Le district d'Al-Turaif accueillera la soirée culturelle du G20, précise le PDG de la DGDA

Jerry Inzerillo, PDG de Diriyah Gate Development Authority (DGDA), a tenu mercredi une conférence de presse sur le projet de faire de Diriyah, berceau du Royaume, l’un des plus grands lieux de rencontre au monde. (AN Photo/ Basheer Saleh)
Jerry Inzerillo, PDG de Diriyah Gate Development Authority (DGDA), a tenu mercredi une conférence de presse sur le projet de faire de Diriyah, berceau du Royaume, l’un des plus grands lieux de rencontre au monde. (AN Photo/ Basheer Saleh)
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Publié le Jeudi 19 novembre 2020

Le district d'Al-Turaif accueillera la soirée culturelle du G20, précise le PDG de la DGDA

  • Les espoirs restent grands dans le Royaume pour l'avenir du secteur touristique, malgré la pandémie de la Covid-19
  • Lorsque la pandémie de la Covid sera terminée, des visiteurs de diverses nationalités devraient se rendre sur le site grâce à son classement par l'Unesco

RIYAD: Le district historique d'Al-Turaif accueillera les États du Groupe des vingt (G20) lors d'une soirée culturelle le 20 novembre, selon le PDG de la Diriyah Gate Development Authority (DGDA), Jerry Inzerillo.

«C’est une semaine historique», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse sur le projet de faire de Diriyah, berceau du Royaume, l’un des plus grands lieux de rencontre au monde. «Dans dix, vingt ou trente ans, les gens considéreront le succès de l’accueil du G20 par le Royaume comme une étape importante.»

Jerry Inzerillo précise qu’en dépit de la pandémie de la Covid-19, qui bloque les possibilités du tourisme mondial, de grands espoirs sont placés sur le Royaume pour l'avenir du secteur.

«Nous pouvons revenir à la de septembre de l'année dernière en accueillant des gens du monde entier. Aujourd’hui, le Conseil mondial des voyages et du tourisme (WTTC) et l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) des Nations unies ont tous deux désigné l’Arabie saoudite comme l’un des pays touristiques à la croissance la plus rapide au monde. Nous délivrions 55 000 visas par semaine (avant la pandémie).»

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Jerry Inzerillo affirme qu’en dépit de la pandémie de Covid-19 bloquant les possibilités touristiques mondiales, de grands espoirs sont placés sur le Royaume pour l'avenir du secteur. (AN Photo/Basheer Saleh)

Le PDG précise qu'avant la pandémie de la Covid-19, il existait un grand intérêt pour les visites touristiques du Royaume, bien que le système de visas de tourisme de l'Arabie saoudite ne soit ouvert qu’à 55 pays, dont Hong Kong et Macao.

«Nous aurons davantage de sites classés par l’Unesco. Nous tenons à remercier le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhan al-Saud, pour son rôle de dirigeant. Nous voudrions également féliciter et remercier notre merveilleux ministre du Tourisme, Ahmed al-Khateeb, pour sa constance dans le rôle de dirigeant et l'ouverture de l'Arabie saoudite au tourisme», souligne Jerry Inzerillo.

Il prévoit que la pandémie de Covid-19 se terminera bientôt, sur la base d’informations fournies par de grandes sociétés pharmaceutiques concernant l'efficacité de leurs essais de vaccins respectifs. «Cela passera, et le Royaume gardera sa place dans le monde entier comme l'un des principaux lieux de rencontre. Nous sommes prêts à accueillir tout le monde à Al-Turaif et Diriyah, berceau du Royaume», précise le PDG. 

(photo fournie)
M. Inzerillo note qu'avant la pandémie de Covid-19, l'intérêt pour les visites touristiques du Royaume était énorme, bien que le système de visas de tourisme de l'Arabie saoudite ne soit ouvert qu'à 55 pays. (AN Photo / Basheer Saleh)

«Les gens peuvent venir visiter le pays. Notre quartier d'Al-Bujairi abrite 20 nouveaux restaurants et de belles esplanades piétonnes. Notre premier hôtel Samhan Nuzul est en construction, dans le magnifique style architectural du Najd, que tout le monde voudra découvrir. Notre première institution culturelle est en phase d’élaboration», indique-t-il, ajoutant que la région abritera l'un des plus grands parcs de Riyad à côté du site de Wadi Hanifah, classé par l’Unesco.  

«Je suis honoré au nom de notre communauté de Diriyah, et au nom de la DGDA, d’affirmer que nous avançons à grande vitesse, mais ce dont je suis le plus fier, c’est notre équipe, les femmes et les hommes qui travaillent à la DGDA», déclare-t-il. «Nous contribuerons à hauteur de 27 milliards de riyals saoudiens (1 riyal = 0,22 euro) au PIB de l'Arabie saoudite. Nous offrirons également des possibilités d'emploi: 81 % de notre personnel est originaire d'Arabie saoudite, et 36 % de notre équipe est composée de femmes saoudiennes.» 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".