Arabie saoudite : Plus d’égalité entre les sexes pour la reprise postpandémique

S'adressant aux médias avant le sommet des dirigeants du G20 à Riyad, la sherpa de Women 20 (W20), Salma al-Rashid, a appelé à une «approche plus équitable» de la reprise postpandémique. (AN Photo / Basheer Saleh)
S'adressant aux médias avant le sommet des dirigeants du G20 à Riyad, la sherpa de Women 20 (W20), Salma al-Rashid, a appelé à une «approche plus équitable» de la reprise postpandémique. (AN Photo / Basheer Saleh)
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Publié le Jeudi 19 novembre 2020

Arabie saoudite : Plus d’égalité entre les sexes pour la reprise postpandémique

  • Salma Al-Rashid appelle à une «approche plus équitable» de la reprise postpandémique
  • Salma Al-Rashid affirme qu'il y a un manque de participation des femmes dans les initiatives gouvernementales pour lutter contre la Covid-19

DUBAÏ: La pandémie de Covid-19 a mis en évidence et peut-être aggravé les inégalités existantes entre les sexes, a déclaré la représentante de l'Arabie saoudite au sein du groupe d'engagement officiel des femmes (Women 20 – W20) au Groupe des vingt (G20). 

S'adressant aux médias avant le sommet des dirigeants du G20 à Riyad, la sherpa (personne qui participe à la préparation d’un sommet politique) du W20, Salma al-Rashid, a appelé à une «approche plus équitable» de la reprise postpandémique. «Nous devons souligner à quel point la pleine participation de manière équitable des femmes est essentielle pour une reprise socioéconomique durable et plus rapide, alors que nous reconstruisons nos économies dans la période post Covid-19», déclare-t-elle.

La sherpa insiste sur le fait qu'il est important de reconnaître l’impact de la pandémie de Covid-19 «selon le sexe», ajoutant que les femmes ont fait face à des défis uniques depuis le début de la pandémie.

Connue pour son engagement dans le domaine social, Salma al-Rashid affirme que la crise sanitaire mondiale a fourni aux dirigeants du G20 l'occasion «de réinitialiser les économies grâce à une approche plus intégratrice.»

Elle signale que le rôle principal du W20 est de veiller à ce que les considérations liées à l’égalité entre les femmes et les hommes soient incluses dans les négociations du G20, en particulier sur des questions telles que le travail et l'emploi, la représentation politique, et l'inclusion numérique.

Salma al-Rashid affirme qu'il y a un manque de participation des femmes dans les initiatives gouvernementales pour lutter contre la pandémie de Covid-19. «La voix des femmes est pratiquement inexistante, en dépit du fait que les femmes constituent la majorité des travailleurs sociaux et de santé qui sont en première ligne et continuent d’assumer un lourd fardeau de travail et de soins non rémunérés au sein de leurs familles et communautés.»

L'une des principales recommandations du W20, qui a été rédigée dans un communiqué destiné à être diffusé auprès des dirigeants du G20, est d'assurer une croissance équilibrée, en soutenant l'autonomisation des femmes, alors que le monde traverse la crise de la pandémie.

Les femmes devraient être représentées à tous les niveaux de prise de décision dans les secteurs privé et public, indique Salma al-Rashid, qui ajoute que la planification budgétaire devrait être basée sur «l’égalité entre les sexes.»

Il faudrait également investir davantage dans les infrastructures sociales pour les femmes, explique-t-elle, ainsi que dans des systèmes de protection des revenus pour les travailleuses des pays en développement.

La sherpa saoudienne reconnaît la difficulté de formuler des recommandations en raison du grave impact de la Covid-19 sur les femmes, mais elle déclare que le groupe demeure dans une dynamique de défense de l'égalité des sexes.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 1.042 morts depuis la reprise des frappes israéliennes

 Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
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  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées
  • Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars

GAZA: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars, et que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.399 morts dans la bande de Gaza.

 


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
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  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.


Une étude saoudienne sur le microbiome de l'œil humain participe au lancement de la fusée SpaceX

Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
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  • L'étude menée par Falak for Space Science and Research portera sur les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.
  • « Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak,

RIYAD : Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain s'est jointe au lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi.

L'étude menée par Falak for Space Science and Research examinera les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.

Une équipe de chercheurs a recueilli des échantillons biologiques de cultures microbiennes et a effectué des tests pour s'assurer que les échantillons pouvaient résister aux conditions de lancement et revenir de l'espace en toute sécurité.

« Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak, à l'agence de presse saoudienne avant le lancement.

L'étude du microbiome oculaire dans l'espace est un domaine de recherche émergent. Cette expérience analysera les taux de croissance des micro-organismes dans l'espace par rapport aux taux de croissance sur Terre.

Elle permettra également de suivre les changements génétiques et protéiques pouvant résulter de l'exposition à la microgravité.

L'expérience vise également à évaluer la capacité des microbes à former des biofilms, ce qui peut augmenter le risque d'infection dans l'espace, ainsi qu'à analyser les changements dans la résistance microbienne aux antibiotiques après une exposition à la microgravité.

Le Dr Wedad bint Saeed Al-Qahtani, chercheuse dans le cadre de la mission, a déclaré : « Étudier l'impact de l'environnement spatial sur la microflore naturelle de l'œil pourrait fournir des données précieuses sur la façon dont elle réagit aux conditions de microgravité. Cela pourrait aider à développer de nouvelles stratégies et de nouveaux protocoles pour préserver la santé des yeux. »

Un autre scientifique de la mission, le professeur Salwa Al-Hazza, a souligné l'importance de la recherche ophtalmologique en déclarant : « Ce que nous faisons aujourd'hui ne se limite pas à l'envoi d'une expérience scientifique dans l'espace, mais constitue une étape fondamentale pour mieux comprendre l'impact de l'environnement spatial sur la santé oculaire.

Nous espérons que les résultats contribueront au développement de futures solutions médicales qui amélioreront les soins de santé oculaire, à la fois dans l'espace et sur Terre. 

Cela permettra également de porter fièrement le drapeau saoudien et de représenter une étape importante dans l'engagement du Royaume à innover scientifiquement et à renforcer son rôle grandissant dans le secteur spatial mondial. »

Cette mission s'inscrit dans le cadre des efforts déployés à l'échelle mondiale pour étudier l'impact de l'espace sur la santé humaine. Elle a été précédée par des recherches similaires sur l'effet de la microgravité sur les microbiomes intestinaux et buccaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com