Le monde en ordre dispersé face à la levée des restrictions sanitaires en Chine

Des travailleurs portant des masques et des combinaisons de protection aident des voyageurs chinois à quitter le hall d'arrivée de l'aéroport international de Rome-Fiumicino, près de Rome, le 29 décembre 2022, après avoir été testés pour le coronavirus Covid-19. (Photo de Filippo Monteforte / AFP)
Des travailleurs portant des masques et des combinaisons de protection aident des voyageurs chinois à quitter le hall d'arrivée de l'aéroport international de Rome-Fiumicino, près de Rome, le 29 décembre 2022, après avoir été testés pour le coronavirus Covid-19. (Photo de Filippo Monteforte / AFP)
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Publié le Vendredi 30 décembre 2022

Le monde en ordre dispersé face à la levée des restrictions sanitaires en Chine

  • Trois ans après l'apparition des premiers cas de coronavirus à Wuhan (centre), la Chine a mis fin sans préavis le 7 décembre à sa politique draconienne dite du «zéro Covid»
  • Par précaution, les Etats-Unis et plusieurs pays, dont l'Italie, l'Espagne et le Japon, ont annoncé qu'ils exigeraient des tests négatifs des passagers provenant de Chine

PÉKIN : Un nombre croissant de pays, dont les Etats-Unis, plusieurs pays européens et le Japon, ont décidé d'imposer des contrôles aux passagers en provenance de Chine, après la levée de restrictions anti-Covid dans ce pays, des précautions que le chef de l'OMS a jugé «compréhensibles».

Une agence européenne pour la santé, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), a toutefois estimé que la mise en place d'un dépistage dans l'UE serait pour l'heure «injustifié», au vu du niveau d'immunité en Europe et de la présence des mêmes variants du Covid-19 qu'en Chine.

Trois ans après l'apparition des premiers cas de coronavirus à Wuhan (centre), la Chine a mis fin sans préavis le 7 décembre à sa politique draconienne dite du «zéro Covid».

Elle a permis depuis 2020 à la population d'être largement protégée du virus, grâce à des tests de dépistage généralisés, un suivi strict des déplacements mais au prix de confinements et quarantaines obligatoires dès la découverte de cas.

Ces mesures draconiennes, qui tenaient le pays largement isolé du reste de la planète, ont porté un rude coup à la deuxième économie mondiale et provoqué en novembre des manifestations de mécontentement inhabituelles.

Depuis la levée des restrictions, les hôpitaux chinois sont submergés par une déferlante de malades pour la plupart âgés, et vulnérables car peu ou pas vaccinés, tandis que nombre de pharmacies manquent de médicaments contre la fièvre.

- Ouverture et transparence -

En dépit du rebond épidémique, les autorités vont cesser le 8 janvier les quarantaines obligatoires à l'arrivée en Chine, et autoriser les Chinois à voyager à l'étranger, après trois ans de frustrations.

Par précaution, les Etats-Unis et plusieurs pays, dont l'Italie, l'Espagne et le Japon, ont annoncé qu'ils exigeraient des tests négatifs des passagers provenant de Chine.

La Corée du Sud voisine a pris vendredi la même décision, effective jusqu'à «février de l'année prochaine», a indiqué son Premier ministre, Han Duck-soo.

Ces mesures sont «compréhensibles» au vu du manque d'informations fournies par Pékin, a estimé le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

«En l'absence d'informations complètes venant de Chine, il est compréhensible que des pays prennent les mesures dont ils pensent qu'elles protègeront leurs population», a-t-il déclaré.

Les autorités sanitaires en Chine ont quant à elle assuré jeudi avoir toujours publié des données «dans une volonté d'ouverture et de transparence», selon des propos cités par l'agence officielle Chine nouvelle.

Vendredi, seuls 5.515 nouveaux cas et un décès ont été annoncés par le Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). Des chiffres qui ne semblent toutefois plus refléter la réalité, les dépistages généralisés n'étant plus obligatoires.

- «Mesures adaptées» -

La Chine maintient ses frontières largement fermées aux ressortissants étrangers depuis 2020.

Le pays ne délivre plus de visas touristiques depuis bientôt trois ans et impose une quarantaine obligatoire à l'arrivée. Cette mesure d'isolement sera levée le 8 janvier mais un test de dépistage de moins de 48 heures sera toujours exigé.

En France, le président Emmanuel Macron a «demandé des mesures adaptées de protection» des Français au gouvernement.

A Bruxelles, une réunion informelle convoquée par la Commission européenne, visant à «une approche coordonnée» des Etats membres, n'a pas donné lieu à ce stade à une prise de décisions dans un sens ou un autre.

A l'aéroport international de Pékin-Capitale, la plupart des Chinois interrogés jeudi par l'AFP se montraient compréhensifs à l'égard des mesures prises vis-à-vis de la Chine.

- «Inutiles» -

«Chaque nation a ses propres inquiétudes et sa manière de se protéger», estime Huang Hongxu, 21 ans, soulignant que la propagation possible de nouveaux variants était une source de préoccupation.

Un voyageur a pour sa part qualifié ces mesures d'«inutiles» auprès de l'AFP.

«C'est un peu discriminatoire», souligne Hu, qui n'a pas souhaité donner son nom complet.

En Chine, «notre politique Covid pour les arrivées internationales est appliquée (de la même façon pour tous)», relève le jeune homme de 22 ans. «Pourquoi les autres pays traitent spécialement les arrivées de Chine?»

Sur le front épidémique, les hôpitaux luttent contre une recrudescence des cas qui touche le plus durement les personnes âgées.

A Shanghai, des journalistes de l'AFP ont vu jeudi des patients masqués être acheminés sur des civières vers un hôpital de la ville. Dans l'établissement, un malade s'est plaint d'avoir attendu quatre heures pour obtenir des médicaments.

Berlin veut une surveillance des variants du Covid dans les aéroports européens

L'Allemagne a plaidé vendredi pour la mise en place dans les aéroports européens d'un «système de surveillance» de nouveaux variants potentiellement dangereux du Covid-19 face à l'explosion des cas d'infections en Chine, et rejeté à ce stade des tests pour les voyageurs en provenance de ce pays.

Alors que plusieurs pays, dont les Etats-Unis, vont exiger des tests négatifs pour les voyageurs chinois, le ministre de la Santé allemand Karl Lauterbach n'en voit pas l'utilité à ce stade.

«Tous les variants observés jusqu'à présent sont déjà connus», a-t-il argumenté devant la presse à Berlin.

Le ministre social-démocrate s'est en revanche prononcé pour des systèmes de surveillance dans les aéroports européens, qui permettraient de détecter rapidement de nouveaux variants dangereux. «Le contrôle ciblé par exemple de certains avions pourrait jouer un rôle», a-t-il estimé.

Il est «très important que l'Europe agisse ici de manière coordonnée», a-t-il encore jugé, ajoutant qu'il allait s'en entretenir vendredi avec son homologue français.

La fin soudaine ce mois-ci de la politique du «zéro Covid» en Chine, qui devrait favoriser une reprise des voyages à l'étranger des Chinois, est survenue alors que ce pays fait face à la plus importante vague de contaminations au monde.

Plusieurs pays dont l'Italie, l'Espagne, le Japon, la Corée du Sud, Israël, ainsi que les Etats-Unis, ont déjà décidé d'imposer des tests obligatoires à tous les voyageurs venant de Chine.

Jeudi, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a toutefois estimé qu'elle telle mesure était «injustifiée» dans l'UE.

Les pays de l'UE «ont des niveaux d'immunisation et de vaccination relativement élevés» et les «variants circulant en Chine circulent déjà dans l'UE», a affirmé l'ECDC.

Face à la situation en Chine, l'Espagne suit l'exemple de l'Italie

Confrontée à l'absence de décision au niveau européen et encore marquée par la première vague de Covid en 2020, l'Espagne a suivi l'exemple de l'Italie en devenant vendredi le deuxième pays de l'Union européenne à imposer des contrôles pour les voyageurs en provenance de Chine.

En annonçant la mesure lors d'une conférence de presse à Madrid, la ministre de la Santé, Carolina Darias, a précisé que l'Espagne exigerait de ces voyageurs soit «un test négatif», soit «un schéma complet de vaccination».

Interrogé mercredi, le jour de l'annonce de la décision italienne, le ministère de la Santé avait indiqué à l'AFP que l'Espagne «(suivrait) les décisions communes prises au sein de la Commission européenne et avec le reste des pays de l'Union européenne».

La mesure prise par Madrid a donc sans aucun doute été motivée par le fait que la réunion informelle convoquée jeudi à Bruxelles par la Commission européenne afin de mettre au point «une approche coordonnée» des 27 n'avait débouché sur aucun résultat.

D'autant que le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) estimait dans le même temps qu'un dépistage obligatoire du Covid-19 au sein de l'UE pour les voyageurs arrivant de Chine serait «injustifié» .

«Nous savons l'importance d'agir de manière coordonnée, mais aussi l'importance d'agir avec célérité», a commenté Mme Darias, qui a souligné que Madrid plaiderait au niveau européen pour que l'ensemble des 27 exige des voyageurs venant de Chine la présentation d'un certificat Covid numérique.

- Traumatisme -

On ignorait à quelle date les contrôles décidés par Madrid prendraient effet et s'ils porteraient uniquement sur les passagers des vols directs en provenance de Chine, comme c'est le cas pour l'Italie, ou si les voyageurs avec escale seraient aussi concernés.

Comme ce fut le cas en 2020, les pays européens semblent donc réagir de manière individuelle à la levée brutale des restrictions sanitaires draconiennes en Chine, qui a provoqué une explosion du nombre de cas de Covid dans ce pays.

A cet égard, la réaction de l'Espagne, à l'instar de celle de l'Italie, s'explique par le véritable traumatisme qu'avaient constitué la pandémie de Covid 19 et le confinement très strict, pour ne pas dire impitoyable, mis en place par le gouvernement espagnol entre mars et juin 2020.

Mme Darias a mis en avant le fait que l'Espagne se trouvait aujourd'hui dans une situation «très forte» en matière de vaccination. De fait, 85,9% de la population totale bénéficie d'un schéma de vaccination complet (deux doses), près de 56% ayant reçu au moins une dose de rappel. Des chiffres rares en Europe.

Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le port du masque reste obligatoire dans tous les transports publics en Espagne, et surtout si cette obligation est, à de rares exceptions, respectée à la lettre.

Mais la ministre a souligné que Madrid était préoccupée par «la possibilité que de nouveaux variants non-contrôlés puissent apparaître en Chine».

- «Insuffisante» -

Au 28 décembre, le ministère de espagnol la Santé faisait état de seulement 14.221 nouveaux cas notifiés au cours des sept jours antérieurs et de 88 nouveaux décès pour cette période, pour un total légèrement supérieur à 117.000 morts.

En décidant d'instaurer des contrôles pour les passagers en provenance de Chine, le gouvernement de gauche espagnol a aussi peut-être réagi aux pressions de la région de Madrid, dirigée par le Parti populaire (opposition de droite).

Dès jeudi, la présidente de la communauté régionale de Madrid, Isabel Díaz Ayuso, avait exhorté dans un tweet le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez à prendre des mesures sans tarder à l'aéroport de Madrid-Barajas afin de contrôler les arrivées de Chine.

Elle avait aussi annoncé l'activation des protocoles anti-Covid dans les résidences pour personnes âgées, qui avaient été durement frappées par la pandémie en 2020.

Prenant la parole peu après Mme Darias, le conseiller pour la santé de la communauté de Madrid, Enrique Ruiz Escudero, a estimé vendredi que la mesure annoncée par la ministre était «insuffisante».

Un test anti-Covid devrait être exigé de tous les voyageurs venant de Chine «indépendamment de leur certificat de vaccination», a-t-il dit, soulignant que l'efficacité des vaccins chinois contre le Covid était «extrêmement relative».


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.