Les ministres syriens et turcs de la Défense se rencontrent pour la première fois en onze ans

La réunion a porté sur la crise syrienne et les réfugiés, ainsi que sur la lutte commune contre les groupes extrémistes (Photo, AFP).
La réunion a porté sur la crise syrienne et les réfugiés, ainsi que sur la lutte commune contre les groupes extrémistes (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 30 décembre 2022

Les ministres syriens et turcs de la Défense se rencontrent pour la première fois en onze ans

  • Selon les experts, cette réunion est le signe que l'éventuelle opération terrestre de la Turquie dans le nord de la Syrie n'est plus à l'ordre du jour
  • Pour Sezer, la réunion de mercredi peut être considérée comme un dernier avertissement de la Russie aux milices kurdes syriennes

ANKARA: Les ministres turc, syrien et russe de la Défense et leurs chefs des services de renseignement se sont entretenus mercredi à Moscou dans le cadre d'une normalisation croissante des relations entre Ankara et Damas.

Selon les experts, cette réunion est le signe que l'éventuelle opération terrestre de la Turquie dans le nord de la Syrie n'est plus à l'ordre du jour. Toutefois, il est également possible que les militaires turcs et syriens effectuent des frappes limitées contre les milices kurdes syriennes, les unités de protection du peuple (YPG), avec l'autorisation russe d'utiliser l'espace aérien.

Le ministre russe de la Défense, Sergey Shoigu, et ses homologues turc, Hulusi Akar, et syrien, Ali Mahmoud Abbas, ont assisté à la réunion. C'était la première fois que les ministres de la Défense de la Syrie et de la Turquie se rencontraient depuis le début du conflit syrien, il y a onze ans.

La Russie pousse depuis longtemps à une réconciliation entre Damas et Ankara, qui a soutenu les rebelles qui essayent de renverser le président syrien, Bachar al-Assad, et a déployé des troupes sur le territoire de son voisin.

La réunion a porté sur la crise syrienne et les réfugiés, ainsi que sur la lutte commune contre les groupes extrémistes. Le ministère turc de la Défense a décrit les discussions comme se déroulant dans une «atmosphère constructive».

Le 15 décembre, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui doit également affronter des élections législatives et présidentielles en 2023, a fait allusion à cette nouvelle réunion, en déclarant: «Nous voulons que la Syrie, la Turquie et la Russie fassent un pas en trio. Pour ce faire, les services de renseignement, puis les ministres de la Défense et enfin les ministres des Affaires étrangères devraient se réunir. Ensuite, nous, les présidents, pourrions nous rencontrer.»

Le gouvernement turc subit une forte pression intérieure pour rapatrier les réfugiés syriens, dont le nombre officiel a atteint 3,7 millions, dans le contexte de la crise économique actuelle.

Les parties devraient continuer à tenir des réunions trilatérales.

Aron Lund, membre de la fondation Century International pour la recherche et la politique internationales, a signalé que la réunion était un pas vers l'établissement de nouvelles règles de base pour la gestion et l’apaisement des conflits et qu'elle pourrait faciliter les progrès au niveau politique et diplomatique.

Lund a indiqué que la question des réfugiés aurait probablement été soulevée très tôt, étant donné sa priorité pour la partie turque, et qu'elle faisait probablement aussi partie des discussions précédentes du chef des services de renseignement.

«Damas et Ankara peuvent chercher un accord sur des questions distinctes, comme le rapatriement des réfugiés ou la question kurde, sans attendre un accord politique complet ou la conclusion du processus de paix. Il s'agira d'un processus progressif, dans lequel ils essaieront de négocier plusieurs questions en même temps», a-t-il déclaré à Arab News.

Les espoirs reposent désormais sur la rencontre des ministres des Affaires étrangères de Syrie et de Turquie. Le Turc Mevlut Cavusoglu a brièvement rencontré son homologue syrien en octobre 2021.

Dans une déclaration faisant suite à la réunion de mercredi, Cavusoglu a affirmé: «Le régime syrien veut que les Syriens rentrent. Il est important que les Syriens soient rapatriés en toute sécurité. À cet égard, l'engagement des Nations unies est essentiel. Nous n'en sommes qu'au début de nos discussions.»

Lund a expliqué que les discussions de mercredi étaient liées à la pression exercée par la Turquie pour une nouvelle incursion en Syrie. Les récentes tentatives ont été bloquées par la Russie, et des discussions directes avec Damas sont donc considérées comme une autre option.

«La Turquie reste intéressée à obtenir quelque chose sur le front kurde, et les responsables turcs ne cessent de signaler qu'affaiblir les Forces démocratiques syriennes reste l'une de leurs principales priorités. Nous pourrions assister à une forme d'action conjointe à Tal Rifaat ou dans d'autres régions dans les prochaines semaines. Il pourrait également y avoir une certaine forme de pression non militaire coordonnée», a estimé Lund.

Lund prévoit un scénario de conflit gelé en Syrie en 2023, mais a mentionné qu'il y avait toujours un risque que le conflit retombe dans une désintégration et une violence accrues.

«Une Syrie divisée avec un certain niveau de conflit persistant peut être gérée plus ou moins efficacement, ou plus ou moins durablement. La réconciliation turco-syrienne est un pas dans cette direction. Les deux pays espèrent établir de nouvelles règles de base afin de gérer la situation dans leur intérêt mutuel», a-t-il ajouté.

Selon Lund, à moins que les pourparlers actuels n'échouent pour une raison quelconque, il s'attend à ce qu'ils aboutissent à un contact Al-Assad-Erdogan à un moment donné. Il peut s'agir d'un appel téléphonique ou d'un sommet complet. Le moment où cela se produira est toutefois moins clair.

«Si les deux parties le souhaitent, cela pourrait se produire au printemps 2023. Étant donné que les élections turques sont si importantes pour le calendrier d'Erdogan, ce dernier pourrait souhaiter que la rencontre ait lieu en avril ou en mai, ou au plus tard début juin. Les deux parties devront d'abord organiser les réunions des ministres des Affaires étrangères, et Cavusoglu a annoncé que cela ne se ferait pas avant février au plus tôt», a dévoilé Lund.

«Il est possible que les deux parties s'enlisent dans des litiges et des négociations, empêchant une rencontre avant les élections turques», a-t-il jugé.

«Après cela, la situation pourrait sembler moins urgente pour Erdogan, qui pourrait aussi avoir les mains pleines de problèmes nationaux. Je pense donc que nous verrons soit une forme de contact entre Erdogan et Al-Assad au printemps, vers le mois de mai, soit un report sans échéance précise», a ajouté Lund.

Les pourparlers entre les autorités syriennes, turques et russes pourraient toutefois susciter l'ire des États-Unis s'ils évoluent vers une opération conjointe en Syrie contre les Forces démocratiques syriennes dirigées par les Kurdes, dont les YPG sont membres.

«Le retrait potentiel des troupes américaines de Syrie est au centre du plan de match russe et lie Ankara et Damas. L'implication de la Turquie dans ce plan pourrait constituer une nouvelle ligne de faille dans les relations turco-américaines à moyen terme», a déclaré Aydin Sezer, expert des relations turco-russes, à Arab News.

«Si la cible immédiate d'une opération terrestre de la Turquie, soutenue par la Russie et le régime d'Al-Assad, ne concernerait pas les zones où sont déployés les soldats américains, elle pourrait progresser vers le sud, près de la campagne de Tal Abyad à long terme, ce qui pourrait entraîner des risques d'affrontements avec les soldats américains», a prévenu Sezer.

Par conséquent, pour Sezer, la réunion de mercredi peut être considérée comme un dernier avertissement de la Russie aux milices kurdes syriennes.

«Si tout se déroule comme prévu, Poutine pourrait prendre une mesure stratégique et convaincre Al-Assad de serrer la main d'Erdogan afin de lui apporter des gains aux élections présidentielles, car cela contribuera à l'espoir populaire qu’Ankara sera en mesure de rapatrier les réfugiés», a-t-il soutenu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com