Un homme reconnu coupable d'une fausse alerte à la bombe contre des musulmans britanniques s'est vu refuser la libération conditionnelle

Le secrétaire d’État à la justice, Dominic Raab, est intervenu pour empêcher Kyle Howe d'être libéré à la moitié de sa peine de vingt-huit mois. (Reuters)
Le secrétaire d’État à la justice, Dominic Raab, est intervenu pour empêcher Kyle Howe d'être libéré à la moitié de sa peine de vingt-huit mois. (Reuters)
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Publié le Jeudi 29 décembre 2022

Un homme reconnu coupable d'une fausse alerte à la bombe contre des musulmans britanniques s'est vu refuser la libération conditionnelle

  • Kyle Howe, âgé de 27 ans, se voit refuser une libération anticipée en vertu d’une nouvelle loi relative à la sécurité publique
  • Il a menacé le centre musulman de Leicester et a fait l'éloge du terroriste néonazi norvégien Anders Breivik

LONDRES: Un homme reconnu coupable d'une fausse alerte à la voiture piégée qui visait des musulmans au Royaume-Uni s'est vu interdire la libération anticipée par le secrétaire d’État à la justice, Dominic Raab.

Kyle Howe, âgé de 27 ans, avait été condamné à une peine de prison de vingt-huit mois pour avoir menacé un centre communautaire musulman de la ville de Leicester. Cet incident, selon les procureurs, visait à «imiter» le terroriste norvégien d'extrême droite Anders Breivik.

Howe a téléphoné à la police en expliquant qu'il avait fabriqué une bombe au nitrate d'ammonium, affirmant à son interlocuteur: «Notre société n'est pas capable de s'adapter. Nous sommes blancs. Nous sommes les Anglais.»

Il a défini Breivik, qui a assassiné soixante-dix-sept personnes en 2011 lors d'un attentat à la bombe suivi d'une fusillade, comme son «chef», ajoutant que ce carnage était à ses yeux de la «légitime défense.»

Howe a été emprisonné en octobre 2021, écopant d'une peine relativement courte; l’infraction qu’il a commise peut toutefois être punie d’une peine de sept années d’emprisonnement.

Dominic Raab a renvoyé l'affaire pour examen en vertu d'une nouvelle loi introduite au mois de juillet, s’appuyant sur le fait que Howe continue à représenter un danger important pour la population.

Cette loi stipule que les personnes susceptibles de bénéficier d’une libération conditionnelle sont obligées de rester plus longtemps derrière les barreaux si elles sont considérées comme inaptes à une libération anticipée, à la condition qu’elles ne purgent pas une peine plus longue que celle qui a été initialement prononcée par le tribunal.

Kyle Howe devait être libéré à la moitié de sa peine, mais Raab est intervenu pour s'assurer qu'il ne bénéficierait pas d’une libération conditionnelle avant 2023.

Howe est l'un des huit individus dont l'affaire a été renvoyée pour examen en vertu de cette nouvelle loi, et le premier à se voir refuser une libération conditionnelle.

Un porte-parole de la Commission des libérations conditionnelles a déclaré à The Daily Telegraph: «Nous sommes en mesure de confirmer qu'un jury de la Commission des libérations conditionnelles a refusé la libération de Kyle Howe après une audience de décembre 2022.»

«Les décisions de la Commission des libérations conditionnelles s’appuient exclusivement sur le risque qu'un détenu pourrait représenter pour la population s'il était libéré. [Elle cherche à définir] si ce risque est gérable au sein de la communauté.»

Un porte-parole du gouvernement a affirmé à The Daily Telegraph: «Notre priorité est d'assurer la sûreté et la sécurité du Royaume-Uni. Nous continuerons à faire tout ce qui est nécessaire pour protéger le Royaume-Uni; nous disposons de l'un des cadres antiterroristes les plus puissants du monde pour y parvenir.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.