Selon son ex-agent, Benzema aurait pu participer au Mondial dès les huitièmes de finale

Sur cette photo d'archive prise le 4 septembre 2021, l'attaquant français Karim Benzema après un match nul lors du match de football de qualification du groupe D de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 entre l'Ukraine et la France au stade olympique de Kiev. (Photo, AFP)
Sur cette photo d'archive prise le 4 septembre 2021, l'attaquant français Karim Benzema après un match nul lors du match de football de qualification du groupe D de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 entre l'Ukraine et la France au stade olympique de Kiev. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 28 décembre 2022

Selon son ex-agent, Benzema aurait pu participer au Mondial dès les huitièmes de finale

  • Karim Benzema a finalement déclaré forfait et il a dû quitter le Qatar avant même le début du Mondial
  • La donne aurait-elle été différente si Karim Benzema avait participé à la finale de la Coupe du monde?

PARIS: Qui dit Karim Benzema dit Ballon d’or… mais surtout, en l’occurrence, une énième polémique. En effet, voilà que l’actuel meilleur joueur du monde fait à nouveau la une du football français.

«Je pose ça là, mais avant ça, j’ai consulté trois spécialistes qui confirment le diagnostic que Benzema aurait pu être apte, à partir des huitièmes [de finale], pour au moins être sur le banc! Pourquoi lui avoir demandé de partir si vite?» Ces quelques phrases ont été lancées sur Twitter lundi dernier par Karim Djaziri, l'ex-agent de l’attaquant français. Elles posent une question qui a taraudé bien des spécialistes et des observateurs du football lors de la Coupe du monde qui s’est déroulée au Qatar.

Sélectionné par Didier Deschamps pour ce qui semblait être sa dernière Coupe du monde, Karim Benzema a finalement déclaré forfait et il a dû quitter le Qatar avant même le début du Mondial.

«De ma vie, je n’ai jamais abandonné, mais ce soir, il faut que je pense à l’équipe comme je l’ai toujours fait, alors la raison me dit de laisser ma place à quelqu’un qui pourra aider notre groupe à faire une belle Coupe du monde. Merci pour tous vos messages de soutien», avait-il déclaré, sans la moindre animosité, lorsque son forfait a été officialisé.

Cependant, il semblerait que le fait de devoir quitter le Qatar n’ait pas été digéré par le clan Benzema. L’attaquant du Real Madrid et ses proches ont multiplié les messages énigmatiques qui laissent penser que le Ballon d’or 2022 aurait pu être disponible bien avant les demi-finales.

L’attaquant français n’assistera même pas à la finale de l'équipe de France face à l'Argentine, qui verra, comme on le sait, la consécration de Messi et de ses coéquipiers.

Le staff des Bleus a estimé à trois semaines l'absence de Benzema. Selon Europe 1, Karim Djaziri considère que le médecin a fait une «faute professionnelle». Pour lui, il aurait fallu réévaluer la gravité de la blessure de Karim Benzema sans le renvoyer chez lui. 

Dimanche, Djaziri avait déjà publié sur Twitter: «Une semaine après son départ, [Benzema] reprenait la course et l’entraînement pour, quatre jours plus tard, jouer trente [minutes] en [match] amical avec le Real Madrid. Mais pour [Guy] Stéphan, il ne pouvait pas prendre part au tournoi! Mais continuez à mentir, la vérité arrive.»

Dès le 15 décembre dernier, Karim Benzema a en effet renoué avec la pelouse dans le cadre d’un match amical avec son club, le Real Madrid.

La donne aurait-elle été différente si Karim Benzema avait participé à la finale de la Coupe du monde? Nul n’aura jamais la réponse à cette question, qui ne manque pas d’alimenter un certain nombre de regrets du côté des supporters des Bleus.

 


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.