Cinq morts après la chute spectaculaire d'un car dans une rivière en Espagne

L'épave d'un bus gît dans la rivière Lerez après avoir plongé en traversant un pont, tuant quatre personnes, à Cerdedo-Cotobade, dans le nord-ouest de l'Espagne, le 25 décembre 2022. (AFP).
L'épave d'un bus gît dans la rivière Lerez après avoir plongé en traversant un pont, tuant quatre personnes, à Cerdedo-Cotobade, dans le nord-ouest de l'Espagne, le 25 décembre 2022. (AFP).
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Publié le Dimanche 25 décembre 2022

Cinq morts après la chute spectaculaire d'un car dans une rivière en Espagne

  • Selon les autorités, l'accident s'est produit samedi peu avant 21H30 (20H30 GMT) sur une route nationale à proximité de Cerdedo-Cotobade, une petite ville de Galice (nord-ouest de l'Espagne) située non loin de la frontière avec le Portugal
  • Au total, huit à neuf personnes se trouvaient à bord du car, qui reliait la ville de Lugo à Vigo. Parmi elles, deux ont pu être secourues vivantes et hospitalisées: le chauffeur du véhicule, âgé d'une soixantaine d'années, et une passagère

COTOBADE: Les secours étaient à pied d'oeuvre dimanche en Espagne pour retrouver des survivants après un spectaculaire accident de car tombé d'un pont dans une rivière lors du réveillon de Noël, dans lequel cinq personnes au moins ont trouvé la mort.

Selon les autorités, l'accident s'est produit samedi peu avant 21H30 (20H30 GMT) sur une route nationale à proximité de Cerdedo-Cotobade, une petite ville de Galice (nord-ouest de l'Espagne) située non loin de la frontière avec le Portugal.

Au total, huit à neuf personnes se trouvaient à bord du car, qui reliait la ville de Lugo à Vigo. Parmi elles, deux ont pu être secourues vivantes et hospitalisées: le chauffeur du véhicule, âgé d'une soixantaine d'années, et une passagère.

Selon les services de secours, qui ont publié sur Twitter une photo impressionnante de l'épave, plongée dans un cours d'eau tumultueux au fond d'un ravin parmi des troncs d'arbre, cinq passagers au moins sont décédés.

Les deux premiers ont été retrouvés dans la nuit de samedi à dimanche, quelques heures après l'accident. Les trois autres ont été localisés dimanche en fin de matinée près de l'épave de l'autocar, d'après un porte-parole de la Garde civile.

Selon les autorités, une à deux personnes sont encore portées disparues. "Le chiffre n'est pas encore connu avec précision" car le chauffeur "a un doute" sur le nombre de personnes qui se trouvaient dans le car lors de l'accident, a précisé la Garde civile à l'AFP.

D'après les autorités locales, les cinq personnes décédées sont une jeune femme de nationalité péruvienne résidant en Galice, où elle travaillait au service d'une personne âgée, et quatre Espagnols vivant dans la région.

Parmi les passagers du car figuraient des personnes venues rendre visite à des proches détenus au centre pénitentiaire de Monterroso, dans le centre de la Galice, à l'occasion du réveillon de Noël, a précisé le quotidien régional La Voz de Galicia.

Fortes pluies

Selon les autorités, c'est un automobiliste qui a le premier donné l'alerte après avoir constaté que le rail de sécurité était détruit sur le pont où a eu lieu l'accident. Les secours ont ensuite reçu un appel émis depuis le car, qui a permis de localiser l'épave.

Ce qui s'est passé cette nuit "est une tragédie sans mots", a déclaré sur place à des journalistes le maire de Cerdedo-Cotobade, Jorge Cubela, en saluant le "professionnalisme" des agents déployés sur les lieux de l'accident.

Selon les autorités, les opérations de secours ont été compliquées par les fortes pluies tombées dans la nuit, qui ont fait brutalement monter le niveau de la rivière Lerez, où est tombé le car, mais aussi par le relief de la zone.

Il y a sous le pont "un dénivelé assez important", de l'ordre de "trente mètres", a assuré à l'AFP le porte-parole de la Garde civile. Dans un communiqué, les services de secours ont quant à eux évoqué un dénivelé atteignant "75 mètres".

Ces conditions ont obligé les secouristes à suspendre les recherches durant plusieurs heures pendant la nuit. Ces dernières ont finalement repris à l'aube avec d'importants moyens, dont des unités de secours de montagne, des spéléologues et un hélicoptère.

Selon les autorités, les causes de l'accident ne sont pas encore connues, même si les intempéries pourraient avoir joué un rôle. D'après le porte-parole de la Garde civile, le conducteur du car a été contrôlé négatif à l'alcool mais aussi aux stupéfiants.

"Nous ne connaissons pas encore les causes (de l'accident) avec certitude" mais "il est vrai que les conditions météorologiques étaient très mauvaises cette nuit", a confirmé sur place le président de la région de Galice, Alfonso Rueda.

Sur Twitter, le chef de file du Parti populaire (PP, droite) Alberto Nuñez Feijoo, originaire de Galice qu'il a dirigée pendant 13 ans, a adressé ses "condoléances aux familles des victimes" et remercié les personnes participant à la "recherche des disparus".


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.