Pourquoi Al-Baha devient l'une des destinations touristiques préférées de l'Arabie saoudite

Pourquoi Al-Baha devient l'une des destinations touristiques préférées de l'Arabie saoudite Le village en pierre de Dhee Ayn, vieux de 400 ans, dont le nom se traduit par «de la source», en référence à la source d'eau qui le traverse (Photo, Fournie).
Pourquoi Al-Baha devient l'une des destinations touristiques préférées de l'Arabie saoudite Le village en pierre de Dhee Ayn, vieux de 400 ans, dont le nom se traduit par «de la source», en référence à la source d'eau qui le traverse (Photo, Fournie).
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Publié le Samedi 24 décembre 2022

Pourquoi Al-Baha devient l'une des destinations touristiques préférées de l'Arabie saoudite

  • De nouvelles entreprises de tourisme et d'hôtellerie fleurissent à Al-Baha grâce à la Vision 2030
  • Les visiteurs du Golfe affluent à Al-Baha pour son climat doux, ses anciennes colonies et son fier patrimoine

AL-BAHA: Située dans la région du Hejaz, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, la région d'Al-Baha abrite une multitude de merveilles naturelles et de sites du patrimoine ancien, ce qui en fait l'une des destinations touristiques émergentes les plus attrayantes du Royaume.

Les pentes granitiques et dénudées des montagnes Chada Al-Asfal constituent une toile de fond impressionnante pour une région riche de la culture et des traditions distinctives du Hejaz.

Parsemée d'anciennes forteresses, de villages et de terrasses agricoles datant de centaines, voire de milliers d'années, Al-Baha reflète la longue histoire et la beauté naturelle captivante de l'Arabie saoudite.

Située à environ 310 kilomètres du littoral immaculé de la mer Rouge et à 2 270 mètres au-dessus du niveau de la mer, Al-Baha bénéficie d'un climat doux toute l'année. Pourtant, malgré son emplacement attrayant et ses nombreuses attractions, la région est restée largement inexplorée par les visiteurs étrangers.

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Mohammed Mosfir Almahfoz al-Ghamdi, à droite, dans son musée Al-Malad (ou «Deux frères»), nommé d'après ses tours (Photo, Fournie).

La situation est sur le point de changer. Un nouveau projet a récemment été achevé à Al-Baha, dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour diversifier son économie en dehors du contexte des hydrocarbures, dans des secteurs tels que les loisirs, le tourisme et l'hôtellerie.

En septembre, la commission du patrimoine du ministère de la culture a dévoilé le musée Dhee Ayn. Comme son nom l'indique, il se trouve sur le site en pierre de Dhee Ayn, vieux de 400 ans, dont le nom se traduit par «de la source», en référence à la source d'eau qui le traverse.

Construit au sommet d'une colline de marbre, le village est entouré d'une chaîne de montagnes à couper le souffle et de la végétation luxuriante du Wadi Rach, où les bananiers s'épanouissent et où le parfum des herbes sauvages et des fleurs de saison emplit l'air.

Les maisons à étages de Dhee Ayn, construites avec de grandes pierres plates, offrent une fenêtre sur l'histoire de la vie domestique dans la péninsule Arabique bien avant l'avènement des États-nations. De loin, la colonie abandonnée semble presque briller lorsque la lumière du soleil se reflète sur ses façades de marbre.

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La région d'Al-Baha abrite une multitude de merveilles naturelles et de sites du patrimoine ancien (Photo, SPA).

Le village se trouve dans une région connue sous le nom de «région des 1001 tours». Le flanc de la montagne est jonché de forteresses en pierre qui protégeaient autrefois les communautés, les plantations et les voyageurs des bandits et des tribus rivales.

Située le long d'une ancienne route commerciale, Al-Baha a longtemps été une destination populaire pour les marchands et les chasseurs nomades et offrait l'une des principales routes à travers le sud de la péninsule Arabique vers La Mecque. Des vestiges de l'ancienne route sont encore visibles sous la forme de dalles noires et grises fragmentées.

Établie comme région administrative en 1964, Al-Baha comprend aujourd'hui six villes, dont les plus importantes sont la capitale, Al-Baha City, Al-Mikhwah, Baljorachi et Al-Mandaq. La région est le foyer ancestral des tribus Al-Ghamdi et Al-Zahrani, et en 2020, sa population comptait 506 866 habitants.

Abondante en sols fertiles, en eau douce, en forêts et en pâturages luxuriants, la région reste idéale pour l'implantation humaine et a longtemps été considérée comme l'une des parties les plus attrayantes du Golfe.

Dans les villages de la région, les maisons, les commerces et les lieux de culte sont construits en granit et en basalte d'origine régionale, décorés de quartz et dotés de toits en bois de genévrier recouverts de boue.

Les méthodes de construction ne sont pas les seules traditions encore célébrées par les habitants de la région. Le musée Al-Aqiq, par exemple, renferme un trésor d'objets, de bijoux, de modes et de parfums collectés au fil des ans par sa propriétaire, Sahla al-Ghamdi.

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La ville d'Al-Baha durant la nuit (Photo, Fournie).

es visiteurs du musée sont accueillis avec des dattes et une tasse de café arabe et assistent à un spectacle d'Ardah, la danse traditionnelle saoudienne de l’épée. Les visiteuses peuvent se faire décorer les mains au henné et essayer certaines robes et abayas traditionnelles qui reflètent l'évolution de la mode dans la région.

Parmi les autres attractions intéressantes pour les visiteurs, citons le musée Al-Malad, ou des Deux Frères, nommé d'après les frères et sœurs qui ont construit les deux imposantes tours qui s'y trouvent toujours, à l'origine pour protéger le village et stocker la nourriture.

Le propriétaire du musée, Mohammed Mosfir Almahfoz al-Ghamdi, salue les visiteurs du musée, qui a ouvert en 2020, avec une volée de coups de feu tirés d'une collection de fusils anciens. Les objets exposés comprennent des photographies, des livres, des armes comme des fusils et des épées, des vêtements traditionnels et des couverts qu'il a collectés pendant plusieurs décennies, qui offrent aux visiteurs un aperçu du passé de la région et de son patrimoine culturel.

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Naser Alshdui, à gauche, a plusieurs casquettes: bénévole dans une grotte, guide dans une ferme de haricots, chercheur, historien et écrivain (Photo, Fournie).

Dans la ville voisine de Baljurashi, un autre joyau attend les visiteurs: Un magnifique pavillon rural appartenant à Charifa al-Ghamdi, une femme de la région qui, après avoir enseigné les mathématiques à Djeddah pendant des années, a décidé de revenir à Al-Baha et de transformer sa maison en hôtel de charme.

La propriété, qui a été soigneusement rénovée pour conserver son caractère traditionnel et son héritage, est décorée d'objets colorés de toute la région qu'elle a collectés au fil des ans. Elle a indiqué que son entreprise d'accueil florissante n'aurait pas été possible sans les réformes nationales entreprises par le gouvernement ces dernières années.

«Je n'aurais pas pu décorer et rénover cette maison sans la Vision 2030 et les libertés accrues accordées aux femmes», a déclaré Al-Ghamdi à Arab News.

Le programme de réformes Vision 2030 du Royaume est conçu pour transformer la vie sociale et économique en Arabie saoudite. Il vise notamment à faciliter la création d'entreprises dans toute une série de nouveaux secteurs et à accroître l'autonomisation et la participation des femmes et des jeunes à la vie civique et commerciale.

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Abondante en sols fertiles, en eau douce, en forêts et en pâturages luxuriants, la région reste idéale pour l'implantation humaine (Photo, Fournie).

Al-Ghamdi a déclaré que les réformes, notamment l'assouplissement des lois sur la tutelle qui exigeaient auparavant que les femmes soient accompagnées d'un parent masculin en public, lui ont permis d'embaucher des ouvriers, d'acheter les matériaux nécessaires à la réparation et à la rénovation de sa propriété et d'accueillir des invités.

Selon le ministère du Tourisme, le Royaume vise à faire passer la contribution annuelle du secteur au produit intérieur brut national de 3% actuellement à au moins 10% d'ici 2030.

Au cours de l'année passée, le gouvernement saoudien a lancé plusieurs programmes d'investissement destinés à soutenir le tourisme à Al-Baha.

En septembre 2021, le Fonds de développement du tourisme du Royaume a signé un accord avec le fournisseur de services de voyage Seera Group pour développer un complexe de luxe de 200 chambres dans la région, avec des boutiques, des restaurants et des installations pour les activités de plein air. La station touristique de Raghadan, premier projet de tourisme durable de la région, est l'une des principales destinations d'investissement identifiées par la stratégie nationale du tourisme.

«La richesse de l'histoire d'Al-Baha, son patrimoine culturel, son climat, sa topographie et sa situation géographique dans le sud-ouest de l'Arabie saoudite en font une région attrayante pour le tourisme, qui permettra de diversifier davantage l'offre du pays», a déclaré un porte-parole du Fonds de développement du tourisme lors du lancement officiel des projets.

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Selon le ministère du Tourisme, le Royaume vise à faire passer la contribution annuelle du secteur au produit intérieur brut national de 3% actuellement à au moins 10% d'ici 2030 (Photo, Fournie).

Lors de l'inauguration du projet en juillet, Abderrahmane al-Fadley, le ministre saoudien de l'Environnement, a déclaré que les autorités locales d'Al-Baha avaient dépensé plus de 152,5 millions de dollars américains (1 dollar américain = 0,94 euro) pour diverses initiatives, dont sept projets de construction de barrages et de puits afin de sécuriser l'approvisionnement en eau potable. Il existe également des plans visant à promouvoir le boisement et à protéger la végétation.

Depuis le début de la saison estivale de cette année, Al-Baha a accueilli un nombre croissant de visiteurs de tout le Royaume, désireux de profiter des paysages pittoresques et du climat tempéré de la région.

Une attraction qui s'est avérée particulièrement populaire est un jardin de lavande situé au milieu du parc forestier de Raghadan, dans les fraîches montagnes de Sarawat, à l'ouest de la ville d'Al-Baha.

Pour l'atteindre, les visiteurs suivent un chemin de pierres naturelles entouré de cascades. Il est éclairé par 270 lampes décoratives et les parterres de fleurs sont complétés par des sièges et des kiosques, le tout constituant une oasis de calme idyllique et paisible.

L'investissement dans Al-Baha semble certainement porter ses fruits. À l'instar des nombreux giga-projets qui prennent forme le long de la côte de la mer Rouge du Royaume, Al-Baha devrait devenir une destination incontournable pour les voyageurs saoudiens et étrangers dans les décennies à venir.

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Les paysages époustouflants des montagnes Hejazi (Photo, Fournie).

Non seulement son succès initial est attribuable aux investissements de l'État, à la beauté naturelle de la région et à ses anciens établissements chargés d'histoire, mais aussi aux efforts louables de la population locale pour préserver et partager son patrimoine, sa culture et ses traditions.

Grâce à eux, Al-Baha a clairement le potentiel pour devenir l'une des attractions les plus célèbres du Royaume.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.