Sous quel prisme la République islamique regarde-t-elle le monde actuel? Une question qui a longtemps, et durant des décennies, intrigué les observateurs.
Cette ambiguïté s’accompagne d’un constat qui est celui que la politique étrangère iranienne est dédoublée, divisée en deux camps: le premier est tenté par le rêve de redessiner le monde, tandis que le second aspire à s’y intégrer.
Il est très probable que l’élite au pouvoir en Iran soit en train de prendre conscience pour la première fois, de son incapacité à la fois à refaire le monde et de s’y intégrer sur la base des conditions obsolètes auxquelles le régime y tient tellement.
De par son incapacité à avouer publiquement cette prise de conscience, le régime s’emploie à tisser un monde imaginaire dans lequel il garderait un semblant d’influence et d’importance.
Une des manifestations de cette approche se résume par le discours, la semaine dernière, du ministre iranien des Affaires étrangères Mohamed Jawad Zarif, devant le parlement iranien (…).
Le discours de Zarif se résumait par une succession de termes devenus clichés, comme « période transitoire, liquidité, transformation permanente », une sémantique très chère à certains analystes politiques spécialistes en politique étrangère américaine, à l’instar de Joseph Nye et Richard Haas. Une tentative de la part du ministre de donner à son discours une dimension académique.
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La nouvelle diplomatie iranienne: Une illusion d’optique
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La nouvelle diplomatie iranienne: Une illusion d’optique
- La politique étrangère iranienne est dédoublée, divisée en deux camps: le premier est tenté par le rêve de redessiner le monde, tandis que le second aspire à s’y intégrer
- Le discours de Zarif se résumait par une succession de termes devenus clichés, pour tenter de lui donner une dimension académique
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