Les pèlerins de l’Omra dynamisent le secteur de l’hôtellerie en Arabie saoudite

Les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, des transports, de l’alimentation et du commerce du Royaume ont bénéficié de l’afflux de pèlerins de l’Omra. (Shutterstock)
Les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, des transports, de l’alimentation et du commerce du Royaume ont bénéficié de l’afflux de pèlerins de l’Omra. (Shutterstock)
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Publié le Mardi 20 décembre 2022

Les pèlerins de l’Omra dynamisent le secteur de l’hôtellerie en Arabie saoudite

Les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, des transports, de l’alimentation et du commerce du Royaume ont bénéficié de l’afflux de pèlerins de l’Omra. (Shutterstock)
  • Depuis le début de la saison 2022, le Royaume a délivré 4 millions de visas pour l’Omra à des pèlerins du monde entier
  • Un rapport publié en juin par Colliers International prévoit que La Mecque et Médine verront s’ajouter 110 000 chambres d’ici à 2030 pour répondre aux besoins des pèlerins

RIYAD: Alors que l’Arabie saoudite émerge de la pandémie de Covid-19, les hôtels et les commerces des villes saintes de La Mecque et de Médine connaissent un renouveau grâce à l’augmentation du nombre de pèlerins de l’Omra.

Les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, des transports, de l’alimentation et du commerce du Royaume ont bénéficié de l’afflux de pèlerins de l’Omra, selon un article publié par l’Agence de presse saoudienne (SPA). L’article précise que les vêtements de confection sont les produits les plus demandés par les pèlerins, ainsi que les cadeaux et l’eau de Zamzam.

Les avantages économiques résultent des mesures prises pour rendre les villes saintes de La Mecque et de Médine plus accessibles aux pèlerins, notamment la levée des restrictions liées à la Covid-19 et à l’âge, la prolongation de la durée des visas pour l’Omra de trente à quatre-vingt dix jours et l’annulation de la nécessité d’être accompagné d’un tuteur masculin. 

Depuis le début de la saison 2022, le Royaume a délivré 4 millions de visas pour l’Omra à des pèlerins du monde entier, a indiqué la semaine dernière le ministère du Hajj et de l’Omra. Par ailleurs, en septembre, le ministère a lancé une nouvelle plate-forme gouvernementale unifiée grâce à laquelle les pèlerins peuvent planifier et réserver leurs visites à La Mecque et à Médine.

La plate-forme propose un large éventail de services et d’informations aux pèlerins et aux visiteurs, leur permettant d’accomplir facilement les rituels de l’Omra. Elle s’inscrit dans le cadre des objectifs de la Vision 2030 du Royaume visant à améliorer la qualité des services fournis et à enrichir l’expérience religieuse et culturelle des pèlerins.

Évoquant la plate-forme lors de l’événement Umrah+ Connect à Londres le mois dernier, le ministre du Hajj et de l’Omra, Tawfiq al-Rabiah, a déclaré que «l’Arabie saoudite est désireuse de servir les Deux Saintes Mosquées et les pèlerins du monde entier. Nous avons également travaillé à la numérisation du processus pour tous les types de visa.»

En Arabie saoudite et dans le Golfe, ainsi que dans tous les autres pays, l’un des secteurs les plus touchés par la pandémie a été le secteur de l’hôtellerie.

En effet, le taux d’occupation des hôtels à Riyad est passé de 60% en 2019 à 49% en 2020. De même, ce taux a enregistré une baisse de 61% à 25% à La Mecque, et de 58% à 37% à Djeddah, selon le cabinet de services professionnels Deloitte.

Cependant, selon des rapports réalisés par STR, fournisseur mondial de données sur l’hôtellerie, le secteur hôtelier saoudien poursuit sa trajectoire vers une reprise complète. Alors que le taux d’occupation et les tarifs des chambres à Riyad ont atteint en octobre leurs plus hauts niveaux depuis mars 2022, le taux d’occupation des hôtels à Djeddah a dépassé les niveaux prépandémiques en novembre.

Un rapport publié en juin par Colliers International prévoit que La Mecque et Médine verront s’ajouter 110 000 chambres d’ici à 2030 pour répondre aux besoins des pèlerins.

Plus de 100 000 chambres devraient être fournies dans la région du Conseil de coopération du Golfe (CCG) d’ici à 2026, l’offre totale étant estimée à plus d’un million de chambres, selon Colliers International.

La grande majorité se situera en Arabie saoudite, suivie par les Émirats arabes unis. Si on tient compte des mégaprojets prévus à La Mecque et à Médine, ces projets nécessiteront quelque 50 000 professionnels de l’hôtellerie supplémentaires qualifiés et formés d’ici à 2030, selon le cabinet de conseil.

Lorsqu’elle a élaboré son plan d’après-reprise, l’Arabie saoudite a considéré le tourisme comme l’un des principaux secteurs à privilégier.

Lors du sommet mondial du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC), qui s’est tenu à Riyad le mois dernier, le ministre saoudien du Tourisme, Ahmed al-Khatib, a annoncé que le Royaume proposait des possibilités d’investissement d’une valeur de 6 000 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro) dans le secteur du tourisme et des voyages jusqu’en 2030.

«Nous avons construit notre secteur du tourisme sur fond de catastrophe mondiale (pandémie de Covid-19). Nous avons maintenant 6 000 milliards de dollars de possibilités d’investissement jusqu’en 2030», a souligné M. al-Khatib.

«Nous apprécions la collaboration. Nous avons prouvé qu’elle fonctionne. Notre engagement commun en faveur des partenariats fera progresser l’industrie mondiale. L’Arabie saoudite réimagine le tourisme, en utilisant le pouvoir du partenariat et en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte», a-t-il ajouté.

Dans un rapport publié en octobre, l’Organisation mondiale du tourisme a classé l’Arabie saoudite en tête des pays du G20 pour les flux de touristes internationaux au cours des sept premiers mois de 2022.  

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Aramco conclut des accords avec trois entreprises américaines spécialisées dans les solutions énergétiques bas carbone

Les accords avec Aeroseal, Spiritus et Rondo ont été signés en présence du ministre de l’Énergie du Royaume, le prince Abdelaziz ben Salmane, et de son homologue américaine, Jennifer Granholm. (Photo fournie)
Les accords avec Aeroseal, Spiritus et Rondo ont été signés en présence du ministre de l’Énergie du Royaume, le prince Abdelaziz ben Salmane, et de son homologue américaine, Jennifer Granholm. (Photo fournie)
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  • «Aramco a fait part de son ambition de réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre des “scopes” 1 et 2 dans l’ensemble des actifs qu’elle détient à 100% d’ici à 2050»
  • Après un essai réussi de la technologie d’Aeroseal en Arabie saoudite, Aramco et cette entreprise se sont accordés sur différents points

RIYAD: Le géant de l’énergie Saudi Aramco a signé des mémorandums d’entente avec trois entreprises américaines dans le but de favoriser la mise au point de solutions potentielles à faible émission de carbone.

Les accords avec Aeroseal, Spiritus et Rondo ont été signés en présence du ministre de l’Énergie du Royaume, le prince Abdelaziz ben Salmane, et de son homologue américaine, Jennifer Granholm.

Les accords ont été conclus après que les deux responsables sont convenus d’une feuille de route pour la coopération entre les pays du secteur dans le cadre de discussions sur la gestion du carbone, l’hydrogène propre et l’énergie nucléaire, ainsi que sur l’électricité et les énergies renouvelables, l’innovation et la résilience de la chaîne d’approvisionnement du secteur de l’énergie.

«Aramco a fait part de son ambition de réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre des “scopes” 1 et 2 dans l’ensemble des actifs qu’elle détient à 100% d’ici à 2050. La société considère qu’il existe des possibilités de créer une nouvelle entreprise d’énergie à faible émission de carbone. Les technologies innovantes déployées à grande échelle peuvent contribuer à réduire les coûts de la réduction des émissions de carbone et nous investissons dans le développement de ces technologies par le biais de nos programmes de recherche et de développement, de capital-risque et de déploiement technologique. Nous estimons que les technologies d’Aeroseal, de Spiritus et de Rondo ont le potentiel nécessaire pour être déployées à l’échelle mondiale, et plus particulièrement au Moyen-Orient», confie Ali al-Meshari, vice-président directeur chargé de la technologie, de la supervision et de la coordination chez Aramco.

Après un essai réussi de la technologie d’Aeroseal en Arabie saoudite, Aramco et cette entreprise se sont accordés sur les points suivants: étudier les possibilités d’accélérer le déploiement de la technologie d’Aeroseal dans le parc immobilier de la société et ailleurs; poursuivre les essais conjoints des canalisations et des enveloppes des bâtiments dans l’ensemble du pays afin de découvrir les meilleures possibilités; enfin, commercialiser la technologie dans de nouvelles applications telles que les gazoducs.

En signant l’accord avec Spiritus, Aramco a accepté d’explorer les possibilités dans le domaine du captage du dioxyde de carbone dans l’air, l’approche de l’entreprise américaine dans ce domaine étant susceptible de faire face à d’importants défis liés aux coûts.

Aramco et Rondo ont décidé d’étudier le déploiement de batteries thermiques dans les installations mondiales de l’entreprise saoudienne afin de réduire les coûts d’exploitation et de soutenir les initiatives de réduction des émissions.

Les deux entreprises ont entamé des études techniques en vue d’un premier déploiement à l'échelle industrielle des batteries thermiques Rondo. Ces dernières pourraient contribuer à la réduction des émissions des installations d’Aramco, avec une mise à l’échelle ultérieure allant jusqu’à 1 gigawatt par heure.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont «les locomotives de la région» selon le directeur de Business France Middle East

«Nous avons une relation politique et historique de grande qualité, basée sur la compréhension mutuelle, le respect. Cette Histoire qui lie la France et les pays du Golfe a toujours nourri cette relation fructueuse», déclare Axel Baroux. (Fournie)
«Nous avons une relation politique et historique de grande qualité, basée sur la compréhension mutuelle, le respect. Cette Histoire qui lie la France et les pays du Golfe a toujours nourri cette relation fructueuse», déclare Axel Baroux. (Fournie)
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  • Vision Golfe revient pour une 2e édition, les 4 et 5 juin 2024, au ministère de l’Économie à Paris
  • L’événement de référence entre la France et les pays du Golfe vise à promouvoir les relations commerciales et économiques, en se basant sur une relation de longue durée

DUBAÏ: Après le succès de sa première édition, Vision Golfe revient pour une 2e édition, les 4 et 5 juin 2024, au ministère de l’Économie, des Finances, de l'Industrie et de la Souveraineté industrielle et numérique, à Paris. 

L’événement de référence entre la France et les pays du Golfe vise à promouvoir les relations commerciales et économiques, en se basant sur une relation de longue durée entre la France et ces derniers, et plus particulièrement, entre la France et l’Arabie saoudite. 

«Nous avons une relation politique et historique de grande qualité, basée sur la compréhension mutuelle, le respect. Cette Histoire qui lie la France et les pays du Golfe a toujours nourri cette relation fructueuse», déclare Axel Baroux, directeur Proche et Moyen-Orient de Business France, dans une interview accordée à  Arab News en français. 

Vision Golfe est une plate-forme visant à promouvoir la coopération commerciale dans des marchés à fort potentiel de croissance et une occasion de rencontrer les principaux acteurs économiques: ministres, start-up et cadres supérieurs, entre autres. 

«Vision Golfe, c'est un outil, le point de départ des négociations et des discussions. Toutefois, les discussions se poursuivent tout au long de l'année», explique-t-il. 

«Aujourd'hui, on estime à 13,7 milliards d'euros les investissements des pays du Golfe vers la France, selon les chiffres officiels de la Banque de France», indique M. Baroux, en soulignant que ces chiffres sont sous-estimés, car ils ne prennent pas en compte les investissements directs financiers. 

Malgré les défis auxquels l’économie mondiale est confrontée, les pays du Golfe continuent d’offrir une infrastructure propice à l’investissement et à l’attraction de talents, grâce à des politiques axées sur la diversification économique, le développement durable et la transition énergétique. 

Cette situation génère un environnement favorable à l’implantation d’entreprises dans différents secteurs tels que l'énergie et les nouvelles technologies. Des secteurs plus «traditionnels», comme la santé, l’éducation et le tourisme, sont également concernés. 

Étant les deux plus grands marchés d’une région marquée par une croissance considérable des échanges commerciaux, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU) constituent aujourd’hui «les locomotives de la région», précise Axel Baroux. 

Une situation qui explique l'attrait des entreprises françaises qui viennent s'implanter, participer aux grands projets et aux échanges. 

Le directeur souligne sa participation à une délégation d'entreprises françaises en Arabie saoudite, avec plus de cent vingt entreprises sélectionnées par Business France et par le Medef. Étaient également présents des conseillers du commerce extérieur de la France, et Bruno Bonnell, le secrétaire général pour l'Investissement. 

«Nous avons été admirablement reçus. Des accords ont été signés avec STC et Business France. Nous nous sommes aussi rendus au Fonds public d’investissement (PIF) et nous avons eu des échanges avec le ministère de l’Investissement.» 

Par ailleurs, les EAU offrent de grandes opportunités aux entreprises françaises, avec «plus de six cents entreprises françaises présentes. C'est de l'emploi direct, ce sont des projets et une relation économique très solides», confirme Axel Baroux. 


Les Journées franco saoudiennes des transports ferroviaires et la mobilité prônent des solutions innovantes et durables

Journées franco saoudienne des transports ferroviaires et de la mobilité Riyad 15 et 16 mai 2024(Fournie)
Journées franco saoudienne des transports ferroviaires et de la mobilité Riyad 15 et 16 mai 2024(Fournie)
Journées franco saoudienne des transports ferroviaires et de la mobilité Riyad 15 et 16 mai 2024(Fournie)
Journées franco saoudienne des transports ferroviaires et de la mobilité Riyad 15 et 16 mai 2024(Fournie)
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  • Business France a organisé les Journées franco saoudiennes des transports ferroviaires et de la mobilité « French Saudi Rail & Mobility Days “ le 15 et 16 mai au Crown Plaza Digital City.
  • La première édition de ce séminaire a abordé divers sujets concernant les secteurs publics et privés, notamment la mobilité intelligente et la manière dont les grands projets du Royaume peuvent créer une nouvelle génération de mobilité, ainsi que les inno

RIYAD : Business France a organisé sous le patronage du Ministère des Transports et des Services Logistiques, de l'Investissement, du programme national de développement de l'industrie et de la logistique (NIDLP) et de la société saoudienne des transports ferroviaires (SAR)  et en collaboration avec l’ambassade de France à Riyad, un séminaire intitulé les Journées franco saoudiennes des transports ferroviaires et de la mobilité  « French Saudi Rail & Mobility Days “ le 15 et 16 mai au Crown Plaza Digital City.

D’importants représentants d’organismes et institutions gouvernementales étaient présentes à ce symposium notamment Dr. Rumeih Al Rumeih, Vice-Ministre des Transports et des Services Logistiques et Président de l'Autorité Générale des Transports en Arabie Saoudite, le PDG de NIDLP Sulaiman Al Mazroua, un représentant du ministère de l'industrie, et les responsables de la mise en œuvre des principaux projets ferroviaires dans le Royaume, tels que NEOM, Qiddiya et certaines entreprises responsables de projets d'autobus tels que SAPTCO et bien d’autres.  

Ce séminaire fait suite au protocole d’accord signé en mars 2022 entre les ministères des transports français et saoudien pour renforcer la coopération en matière ferroviaire, d'innovations et de nouveaux modes de transport et a permis la présence de vingt-cinq société françaises innovantes spécialisées dans l'ingénierie, l'exploitation, la maintenance et la transformation digitale des chemins de fer.

Les sociétés françaises, notamment Alstom, Keolis, Ratp-Dev, Egis et setec, ont rencontré lors de la première journée les décideurs et les entreprises saoudiennes spécialisées dans ce secteur et s'est achevée par des réunions bilatérales pour débattre des opportunités de coopération dans ce domaine.

Il convient de mentionner que certaines entreprises françaises sont déjà impliquées dans d’importants projets en Arabie saoudite depuis 2014, en particulier « RATP-DEV », présente dans plus de quinze pays considéré comme le premier opérateur de transport public au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et actuellement en œuvre à la réalisation de plusieurs projets importants tels que les métros de Riyad et d'AlUla.

Cette entreprise possède des années d'expérience qui correspondent parfaitement à la vision du Royaume et est bien équipée pour soutenir l'Arabie saoudite dans la conception de ces projets, en assurant leur bonne mise en œuvre dès le départ et d'un point de vue opérationnel.

RATP-DEV se concentre sur l'établissement de normes de sécurité élevées afin de garantir des services de transport sûrs et fiables, ainsi que sur la gestion et la restructuration des réseaux actuels conçues pour s'adapter au contexte de la Vision 2030 et s'engage également à contribuer au développement de villes durables, en donnant la priorité au transport équitable, à l'utilisation efficace des ressources, à l'inclusivité, à la vitalité et à l'intégration au sein des régions.

En collaboration avec la société française Alstom, la Saudi Railway Company « SAR » a présenté le premier train de passagers à hydrogène au monde en octobre de l'année dernière, ce qui représente une avancée technologique significative et l'engagement du Royaume en faveur du transport durable.

Le transport et la mobilité font partie des secteurs clés de Vision 2030 qui vise à développer de nouveaux moyens de transport innovants et respectueux de l'environnement et à tripler le réseau ferroviaire saoudien en ajoutant 8 000 kilomètres de nouvelles lignes de chemin de fer d'ici à 2030.

La première édition de ce séminaire a abordé divers sujets concernant les secteurs publics et privés, notamment la mobilité intelligente et la manière dont les grands projets du Royaume peuvent créer une nouvelle génération de mobilité, ainsi que les innovations dans le secteur des transports publics.

Il n'est pas surprenant que les entreprises françaises contribuent au développement de ce secteur dans le Royaume, d'autant plus que la France est un leader dans le secteur ferroviaire, avec des ventes s'élevant à 4 milliards d'euros.

La France se classe au troisième rang mondial dans l'industrie ferroviaire et concentre actuellement toute son attention sur la décarbonisation et la numérisation du secteur ferroviaire en tant que priorité du plan d'investissement 2030 de la France, avec un montant de 75 millions d'euros.