Un réseau de femmes tisse des liens commerciaux entre le Brésil et le monde arabe

Des membres du Grupo Mulheres do Brasil et de Wahi, le comité des femmes de la Chambre de commerce arabo-brésilienne, lors d'une table ronde à Sao Paulo. Le GMB a ouvert des succursales dans le monde arabe pour permettre aux femmes brésiliennes expatriées et aux femmes arabes de faire des affaires. (Fourni)
Des membres du Grupo Mulheres do Brasil et de Wahi, le comité des femmes de la Chambre de commerce arabo-brésilienne, lors d'une table ronde à Sao Paulo. Le GMB a ouvert des succursales dans le monde arabe pour permettre aux femmes brésiliennes expatriées et aux femmes arabes de faire des affaires. (Fourni)
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Publié le Vendredi 16 décembre 2022

Un réseau de femmes tisse des liens commerciaux entre le Brésil et le monde arabe

  • Grupo Mulheres do Brasil met en relation cent mille expatriées et entrepreneuses à travers vingt-cinq pays
  • Les nouvelles succursales aideront les femmes d'affaires arabes à étendre leurs réseaux et à stimuler le commerce avec le Brésil

SAO PAULO: S'installer dans un nouveau pays et naviguer dans une culture radicalement différente peut être extrêmement décourageant, surtout si vous ne parlez pas la langue locale et que vous avez besoin d'aide pour trouver du travail ou pour créer une entreprise.
C'est pourquoi Grupo Mulheres do Brasil («le groupe des femmes du Brésil», ou GMB) a récemment créé deux nouvelles antennes dans le monde arabe afin d'aider les Brésiliennes à rencontrer des compatriotes qui partagent leurs idées et à explorer les possibilités d'emploi, d'affaires et de vie sociale.
Ce réseau, lancé il y a neuf ans, a ouvert de nouvelles antennes dans la capitale égyptienne, Le Caire, ainsi que dans la capitale commerciale des Émirats arabes unis, Dubaï, en partenariat avec Wahi, le comité des femmes de la Chambre de commerce arabo-brésilienne.
Les organisateurs, qui mettent en relation cent mille participants dans vingt-cinq pays, affirment que les nouvelles antennes du GMB ne profiteront pas seulement aux Brésiliennes qui vivent dans le monde arabe, mais qu’elles aideront également les femmes d'affaires arabes à multiplier leurs propres réseaux et leurs opportunités commerciales.

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Le GMB est dirigé par Luiza Trajano. (Fourni)

Dirigé par Luiza Trajano, magnat brésilien de la vente au détail, le GMB est devenu un réseau mondial dont l'objectif est d'autonomiser les femmes grâce à l'éducation dans plusieurs domaines par le biais de la formation professionnelle, du tutorat, de l'esprit d'entreprise et d’un environnement de soutien mutuel.
Après avoir établi des succursales dans tout le Brésil, le GMB a commencé son expansion internationale en 2017, ouvrant des centres aux États-Unis ainsi qu’en Europe. Mme Trajano a eu l'idée de porter son réseau dans le monde arabe après une visite de l'Expo 2020 de Dubaï au mois de mars.
C'est au cours de cet événement que Luiza Trajano a rencontré plusieurs femmes d'affaires arabes et des Brésiliens qui vivaient au Moyen-Orient et qui désiraient tisser des liens, partager des contacts et échanger des expériences. Les organisateurs envisagent désormais de s'étendre à l'Arabie saoudite.
En référence à l'importante diaspora brésilienne, Lilian Leandro, directeur de l'expansion du GMB, déclare: «Notre objectif est d'étendre notre présence autant que possible afin de pouvoir poursuivre notre vision du changement social pour le Brésil – un pays qui s’étend au-delà de ses frontières.»

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Erica Miele, aromathérapeute brésilienne au Caire, est l'un des membres fondateurs de la nouvelle branche du GMB dans la capitale égyptienne. (Fourni)

«Les femmes qui vivent dans d'autres pays sont souvent confrontées à des problèmes émotionnels et à des conditions psychologiques éprouvantes.» Cela signifie que les réseaux tels que le GMB sont importants pour le confort et le bien-être des communautés d'expatriés, a-t-elle ajouté.
En outre, le réseau offre la possibilité de créer des passerelles commerciales entre une économie brésilienne en plein essor et les entreprises arabes qui cherchent à importer des produits, de l’expertise et des compétences brésiliennes ainsi qu’à exporter leurs propres produits.
Claudia Yazigi Haddad, l'une des directrices de Wahi, indique à Arab News: «Il y a des entrepreneuses dans les pays arabes qui veulent exporter au Brésil. Dans le même temps, on constate un intérêt croissant pour les produits brésiliens au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.»
Les produits de beauté et cosmétiques brésiliens sont particulièrement demandés en Égypte. Comme de nombreux expatriés brésiliens qui vivent au Caire, Ingrid Missi, 37 ans, travaille dans le secteur de la beauté.
«Beaucoup de femmes viennent du Brésil pour travailler temporairement comme manucures, coiffeuses et maquilleuses. Les Égyptiennes aiment prendre soin d'elles et elles apprécient le travail des professionnelles brésiliennes», explique-t-elle.
La rémunération de ces services est également beaucoup plus élevée qu'au Brésil, note Mme Missi.
D'autres Brésiliennes se sont installées en Égypte après avoir rencontré des Égyptiens en ligne. Toutefois, Mme Missi souligne que les différences de culture et la barrière de la langue peuvent souvent rendre les relations difficiles.

 

EN BREF

44%: ce chiffre représente la croissance du commerce entre le Brésil et les pays arabes en 2021, selon la Chambre de commerce brésilienne.

«Certaines femmes entament une relation sur Internet; elles viennent en Égypte et se marient avec un homme qu'elles ne connaissent pas très bien. Cela peut les mettre dans une situation à risque», fait-elle observer.
Ne sachant parler arabe ni anglais, démunies, de nombreuses Brésiliennes arrivées en Égypte, en quête de soutien, se tournent vers le réseau GMB.
Susy Da Silva, responsable de la nouvelle antenne du Caire, confie à Arab News que la formation linguistique est l'un des principaux programmes de l'organisation, mais que la promotion de l'indépendance financière constitue une préoccupation majeure.
Elle précise: «Nous prévoyons également d'apporter notre soutien aux femmes qui veulent devenir entrepreneuses. Nous leur offrirons des conseils sur la manière d'ouvrir légalement une entreprise ici et nous les aiderons tout au long du processus.»
Le GMB du Caire prévoit de mener une enquête auprès de la communauté brésilienne pour identifier les besoins et les préoccupations. «Nous pourrions également aider à insérer les femmes sur le marché du travail», ajoute Mme Da Silva.
Erica Miele, une aromathérapeute qui vit au Caire depuis 2019 et qui fait partie des fondateurs de la nouvelle branche du GMB, précise que l'un de leurs objectifs est d'établir un réseau d’entrepreneuses en intégrant les femmes brésiliennes à leurs communautés locales.

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Adrianna Kezh, au centre, entourée d'autres membres de la nouvelle branche du GMB à Dubaï. (Fourni)

«De cette façon, elles seront touchées par notre action – pas seulement elles, mais aussi les femmes égyptiennes avec lesquelles elles travaillent», poursuit-elle.
À Dubaï, la nouvelle branche du GMB s'adresse désormais à des centaines de Brésiliennes qui se sont installées aux Émirats arabes unis (EAU) pour travailler ou pour accompagner leurs maris.
Selon Adrianna Kezh, consultante juridique qui vit à Dubaï depuis 2006, la branche locale du GMB est composée de femmes qui vivent aux EAU depuis plusieurs années et qui «possèdent une connaissance approfondie de sa culture, de ses coutumes et de ses relations sociales et professionnelles».
«Nous connaissons certaines des difficultés rencontrées par les femmes ici et nous avons l'intention de lancer des projets qui peuvent leur être d’un grand profit et augmenter la participation des femmes sur le marché du travail ainsi que dans l'entrepreneuriat à Dubaï, dans des domaines comme la technologie, l'éducation, entre autres», déclare-t-elle.
Le commerce entre le Brésil et les pays arabes a augmenté de 44% en 2021, comme l’a indiqué cette année Tamer Mansour, directeur général de la Chambre de commerce brésilienne, à la chaîne de télévision CNBC Arabia. Le volume des seules exportations alimentaires a atteint un montant estimé à 14 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro), son plus haut niveau depuis 2012.
Selon Mansour, des rapports en janvier ont révélé que les échanges commerciaux entre le Brésil et les nations arabes pourraient encore augmenter cette année, de 2 à 4%.
Le volume des échanges entre l'Arabie saoudite et le Brésil a augmenté de 56% l'année dernière par rapport à 2020.
Au mois de juin, le Conseil des chambres saoudiennes a annoncé la participation du Royaume dans le Conseil des affaires saoudo-brésilien et la nomination des membres de son comité exécutif, dirigé par Michal ben Hathlin et ses deux adjoints, Waad Abou Nahyane et Badr al-Busais.

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Luiza Trajano, magnat brésilien de la vente au détail et fondatrice du GMB, a supervisé l'expansion du réseau, qui s'étend désormais au monde entier. (Fourni)

La sécurité alimentaire, la logistique aérienne et maritime, l'énergie, l'industrie et la défense sont considérées comme des domaines particulièrement porteurs pour la coopération future.
L'Égypte est actuellement le premier partenaire commercial du Brésil parmi les pays arabes, avec un volume d'échanges de près de 2,6 milliards de dollars.
Les milieux d'affaires brésiliens bénéficient d'opportunités d'investissement sur le marché égyptien dans les domaines du transport, des pièces détachées, des produits pharmaceutiques, de l'ingénierie et du textile. Les marchés d'urgence et les tendances en matière d'investissement incluent les énergies renouvelables.
Pour Mme Miele, soutenir l'esprit d'entreprise chez les femmes brésiliennes et arabes ne se résume pas à aider les expatriées à ouvrir des entreprises et à faire le lien avec les partenaires locaux.
«Il s'agit de promouvoir l’indépendance et l’autosuffisance», explique-t-elle, «mais aussi d'avoir une haute estime de soi, de se responsabiliser et d'avoir un sentiment d'appartenance».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.