Budget 2023: le ministère saoudien des Finances exhorte le secteur privé à renforcer sa participation à l’économie

Le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, s'est exprimé lors du Forum sur le budget pour l'année 2023, destiné à examiner les performances du gouvernement au cours de l'année 2022. (SPA)
Le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, s'est exprimé lors du Forum sur le budget pour l'année 2023, destiné à examiner les performances du gouvernement au cours de l'année 2022. (SPA)
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Publié le Lundi 12 décembre 2022

Budget 2023: le ministère saoudien des Finances exhorte le secteur privé à renforcer sa participation à l’économie

  • Le secteur privé stimule la croissance du Produit intérieur brut (PIB) de l'Arabie saoudite
  • 60% des Saoudiens sont âgés de moins de 30 ans et 41% de moins de 25 ans. Ces chiffres indiquent que le Royaume peut se doter d'éléments productifs

RIYAD: Le secteur privé stimule le produit intérieur brut de l'Arabie saoudite et l'aide à se doter d'une économie productive. Le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, s'est exprimé à ce sujet lors du Forum consacré au budget de l'année 2023, durant lequel les performances du gouvernement au cours de l'année 2022 ont été passées en revue.
Cet événement, qui s’étalait sur deux jours, a débuté le 11 décembre. Il réunissait trente représentants du gouvernement saoudien ainsi que des intervenants du secteur privé qui ont discuté de la portée des services fournis par le gouvernement sur les citoyens ainsi que sur le secteur privé. Les différents projets des entités présentes ont également été évoqués.
Par ailleurs, le ministre saoudien de l'Économie et de la Planification, Faisal Alibrahim, a souligné le rôle primordial que le secteur privé devait jouer sur le long terme. Ce secteur contribue selon lui de manière décisive au développement économique du Royaume.
Le ministre a rappelé que la population du Royaume était jeune: 60% des Saoudiens sont âgés de moins de 30 ans et 41% de moins de 25 ans. Ces chiffres indiquent que le Royaume peut se doter d'éléments productifs.
«Le budget public est plutôt indépendant. Mais, compte tenu des fluctuations des cours du pétrole, nous nous efforçons de maintenir une certaine stabilité en limitant les dépenses», a-t-il précisé.
Dans ce contexte, il a indiqué que l'Arabie saoudite avait réussi à maîtriser l'inflation en plafonnant les prix de l'énergie et en déboursant des dizaines de milliards de dollars pour compenser la vente de carburant par Saudi Aramco à un prix inférieur au prix du marché mondial.
«Nous avons converti le système d'équilibre budgétaire en système de viabilité budgétaire», a expliqué M. Al-Jadaan.
Dans le même ordre d'idées, le ministre saoudien de l'Économie et de la Planification a fait savoir que les recettes publiques qui proviennent du secteur non pétrolier ont couvert 40% des dépenses publiques à la fin de l'année 2021, alors que, auparavant, cette proportion ne dépassait pas le seuil de 10%.
Le président de la société Acwa Power, Mohammed Abunayyan, participait lui aussi au forum. Il a précisé que le Royaume disposait des énergies renouvelables les moins coûteuses au niveau mondial.
Si nous souhaitons promouvoir la production locale, nous devons donner au secteur privé les moyens d'agir. «C'est le conseil que j'ai à donner; c'est ce qui me passionne», a-t-il souligné.
«Le rôle du gouvernement consiste à faire des lois. Il nous appartient de mettre en œuvre ces lois et d'investir», a ajouté le président d'Acwa Power.
Au sujet du budget général, le président de la Saudi National Bank, Ammar al-Khudairy, estime que plusieurs facteurs contribuent au bien-être des citoyens et à l'amélioration du système économique du Royaume, parmi lesquels figurent la création d'emplois et la croissance des PME de 10%, selon lui.
Les secteurs public et privé doivent collaborer étroitement pour améliorer la situation des PME ainsi que celle de la production alimentaire et celle des boissons.
Selon M. Al-Khudairy, la Saudi National Bank jouera un rôle crucial dans ce processus.
Le ministre des Affaires municipales et rurales et du Logement, Majid al-Hogail, participait également au forum. Il a précisé que la stratégie du Royaume en matière de logement profite à 1,4 million de familles et que le nombre de citoyens qui ont acquis un logement correspond aux prévisions. Ce nombre atteindra 1% l'année prochaine, a-t-il ajouté.
M. Al-Hogail précise que son ministère a mis plus de trente mille habitations à la disposition des familles qui ont le plus besoin de logements. «Cette stratégie se poursuivra pour parvenir à soixante-dix mille habitations cette année et l'an prochain», a-t-il indiqué.
Six sessions ont été organisées au cours de la première journée du forum. Elles ont abordé les sujets suivants: la viabilité financière, les catalyseurs de la croissance économique, l'énergie durable, les services de base dans la perspective de la transformation nationale et le rôle des infrastructures ainsi que de la logistique dans la promotion du développement économique. Les participants se sont également penchés sur les thèmes de l'incidence des investissements sur la croissance économique et du renforcement de l'économie numérique par le biais de la technologie.
Cinq sessions de débat sont prévues au cours de la deuxième journée du forum. Elles porteront sur l'industrie nationale et sa capacité à affronter les risques, sur la promotion du commerce et son rôle dans l'économie, sur le tourisme et la culture en tant que facteurs de développement économique et sur la contribution du budget national à l'émancipation des femmes.
Ce forum intervient au moment où l'Arabie saoudite enregistre un excédent budgétaire exceptionnel qui a été salué par les gouverneurs du Royaume. Ils y voient un signe de «force et de durabilité» de l'économie qui améliorera considérablement la vie des citoyens.
Mercredi dernier, l'Arabie saoudite a annoncé un excédent budgétaire supérieur aux attentes pour l'année 2022 – 102 milliards de riyals saoudiens (SAR), soit 27,13 milliards de dollars (1 dollar = 0,95 euro). Ces chiffres dépassent de 12 milliards de SAR les prévisions précédemment établies.
Le Royaume a également revu à la hausse son produit intérieur brut (PIB). Cet indice est passé à 8,5% en 2022 alors qu’il était estimé à 7,5% en décembre 2021. Le budget préliminaire présenté à la fin du mois de septembre prévoyait une croissance de 8%.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


France: forte contraction de l'activité du secteur privé en novembre, selon l'indice PMI Flash

Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors du forum d'affaires trilatéral France-Italie-Allemagne à Paris, le 22 novembre 2024. Le Forum trilatéral, qui en est à sa sixième édition, réunit les associations professionnelles MEDEF, Confindustria et BDI des trois pays, qui représentent les secteurs industriels des plus grandes économies européennes. (AFP)
Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors du forum d'affaires trilatéral France-Italie-Allemagne à Paris, le 22 novembre 2024. Le Forum trilatéral, qui en est à sa sixième édition, réunit les associations professionnelles MEDEF, Confindustria et BDI des trois pays, qui représentent les secteurs industriels des plus grandes économies européennes. (AFP)
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  • "De très nombreuses entreprises interrogées ont imputé cette baisse de l'activité globale à la faiblesse de la demande" de la part des entreprises et des ménages, indique le communiqué
  • "Les données de l'enquête indiquent une accélération de la contraction, tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière en milieu de quatrième trimestre", soulignent S&P et HCOB

PARIS: L'activité du secteur privé français a enregistré en novembre sa plus forte contraction depuis janvier, avec un indice PMI Flash en recul pour le troisième mois consécutif, indiquent vendredi l'agence S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB), qui calculent cet indice.

Le PMI Flash s'est établi à 44,8 en novembre, au plus bas depuis dix mois, contre 48,1 en octobre.

"De très nombreuses entreprises interrogées ont imputé cette baisse de l'activité globale à la faiblesse de la demande" de la part des entreprises et des ménages, indique le communiqué.

"Les données de l'enquête indiquent une accélération de la contraction, tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière en milieu de quatrième trimestre", soulignent S&P et HCOB.

La production a ainsi "fortement baissé" dans le secteur manufacturier, avec un taux de contraction le plus élevé depuis décembre 2023. Les fabricants attribuent cette baisse de l’activité à plusieurs facteurs, dont la faiblesse des secteurs automobile, cosmétique et du BTP, ainsi qu’une conjoncture morose sur les marchés étrangers.

"Les prestataires de services ont quant à eux mentionné un manque de visibilité économique et politique, se traduisant par une plus grande réticence des clients à engager des dépenses". L'activité "a ainsi enregistré son plus fort recul depuis janvier dernier" dans les services.

Le volume des nouvelles affaires s'est lui aussi contracté en novembre, une baisse qui est "la plus marquée depuis quatre ans". Cette tendance "reflète principalement une forte diminution des nouvelles commandes dans l’industrie manufacturière".

Le recul global des ventes "s’explique également par un très fort repli de la demande étrangère, les tensions géopolitiques et l’affaiblissement de la demande en provenance des Etats-Unis", qui ont entraîné "la plus forte contraction des nouvelles affaires à l’export depuis mai 2020".

Les perspectives d’activité pour les douze prochains mois "sont orientées à la baisse pour la première fois depuis mai 2020" dans le secteur privé en novembre, car de nombreuses entreprises craignent que la faiblesse prolongée de la demande soit synonyme d'une contraction de l'activité au cours de 2025.

Les répondants à cette enquête expliquent leur pessimisme par "le climat d’incertitude actuel, engendré notamment par la morosité de la conjoncture économique", et "par la fermeture d’entreprises et la faiblesse des secteurs de l’automobile et du BTP".

S&P et HCOB relèvent toutefois "une tendance favorable" sur un point: "l'emploi est reparti à la hausse", avec un taux de création de postes à un plus haut depuis six mois, "exclusivement" dû à une augmentation des effectifs dans les services.


450 000 emplois dans le secteur saoudien du divertissement d'ici 2030, selon le ministère de l'Investissement

La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume. (Shutterstock)
La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume. (Shutterstock)
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  • L'Arabie saoudite a délivré 34 permis d'investissement dans l'industrie du divertissement au cours du troisième trimestre de l'année
  • La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire la dépendance du pays aux revenus du pétrole brut

RIYAD: Le secteur du divertissement en Arabie saoudite devrait créer 450 000 emplois et pourrait contribuer à hauteur de 4,2% au produit intérieur brut du pays d'ici à 2030, selon un nouveau rapport.

Dans son dernier communiqué, le ministère de l'Investissement du Royaume indique que l'Arabie saoudite a délivré 34 permis d'investissement dans l'industrie du divertissement au cours du troisième trimestre de l'année, ce qui représente une augmentation de 13% par rapport aux trois mois précédents.

Le ministère a ajouté que le nombre total de permis d'investissement délivrés dans le secteur du divertissement entre 2020 et la fin du troisième trimestre s'élevait à 303.

«Conformément à l’initiative saoudienne Vision 2030, l'Arabie saoudite vise à diversifier son économie et à améliorer la qualité de vie en promouvant le tourisme et la culture saoudienne à l'échelle internationale pour attirer les visiteurs. Le secteur du divertissement est un pilier crucial pour atteindre ces objectifs ambitieux, en se concentrant sur l'amélioration de la qualité de vie à travers diverses activités culturelles et de divertissement», a déclaré le ministère de l'Investissement.

La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire la dépendance du pays aux revenus du pétrole brut, qui dure depuis des décennies.

En 2016, l'Arabie saoudite a créé l'Autorité générale pour le divertissement en vue de stimuler l'industrie du divertissement et des loisirs. Depuis, le Royaume a connu des développements notables, notamment la réouverture de salles de cinéma en 2018.

Selon le rapport, l'Arabie saoudite a délivré 2 189 permis dans le secteur du divertissement au cours des cinq dernières années.

Le Royaume a également accueilli 26 000 événements au cours des cinq dernières années, attirant plus de 75 millions de participants.

Le ministère a ajouté que l'essor du secteur du divertissement catalysait également la croissance du secteur du tourisme dans le Royaume.

Le rapport indique que le nombre de touristes entrants dans l'industrie du divertissement a atteint 6,2 millions en 2023, ce qui représente une augmentation de 153,3% par rapport à 2022.

Les dépenses des touristes entrants dans l'industrie du divertissement ont atteint 4 milliards de riyals saoudiens (1,07 milliard de dollars; 1 dollar = 0,95 euro) en 2023, soit une augmentation de 29,03% par rapport à l'année précédente.

«Le secteur du divertissement est un domaine vital et dynamique du Royaume, agissant comme un catalyseur pour le secteur du tourisme. En accueillant divers événements et activités, il stimule le tourisme et attire les visiteurs, ce qui se traduit par une augmentation des dépenses touristiques et un renforcement de l'économie locale», a déclaré le ministère de l'Investissement.

En 2023, le secteur du divertissement a attiré 35 millions de touristes locaux, soit une augmentation de 17% par rapport à 2022.

Les dépenses des touristes locaux en 2023 étaient de 4,7 millions de riyals saoudiens, ce qui représente une baisse marginale de 8,5% par rapport à l'année précédente.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Black Friday, moment privilégié pour les cadeaux de Noël, réjouit les e-commerçants et désespère les indépendants

Un piéton passe devant un magasin lors du Black Friday à Paris, le 25 novembre 2022. (AFP)
Un piéton passe devant un magasin lors du Black Friday à Paris, le 25 novembre 2022. (AFP)
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  • Une nouvelle opportunité pour faire ses achats de Noël avant l'heure, que saisiront "près de 60% des consommateurs français" cette année, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG)

PARIS: Dépassé, le lèche-vitrine des boutiques enguirlandées de Noël? Faire ses cadeaux durant le Black Friday séduit désormais les consommateurs, une tendance mettant au défi logistique les acteurs de la vente en ligne, et désespérant les commerces indépendants.

Loriane, 26 ans, achète ses cadeaux de Noël pendant le Black Friday car "les offres sont plus intéressantes, ça permet de faire de plus beaux cadeaux", justifie auprès de l'AFP la jeune femme, qui travaille au ministère de l’Intérieur. Pareil pour Marlène, 53 ans, salariée d'Orange, qui recherche "les meilleures offres". Son collègue Julien, 42 ans, confirme : "En boutique l’année dernière, les gens se pressaient plus pour le Black Friday qu'à Noël".

Né aux États-Unis, le Black Friday a été introduit en France par Amazon "il y a à peu près 15 ans", rappelle à l’AFP Frédéric Duval, le directeur général d'Amazon.fr.

Une nouvelle opportunité pour faire ses achats de Noël avant l'heure, que saisiront "près de 60% des consommateurs français" cette année, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG).

Les consommateurs plébiscitent le "large choix de produits, les prix bas et la livraison rapide", selon M. Duval.

Cet événement commercial est toujours lancé le vendredi après Thanksgiving, et se tiendra cette année le 29 novembre.

- Black Month -

"Aujourd’hui, le plus gros mois pour la consommation, c’est novembre" plutôt que décembre, abonde Marc Lolivier, délégué général de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), qui juge auprès de l'AFP que ce phénomène "a cinq, six ans".

Evénement devenu phare de la vente en ligne, le Black Friday oblige les logisticiens à s'adapter pour faire face à l'afflux colossal de colis.

A titre d'exemple, en 2022, sur la semaine qui a suivi le Black Friday, La Poste avait livré 13,7 millions de colis. Elle en attend "16 millions en 2024", chiffre Jean-Yves Gras, le directeur général de Colissimo.

Certains entrepôts passent dès le mois de novembre "en trois-huit, sept jours sur sept, le dimanche et la nuit", comme à Cdiscount, décrit à l'AFP son PDG Thomas Métivier.

Les équipes sont massivement reforcées: Amazon recrute ainsi 8.000 saisonniers pour novembre-décembre.

Le défi est également technologique, comme pour Cdiscount, dont le site est visité par 10 millions de clients ce jour-là, contre 17 millions par mois en temps normal. "De loin la plus grosse journée de l’année en termes de trafic et d’achats", ce qui conduit les équipes à réaliser des crash-tests pour éprouver la robustesse de leur site internet, raconte M. Métivier.

Au fil des ans, le Black Friday est devenu une "Black Month", constate Quentin Benault, directeur général délégué de Mondial Relay, qui explique que les commerçants proposent des promotions dès le début du mois de novembre. Un soulagement pour les acteurs de l'e-commerce, car cela leur permet de lisser la charge logistique sur un mois plutôt qu'un seul jour.

- "Ça tue le commerce" -

Mais le Black Friday ne fait pas que des heureux. L’Union des Fabricants (Unifab), qui défend la propriété intellectuelle des industriels, alerte : cette période marquée par une profusion de colis en circulation "est une aubaine pour les contrefacteurs", leurs produits passant plus facilement entre les gouttes des contrôles.

"Plus de 8 millions de jeux et de jouets de contrefaçon ont été saisis par les douanes en 2023, la majorité au moment du Black Friday", rappelle sa directrice générale Delphine Sarfati-Sobreira à l'AFP.

Le Black Friday "tue la notion du commerce", déplore aussi Thibaut Ringo, directeur général d'Altermundi, un réseau de boutiques prônant une consommation responsable. "Le consommateur n’attend qu’une chose : qu'on fasse des remises mais nous, les commerçants indépendants, on ne peut pas s'aligner", se désole-t-il.

La Confédération des commerçants de France s'indigne, elle aussi, et met en garde contre des remises "pouvant être basées sur des prix de référence artificiels" et "des stocks spécifiques de moindre qualité proposés à prix cassés". Contre cette "concurrence déloyale", elle appelle à "mieux protéger [les] petits commerçants, qui font vivre [les différents] territoires".