Covid: deux nouveaux vaccins autorisés en rappel par la HAS

Ces vaccins, fabriqués par Pfizer BioNtech et Moderna, restent recommandés "préférentiellement" pour un rappel, a précisé la HAS. Mais "pour ceux qui ne pourraient ou ne (les) voudraient pas", les vaccins Sanofi et Novavax sont désormais accessibles. (Photo, AFP)
Ces vaccins, fabriqués par Pfizer BioNtech et Moderna, restent recommandés "préférentiellement" pour un rappel, a précisé la HAS. Mais "pour ceux qui ne pourraient ou ne (les) voudraient pas", les vaccins Sanofi et Novavax sont désormais accessibles. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 08 décembre 2022

Covid: deux nouveaux vaccins autorisés en rappel par la HAS

  • La HAS, appelée à se prononcer sur trois vaccins contre la Covid-19 avec une autre technologie que l'ARN messager, en a autorisé deux en rappel
  • Jusqu'alors, seuls des vaccins à ARN adaptés au variant Omicron, dits bivalents, sont utilisés en rappel pour la campagne vaccinale de cet automne

PARIS: La Haute autorité de santé a donné jeudi son feu vert à deux nouveaux vaccins anti-Covid pour un rappel et insisté sur l'importance d'une nouvelle dose sans tarder, en priorité pour les plus à risque, leurs proches et les soignants.

La HAS, appelée à se prononcer sur trois vaccins contre la Covid-19 avec une autre technologie que l'ARN messager, en a autorisé deux en rappel, ceux de Sanofi et de Novavax, et a écarté, pour le moment, celui de Valneva, selon un communiqué.

Jusqu'alors, seuls des vaccins à ARN adaptés au variant Omicron, dits bivalents, sont utilisés en rappel pour la campagne vaccinale de cet automne.

Ces vaccins, fabriqués par Pfizer BioNtech et Moderna, restent recommandés "préférentiellement" pour un rappel, a précisé la HAS. Mais "pour ceux qui ne pourraient ou ne (les) voudraient pas", les vaccins Sanofi et Novavax sont désormais accessibles.

Pour le vaccin de Sanofi, la HAS a évoqué de premières données, immunologiques, suggérant "une efficacité au moins équivalente à celle des vaccins actuellement recommandés contre le variant Omicron BA.4/5".

Celui de Novavax, déjà autorisé pour les primo-vaccinations des adultes, est donc désormais aussi accessible en rappel.

Le vaccin de Valneva n'a pas obtenu de feu vert, à ce stade, en primo-vaccination, notamment par manque de données d'efficacité clinique avec les variants actuels, a précisé à la presse Élisabeth Bouvet, de la commission technique des vaccinations.

"Alors que l'épidémie repart à la hausse, beaucoup unissent leurs voix pour insister sur l'importance de la vaccination et des gestes barrières", a observé la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec, ajoutant que "le système de santé doit être préservé pour pouvoir soigner tout le monde".

Le nombre de rappels anti-Covid n'étant "pas au niveau pour protéger les plus à risque", Dominique Le Guludec a jugé "fondamental que les personnes fragiles, leur entourage, les soignants" fassent un rappel "maintenant, en particulier avant Noël en famille".

Cette recommandation "n'empêche pas l'ouverture plus large" de la vaccination de rappel, et "ceux qui le souhaitent pourront le faire", a déclaré la présidente de la HAS.

Le ministre de la Santé, François Braun, doit s'exprimer vendredi, a-t-elle noté, laissant entendre qu'il pourrait communiquer sur l'ouverture du rappel à l'ensemble de la population.

Interrogée sur la vaccination des soignants, Dominique Le Gudulec a déclaré que la HAS est "au travail" pour répondre à la saisine de François Braun sur "les obligations vaccinales des soignants" globalement, "pas sur la réintégration" de non vaccinés.

Le Comité national consultatif d'éthique a, lui, été saisi "sur la définition de critères éthiques relatifs à la mise en place ou non d’une obligation vaccinale en général des personnels soignants et des personnels exerçant dans le secteur sanitaire et médico-social". Il rendra son avis en avril 2023, a-t-on précisé au CCNE.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.