Le département d'État américain menace de prendre des mesures contre l'Iran la veille de l'anniversaire des manifestations

Dans cette photo prise le 10 novembre 2020, le secrétaire d'État Mike Pompeo s'exprime lors d'un entretien avec les médias au Département d'État à Washington (AP)
Dans cette photo prise le 10 novembre 2020, le secrétaire d'État Mike Pompeo s'exprime lors d'un entretien avec les médias au Département d'État à Washington (AP)
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Publié le Lundi 16 novembre 2020

Le département d'État américain menace de prendre des mesures contre l'Iran la veille de l'anniversaire des manifestations

  • Les manifestations ont déferlé sur près de 200 villes iraniennes le 15 novembre 2019 et la semaine d'après
  • « En agissant de la sorte, le régime iranien a une fois de plus révélé son vrai visage et a perdu toute légitimité aux yeux du peuple iranien »

LONDRES : Les Etats-Unis ont menacé dimanche de prendre de nouvelles mesures contre les « responsables de la répression » en Iran dans une déclaration qui marque l’anniversaire des manifestations contre le gouvernement.

Le 15 novembre 2019, des manifestants iraniens ont envahi les rues pour dénoncer la hausse des prix du carburant. Les manifestations ont déferlé ainsi sur près de 200 villes à travers l'Iran avant que le gouvernement ne les réprime brutalement, souvent à coups de balles réelles, faisant des centaines de morts.

A la veille d'une visite au Moyen-Orient, le secrétaire d'Etat Mike Pompeo a qualifié les manifestants de « courageux ». Il a accusé le régime iranien d’avoir « dilapidé les richesses de son peuple dans le financement du terrorisme à l'étranger et dans l'oppression en Iran ».

« Pendant que les manifestants exerçaient leurs droits à la liberté d'expression, le régime a répondu par son idéologie radicale de violence et de terreur aveugle », affirme M. Pompeo.

« En agissant de la sorte, le régime iranien a une fois de plus révélé son vrai visage et a perdu toute légitimité aux yeux du peuple iranien ».

« Le régime a assassiné pas moins de 1 500 Iraniens, dont au moins 23 enfants », selon M. Pompeo.

La déclaration souligne que le régime iranien poursuit ses actes de « terreur » jusqu'à ce jour, et qu'il viole les lois du pays et fait fi de ses obligations internationales concernant les droits du peuple iranien.

« Le monde devrait comprendre que dans un régime aussi maléfique, il n'y a pas de gens modérés à qui on peut accorder du pouvoir ; il n'y a que des fonctionnaires qui défendent cette machine de cruauté et qui cherchent à en profiter », selon M. Pompeo. Il a également exhorté le régime iranien à libérer tous les prisonniers politiques et les prisonniers d'opinion, et a menacé de prendre encore plus d’actions contre le régime.

« Les Etats-Unis continueront à promouvoir la responsabilisation en annonçant, au cours de cette semaine, de nouvelles actions contre les responsables de la répression en vue de rendre justice au peuple iranien, qui est la plus grande victime de la République islamique d'Iran ».

En effet, les manifestations ont fait ressortir la situation économique dramatique de l'Iran.

L'administration de Donald Trump a renforcé les sanctions contre le régime afin de contraindre Téhéran à changer son comportement.

L'Iran a financé et formé des factions déstabilisatrices dans des pays comme l'Irak, le Yémen et la Syrie et a accéléré son programme de missiles balistiques.

Ce pays est également accusé d'avoir mené des attaques de missiles et de drones contre l'Arabie saoudite.

M. Pompeo se rendra au Royaume cette semaine dans le cadre d'une tournée où il rencontrera les alliés régionaux des États-Unis, dont les Émirats arabes unis et Israël.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Un nouveau programme pour renforcer les compétences technologiques des dirigeants saoudiens

Le programme d'études couvre des domaines clés tels que l'intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité et la transformation numérique, des domaines de plus en plus demandés. (SPA)
Le programme d'études couvre des domaines clés tels que l'intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité et la transformation numérique, des domaines de plus en plus demandés. (SPA)
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  • Le programme d'études couvre des domaines clés tels que l'intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité et la transformation numérique.
  • La Tuwaiq Academy cherche à développer un leadership national dans les technologies modernes grâce à des programmes professionnels et à des bootcamps.

RIYAD : d'après l'agence de presse saoudienne, la Tuwaiq Academy a lancé le programme Future Tech Leaders, un cours de six mois conçu pour améliorer les compétences techniques des professionnels occupant des postes de direction.

Parrainé par le Programme national de développement technologique et le ministère des Communications et des Technologies de l'information, ce programme est mené en partenariat avec l'université de Californie à Berkeley. 

Il utilise une approche d'apprentissage pratique pour doter les PDG et les responsables informatiques des compétences nécessaires pour suivre le rythme des technologies émergentes, d'après la SPA.

Le programme d'études couvre des domaines clés tels que l'intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité et la transformation numérique, des domaines de plus en plus demandés.

La Tuwaiq Academy cherche à développer un leadership national dans les technologies modernes grâce à des programmes professionnels et à des bootcamps.

Elle s'associe à des leaders mondiaux tels qu'Apple, Meta, Microsoft et l'université Stanford pour former des professionnels qualifiés dans divers secteurs.

L'académie propose également des programmes supplémentaires pour différents groupes d'âge, disponibles sur le site tuwaiq.edu.sa.

Cette initiative vise à combler l'écart entre l'évolution rapide des technologies modernes et les besoins du marché du travail.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Au Caire, le président français déclare que le Hamas ne devait pas participer à la gouvernance de la ville de Gaza

Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec le président égyptien au palais présidentiel du Caire, le 7 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / POOL / AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec le président égyptien au palais présidentiel du Caire, le 7 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / POOL / AFP)
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  • Le président français Emmanuel Macron a affirmé que le mouvement islamiste palestinien Hamas « ne devait avoir aucune part » dans la gouvernance de la bande de Gaza.
  • Il a exprimé son opposition à « toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie ».

LE CAIRE : Lundi, au Caire, le président français Emmanuel Macron a affirmé que le mouvement islamiste palestinien Hamas « ne devait avoir aucune part » dans la gouvernance de la bande de Gaza, et a dit par ailleurs son opposition à « toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie ».

Accompagné de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a réitéré son « plein soutien au plan de reconstruction pour Gaza » endossé par la Ligue arabe.

« Je salue ici le travail crucial de l'Égypte sur ce plan, qui offre une voie réaliste à la reconstruction de Gaza et qui doit aussi ouvrir la voie à une nouvelle gouvernance palestinienne dans l'enclave, dirigée par l'Autorité palestinienne », a-t-il ajouté.

« Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël », a-t-il poursuivi.

Le président français a également affirmé s'opposer « fermement aux déplacements de populations et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie ».

« Il s'agirait d'une violation du droit international, d'une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d'Israël », a-t-il déclaré.


Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a mis l'accent sur la cause palestinienne lors de sa rencontre avec son homologue israélien

Cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis (R) recevant son homologue israélien, Gideon Saar, à Abou Dhabi dimanche. (X : @OFMUAE)
Cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis (R) recevant son homologue israélien, Gideon Saar, à Abou Dhabi dimanche. (X : @OFMUAE)
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  • Le cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan a souligné la nécessité de mettre fin à "l'aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza".
  • Cette réunion intervient alors qu'Israël continue d'intensifier ses opérations à Gaza.

DUBAI/RIYADH : Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a insisté dimanche sur la nécessité d'un cessez-le-feu dans le conflit de Gaza lors d'une réunion à Abou Dhabi avec son homologue israélien, a déclaré le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis dans un communiqué.

Le cheikh Abdullah bin Zayed Al-Nahyan, qui est également vice-premier ministre des Émirats arabes unis, et le ministre israélien des affaires étrangères Gideon Saar ont discuté de "l'aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza" et des efforts déployés pour parvenir à un cessez-le-feu, selon le communiqué publié sur le site Web du ministère.

Saeed Mubarak Al-Hajeri, ministre adjoint des Émirats arabes unis chargé des affaires économiques et commerciales, et Mohamed Mahmoud Al-Khaja, ambassadeur des Émirats arabes unis en Israël, ont assisté à la réunion.

Saar a écrit sur la plateforme X qu'il s'agissait de sa deuxième rencontre avec le cheikh Abdullah.

Les Émirats arabes unis et Israël ont établi des relations en 2020 dans le cadre des accords d'Abraham négociés par les États-Unis. Mais il y a eu peu de contacts bilatéraux depuis le début de la guerre de Gaza en octobre 2023, après les attaques du Hamas contre Israël.

"Le cheikh Abdullah a souligné la priorité d'œuvrer en faveur d'un cessez-le-feu et de la libération des otages, ainsi que l'importance d'éviter une nouvelle escalade du conflit dans la région", indique le communiqué.

Le cheikh Abdallah a également "réitéré le besoin urgent d'avancer un horizon politique sérieux pour la reprise des négociations afin de parvenir à une paix globale basée sur la solution des deux États", ajoute le communiqué.

"Il a réaffirmé la position fraternelle et historique de longue date des Émirats arabes unis en faveur du peuple palestinien, soulignant l'engagement inébranlable du pays à soutenir le peuple palestinien et son droit à l'autodétermination.

Le ministre des affaires étrangères des Émirats arabes unis a en outre "souligné l'importance de mettre fin à l'extrémisme, aux tensions croissantes et à la violence dans la région".

La réunion a eu lieu alors qu'Israël continue de pilonner Gaza, détruisant des maisons et tuant davantage de civils lorsqu'il a repris son offensive militaire le mois dernier, après avoir ignoré une trêve que les États-Unis avaient aidé à négocier.

Selon le dernier décompte du ministère de la santé du territoire dirigé par le Hamas, plus de 1 330 personnes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a repris l'offensive.

Le nombre total de morts depuis le début de la guerre s'élève désormais à 50 695, selon le ministère.

La guerre a commencé lorsque des militants du Hamas ont attaqué Israël le 7 octobre 2023, tuant environ 1 200 personnes et en prenant 251 en otage. Cinquante-neuf otages sont toujours détenus à Gaza, dont 24 seraient encore en vie.

Parmi les dernières victimes du ciblage délibéré des civils par Israël figurent 15 médecins du Croissant-Rouge, dont les corps ont été retrouvés une semaine seulement après l'incident au cours duquel ils ont été tués. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com