Les auteurs français de BD veulent sortir des clichés sur les Amérindiens

Dans cette photo d'archive prise le 17 novembre 2022, l'artiste de bande dessinée français Neyef -Romain Maufront- pose lors d'une séance photo à Paris. Les artistes de bande dessinée ne veulent plus aujourd'hui présenter les Amérindiens comme des personnages secondaires. (Photo par Joel Saget / AFP)
Dans cette photo d'archive prise le 17 novembre 2022, l'artiste de bande dessinée français Neyef -Romain Maufront- pose lors d'une séance photo à Paris. Les artistes de bande dessinée ne veulent plus aujourd'hui présenter les Amérindiens comme des personnages secondaires. (Photo par Joel Saget / AFP)
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Publié le Samedi 03 décembre 2022

Les auteurs français de BD veulent sortir des clichés sur les Amérindiens

  • «Le western, en BD, reste trop souvent centré sur les colons, les cow-boys, en oubliant le point de vue de ceux qui habitaient le continent bien avant», explique l'auteur de BD Tiburce Oger
  • Adoptant un autre regard, «Indians! L'Ombre noire de l'homme blanc» est paru en novembre aux éditions de Grand Angle

PARIS : Si la bande dessinée franco-belge s'est toujours passionnée pour le western, ses auteurs aujourd'hui tâchent de sortir des clichés sur les Amérindiens, qu'ils ne veulent plus présenter comme des personnages secondaires.

Dans le Far West de Lucky Luke, du Belge Morris, les autochtones étaient des faire-valoir. Le Suisse Derib fut l'un des premiers à se passionner pour ces civilisations, créant un personnage enfantin, Yakari, et un autre, adulte, un trappeur qui se fond dans cette culture, Buddy Longway. La série Blueberry traita aussi des «guerres indiennes», entre autres sujets.

Mais «le western, en BD, reste trop souvent centré sur les colons, les cow-boys, en oubliant le point de vue de ceux qui habitaient le continent bien avant», explique à l'AFP l'auteur de BD Tiburce Oger.

La conquête de l'Ouest était le sujet de «Go West Young Man», album de 2021 pour lequel le scénariste avait réuni 15 dessinateurs.

Adoptant un autre regard, «Indians! L'Ombre noire de l'homme blanc» est paru en novembre aux éditions de Grand Angle.

«C'est le cri que poussent les colons dans les films de John Wayne, dans les scènes où ils sont attaqués. On a voulu montrer l'envers du décor», dit-il.

- «Envie d'approfondir» -

Seize dessinateurs ont leur nom sur la couverture, dont Derib qui illustre l'année 1869. Les autres histoires s'étalent de 1540 à 1922.

«Ces formats courts pourraient donner lieu chacun à 50 pages d'album. Ce qui m'intéresse, c'est de donner envie d'approfondir cette histoire qui reste largement méconnue», indique Tiburce Oger.

C'est le parti aussi d'un auteur, Patrick Prugne, qui a sorti en octobre le sixième tome de ses «sagas indiennes»: «Pocahontas» (éditions Daniel Maghen).

Cette princesse de la tribu des Powhatans, dans l'actuelle Virginie, est passée à la postérité grâce aux récits d'un colon anglais, John Smith. Leur véracité est douteuse mais ils ont alimenté un mythe, jusqu'au célèbre dessin animé Walt Disney en 1995.

Lui tente de revenir à une histoire plus plausible de cette héroïne, tout en reconnaissant sa dette à ceux qui l'ont transmise depuis quatre siècles, même déformée.

«C'est peut-être un bien, car sans ce coup de projecteur sur une histoire d'amour exotique, nos regards ne se seraient pas autant attardés sur cette colonisation brutale de l'Amérique du Nord», écrit l'auteur dans une postface à l'album.

- «Loin de la civilisation» –

Face à cet artiste reconnu pour la qualité de ses aquarelles, c'est un autre style qu'adopte le jeune Neyef. Lui a une esthétique plus proche du manga.

Mais même objectif: mettre en lumière l'histoire des Amérindiens dans sa fiction «Hoka Hey!» (éditions rue de Sèvres, Label 619), sortie fin octobre. Elle raconte l'histoire d'un garçon Lakota, assimilé par un pasteur, qui part à travers l'Ouest.

«Le western, c'est un genre qui m'a toujours intéressé, mais où j'ai toujours préféré les natifs aux cow-boys», affirme l'auteur. «Je me suis documenté et j'ai été marqué par une biographie de Sitting Bull, par Farid Ameur. Je ne voulais pas travestir la culture des Lakotas».

Le scénario laisse une grande place à une violence qui est le fait de tous, dans ces grandes plaines où peu sont venus faire régner l'ordre.

«On est, là, très loin de la civilisation», souligne Neyef. «Tout ce qui restait aux natifs, quand ils avaient respecté les règles et les traités que les colons finissaient par piétiner, c'était de se rebeller».


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La marque de luxe égyptienne Okhtein ouvre une boutique à Dubaï en prévision de son ouverture en Arabie saoudite

Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
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  • La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025

DUBAÏ: La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025.

Fondée par les sœurs Aya et Mounaz Abdel Raouf, Okhtein allie l'art du Moyen-Orient à l'attrait de la mode mondiale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Aya a expliqué à Arab News la décision d'ouvrir à Dubaï: "Dubaï est la plaque tournante de la mode au Moyen-Orient et est facilement accessible aux clients internationaux. C'est une ville clé de la scène de la mode dans la région du CCG et elle occupe une place particulière pour nous".

Mounaz a déclaré que les éléments de conception caractéristiques d'Okhtein, tels que le placage d'or, les cristaux et les embellissements Swarovski, correspondent à la préférence de la clientèle du Golfe pour les pièces détaillées et opulentes. Cet élément "bling" est quelque chose que nos clients apprécient vraiment", a-t-elle déclaré.

Après l'ouverture de la boutique de Dubaï, Okhtein prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant une boutique dans le Kingdom Mall de Riyad, prévue pour le début de l'année 2025. Mounaz a décrit le marché saoudien comme une "étape naturelle".

"Le marché du luxe en Arabie saoudite représente une énorme opportunité. Il s'agit d'un marché important et en pleine croissance, avec une clientèle qui connaît bien notre marque. De nombreux clients saoudiens achètent déjà chez nous lorsqu'ils visitent l'Égypte, nous sommes donc convaincues que nous serons accueillies à bras ouverts", a déclaré Mounaz.

Aya s'est exprimée sur la présence internationale croissante d'Okhtein: "Nous sommes honorées de cette reconnaissance internationale, qui nous fait pousser la marque encore plus loin. C'est à la fois un sentiment de joie et d'humilité".

"Nous nous sommes engagées à montrer au monde le rêve du luxe arabe, et bien que nous ayons parcouru un long chemin, il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté.

L'un des moments les plus marquants pour les sœurs a été lorsque la mannequin américaine Gigi Hadid a montré les sacs Okhtein sur les réseaux sociaux.

"Elle a stylisé trois de nos sacs d'une manière très cool et inattendue. Gigi est la fusion parfaite des influences arabes et internationales, et son style et sa personnalité ont rendu ce moment encore plus spécial pour nous. Voir nos sacs sur elle était vraiment excitant", a déclaré Mounaz.

La marque a également collaboré avec la marque de luxe française Balmain pour sa collection printemps/été 2023, créant un bustier à partir de résine usée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com