Mondial: le dernier billet des 1/8 pour la Suisse qui élimine la Serbie

Les joueurs suisses célèbrent leur victoire face à la Serbie 3-2 et la qualification pour le prochain tour du tournoi, au stade 974 de Doha, le 2 décembre 2022. (Photo, AFP)
Les joueurs suisses célèbrent leur victoire face à la Serbie 3-2 et la qualification pour le prochain tour du tournoi, au stade 974 de Doha, le 2 décembre 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 03 décembre 2022

Mondial: le dernier billet des 1/8 pour la Suisse qui élimine la Serbie

Les joueurs suisses célèbrent leur victoire face à la Serbie 3-2 et la qualification pour le prochain tour du tournoi, au stade 974 de Doha, le 2 décembre 2022. (Photo, AFP)
  • La Suisse termine deuxième du groupe G et sera opposée au Portugal, premier du groupe H, mardi (20h00). La Nati accède aux huitièmes de finale de la Coupe du monde pour la troisième fois d'affilée
  • Les dernières minutes de la rencontre ont été tendues, notamment lors d'une échauffourée entre dans le temps additionnel entre Xhaka et Milenkovic, tous les deux avertis (90+5)

DOHA: La Suisse a validé le dernier billet pour les huitièmes de finale du Mondial en battant et éliminant la Serbie (3-2) comme en 2018, au terme d'une rencontre spectaculaire et tendue, vendredi à Doha.

La Suisse termine deuxième du groupe G et sera opposée au Portugal, premier du groupe H, mardi (20h00). La Nati accède aux huitièmes de finale de la Coupe du monde pour la troisième fois d'affilée.

Dans une ambiance surchauffée à large majorité serbe, la rencontre a débuté pied au plancher, avec une première occasion suisse quelques secondes seulement après le coup d'envoi, Breel Embolo puis Granit Xhaka échouant tour à tour sur Vanja Milinkovic-Savic, le gardien du Torino.

Les Serbes, à leur tour, se sont montrés dangereux à la 5e minute, lorsqu'une frappe d'Andrija Zivkovic a frappé le poteau du but de Gregor Kobel (11e).

Ce sont pourtant les Suisses qui ont ouvert la marque, à la suite d'un débordement et d'un centre de Ricardo Rodriguez côté gauche, Sow a glissé côté pour Xherdan Shaqiri dont la frappe du gauche, lègèrement déviée par Pavlovic, a trompé Milinkovic-Savic (20e).

Alerte et indécise, la rencontre annonçait une suite passionnante, impression rapidement confirmée par l'égalisation d'Akleksandar Mitrovic, sur un bijou d'ouverture du maître gaucher Dusan Tadic: l'attaquant de Fulham a devancé Manuel Akanji et placé une superbe tête décroisée hors de portée de Kobel (27e).

Après un beau sauvetage de Pavlovic dans les pieds de Shaqiri qui filait seul au but (33e), l'attaquant de la Juventus Dusan Vlahovic a donné l'avantage aux Serbes, d'un tir croisé dans la surface après un nouveau service de Tadic, dans tous les bons coups de son équipe (35e).

Fin de match tendue 

Totalement débridée, la rencontre l'est restée jusqu'à la pause puisque l'attaquant de Monaco Breel Embolo, déjà buteur contre le Cameroun (son pays d'origine) a égalisé pour la Suisse en reprenant de près un centre tendu du latéral droit Silvan Widmer (44e).

A peine le temps de souffler à la pause, et la folle rencontre a repris sur les mêmes bases, avec un troisième but de la Nati inscrit à la conclusion d'une action, d'école: un centre de Shaqiri pour Ruben Vargas dont la déviation géniale a trouvé Remo Freuler, seul au deuxième poteau (48e).

Plus tard, Breel Embolo a semblé avoir des mots avec des joueurs serbes, et à la 78e minute un appel au micro du stade a demandé au public d'arrêter les chants et comportements discriminatoires.

Les dernières minutes de la rencontre ont été tendues, notamment lors d'une échauffourée entre dans le temps additionnel entre Xhaka et Milenkovic, tous les deux avertis (90+5).

Pour les deux équipes l'histoire a semblé se répéter puisque la Suisse avait déjà battu la Serbie en phase de poules lors du Mondial-2018 en Russie, avec deux buts de Shaqiri (déjà) et de Xhaka pour la Nati, contre un seul de Mitrovic.

Trois joueurs encore présents ce vendredi à Doha pour une même issue: les huitièmes pour la Suisse et le retour à la maison pour les Serbes.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.