La culture au charbon: le Louvre-Lens fête ses 10 ans, ancré dans l'ex-bassin minier

Le musée du Louvre-Lens (fournie)
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Publié le Vendredi 02 décembre 2022

La culture au charbon: le Louvre-Lens fête ses 10 ans, ancré dans l'ex-bassin minier

  • Le musée est inauguré le 4 décembre 2012 -- jour de la Sainte-Barbe, patronne des mineurs-- peu après l'inscription du bassin minier au Patrimoine mondial de l'Unesco
  • La métamorphose s'enclenche en 2003, lorsque le ministre de la Culture de Jacques Chirac Jean-Jacques Aillagon s'engage pour la décentralisation des grands musées parisiens

LENS : Bâti sur un ancien carreau de mine, le musée du Louvre-Lens, qui fête ses dix ans, s'enorgueillit d'avoir dépassé 5 millions de visiteurs, signe que sa greffe prend dans un territoire longtemps sinistré qui donne des signes de renouveau.

«La culture, ce n'est pas seulement un supplément d'âme, c'est aussi un moteur économique pour un territoire»: à la veille du week-end anniversaire, la directrice du musée, Marie Lavandier, résume ainsi le pari fou de sa création, au cœur d'un bassin minier laissé exsangue par la fin de l'exploitation du charbon.

Sur une ancienne friche de 20 hectares, dominée par le stade Bollaert et les silhouettes noires de deux terrils, se déploient des bâtiments aux façades vitrées et lignes épurées, intégrés dans un parc ouvert à tous.

Face au musée, un ancien coron a été aménagé en hôtel quatre étoiles, conservant les briques d'origine. Entre 2012 et 2019, les nuitées hôtelières ont augmenté de 20% dans le bassin minier.

La métamorphose s'enclenche en 2003, lorsque le ministre de la Culture de Jacques Chirac Jean-Jacques Aillagon s'engage pour la décentralisation des grands musées parisiens.

Le volontarisme des présidents du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, le socialiste Daniel Percheron, et du Louvre, Henri Loyrette, feront le reste. La candidature de Lens, sous-préfecture sans musée ni cinéma, est retenue.

- Condensé de culture gratuit -

Le musée est inauguré le 4 décembre 2012 -- jour de la Sainte-Barbe, patronne des mineurs-- peu après l'inscription du bassin minier au Patrimoine mondial de l'Unesco.

La priorité du musée est de toucher un public de proximité. Une équipe de 30 médiateurs travaille à surmonter le sentiment d'illégitimité que peuvent ressentir certains habitants, et intervient aussi bien dans des centres commerciaux que dans des écoles.

Autre expérimentation, une «exposition participative» conçue par des jeunes en réinsertion de la région s'ouvrira le 4 septembre, intitulée «Intime et moi».

Emblématique de cette démarche, la Galerie du Temps, à l'accès gratuit. Dans une vaste salle se déploient des millénaires de création humaine, grâce à des œuvres prêtées par le Louvre et le Quai Branly, d'un sarcophage égyptien à un tableau de Fragonard.

Habitante de Bully-les-Mines, Sara Dambrine y flâne au milieu de touristes belges et allemands et de nombreux groupes scolaires.

«On ne peut pas tous se déplacer à Paris pour voir des expositions», note cette maquilleuse de 23 ans, qui n'a jamais visité le Louvre «historique».

Ici, 23% des visiteurs sont ouvriers ou employés, contre 13% de moyenne nationale, et 70% originaires de la région.

- Un musée «accélérateur» -

Le territoire est porté par la dynamique du musée, assure Marie Lavandier, mais «évidemment transformer un territoire qui était mono-industriel pendant un siècle prend du temps».

Signes d'une mutation profonde, une usine de batteries électriques pour l'automobile s'est implantée à quelques kilomètres de Lens. La proportion d'habitants diplômés de l'enseignement supérieur a augmenté de 40% entre 2008 et 2018 et le chômage recule.

Lens, qui perdait des habitants depuis les années 1960, en regagne depuis 2016, se réjouit aussi le maire (PS) Sylvain Robert.

«On voit que l'approche des promoteurs est différente, des opérations de plus grande ampleur se font plus naturellement grâce à la visibilité apportée par le musée», explique-t-il.

Distant du musée de 2km, le centre-ville semble toutefois rester un peu à l'écart. Beaucoup de boutiques y sont fermées.

«On a encore du mal à faire le lien entre la ville et le musée» constate Laurent Lestienne, gérant de la brasserie L'Imbeertinence.

Cet enfant du pays, dont les deux grands-pères mineurs sont morts de silicose, considère toutefois le Louvre-Lens comme une chance pour les décennies à venir. Il se félicite d'avoir, grâce à des efforts de communication, réussi à capter «une clientèle très qualitative».

«Plus qu'un moteur, Le Louvre-Lens est un accélérateur de dynamique», juge Laurent Duquenne, de la Mission bassin minier.

Avec des attentes immenses au départ, la transformation ne va peut-être pas assez vite pour certains, reconnaît-il, mais «quelque chose est enclenché».

Quand les grands musées font des petits

PARIS : Comme le Louvre, dont l'antenne à Lens fête dimanche ses dix ans, de prestigieux musées internationaux, du Guggenheim au Centre Pompidou, s'exportent en région ou à l'étranger.

- Louvre -

Le 4 décembre 2012 est inauguré le Louvre-Lens. Pour accueillir sa première antenne régionale, le plus connu des musées parisiens choisit l'une des villes les plus pauvres de France, en plein bassin minier. L'ouverture a d'ailleurs lieu le jour de la Sainte-Barbe, fête des mineurs.

Cinq ans plus tard, en 2017, ouvre le Louvre Abu Dhabi, dans le cadre d'un accord intergouvernemental entre la France et les Emirats arabes unis.

Les œuvres exposées sont prêtées par plusieurs musées français (Pompidou, Guimet, Quai Branly, Orsay...), mais le Louvre est au coeur du projet : il est le premier prêteur et a cédé l'utilisation de sa "marque" pendant trente ans et six mois moyennant une redevance de 400 millions d'euros.

- Pompidou -

Avant le Louvre-Lens, c'est le Centre Pompidou qui avait joué les pionniers chez les grands musées français, en ouvrant en mai 2010 son antenne à Metz.

Mais c'est à l'international que le Centre Pompidou est le plus offensif.

Beaubourg inaugure sa première implantation provisoire à Malaga en mars 2015, puis en 2019 une déclinaison à Shanghai au West Bund Art Museum, édifice de près de 25.000 m2 conçu par l'architecte britannique David Chipperfield.

Le Kanal-Centre Pompidou devrait, lui, ouvrir en 2024 à Bruxelles dans un ancien garage Citroën de style Art déco. La même année, le centre d'exposition Centre Pompidou x Jersey City devrait ouvrir dans cette ville située sur la rive ouest du fleuve Hudson, face à Manhattan.

Ces implantations permettent au Centre de valoriser son savoir-faire et sa collection d'art moderne et contemporain, une des plus importantes avec celle du MoMA à New York. Une source aussi de revenus comparable à celle d'une grande exposition itinérante, mais qui "offre beaucoup plus de prévisibilité et de sécurité financière", expliquait l'un des architectes de cette internationalisation, Serge Lasvignes, président du Centre de 2015 à 2021.

- Guggenheim -

Avec toutes ses antennes à l'étranger, le Centre Pompidou s'inscrit dans le sillon de la Fondation Solomon R. Guggenheim, propriétaire du Musée du même nom à New York. Celle-ci fut précurseuse en octobre 1997 en inaugurant un musée Guggenheim à Bilbao (Espagne), dans un bâtiment à l'architecture révolutionnaire signée Frank Gehry.

Vingt-cinq ans plus tard, le Guggenheim Bilbao est un succès populaire avec un million de visiteurs en moyenne par an (hors Covid). Il a contribué à transformer l'image de la ville et de la province, devenues des destinations touristiques recherchées.

Animée de grandes ambitions, la Fondation prévoyait d'ouvrir des "Guggenheim" sur d'autres continents, du Mexique à Abu Dhabi. Mais Guadalajara (Mexique) a été abandonné et Las Vegas a fermé en 2008. Restent les Emirats arabes unis : conçu également par Frank Gehry, un Guggenheim doit voir le jour à quelques encablures du Louvre Abu Dhabi sur l'île Saadiyat. Mais son ouverture est sans cesse repoussée.

- D'autres exemples -

Les musées londoniens ne sont pas en reste. Le prestigieux Victoria & Albert Museum a, depuis décembre 2017, une galerie à son nom dans un musée près de Shenzhen, ville voisine de Hong Kong. Le V&A a aidé à la conception de l'établissement chinois.

Quant à la Tate, elle a créé deux implantations régionales en Angleterre, à Liverpool (1988) et St Ives (1993), et s'en tient là pour l'instant.

Le musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg avait depuis 2004 une antenne aux Pays-Bas, qui montait deux expositions par an avec des objets de la collection de l'institution russe. Mais l'Ermitage d'Amsterdam a annoncé en mars dernier rompre ses liens avec la Russie en raison de l'invasion de l'Ukraine.


Regard sur l'habillement des femmes à l'époque du premier État saoudien

Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
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  • Selon Saudipedia, les vêtements des femmes variaient selon les régions du premier État saoudien, étant influencés par les ressources locales, le climat et les traditions culturelles.

RIYADH : Tout au long de l'histoire du premier État saoudien, les vêtements des femmes étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales.

Selon Saudipedia, les vêtements féminins variaient d'une région à l'autre, en fonction des ressources locales, du climat et des traditions culturelles. Chaque région a développé des styles, des matériaux et des modèles distincts qui reflétaient ses coutumes sociales et son environnement.

Dans la région centrale, les femmes portaient souvent al-Mukhnaq, une couverture de soie transparente faite de mousseline ou de tulle, entièrement cousue à l'exception d'une ouverture pour le visage. Les femmes mariées se couvrent généralement la tête avec al-Ghadfah, un châle de tulle léger également connu sous le nom d'al-Munaykhel, ou optent pour al-Ghatwah, un tissu noir qui couvre l'ensemble du visage. Un autre vêtement courant était la burqa, un couvre-visage qui laissait une ouverture pour les yeux et était parfois orné d'éléments décoratifs.

L'abaya, vêtement d'extérieur en laine grossière de coupe rectangulaire, se drapant sur les épaules, était un vêtement de base. Contrairement aux abayas modernes, elle n'avait pas de manches, mais comportait de petites ouvertures pour les mains à ses extrémités. Le terme abaya était parfois utilisé de manière interchangeable avec bisht, un manteau traditionnel.

« Le bisht Al-Barqa est l'un des types de bishts portés par les hommes de la région. Les habitants de la région centrale, d'Al-Aridh et de Diriyah avaient l'habitude d'appeler l'abaya bisht, qu'elle soit portée par un homme ou par une femme », a déclaré Laila Al-Bassam, experte en costumes et textiles arabes traditionnels, lors d'une interview accordée à Arab News en 2023.

L'abaya avait de nombreuses variantes, notamment l'abaya Qilani, l'abaya Ma'simah, l'abaya Dufat al-Mahoud, l'abaya Fisol et l'abaya Murshidah. À l'intérieur, les femmes portaient généralement al-Maqta' ou al-Daraa, des vêtements longs et larges avec des manches ajustées qui se rétrécissaient au niveau du poignet. Ces robes sont souvent brodées de fils de zari d'or et d'argent, de paillettes ou de motifs complexes, reflétant le savoir-faire et l'art de l'époque.

Saudipedia indique que les femmes de la région orientale préféraient les vêtements fabriqués à partir de tissus fins tels que la soie et le coton léger. L'une des pièces les plus distinctives était le al-Malf'a, un tissu rectangulaire noir enroulé autour du visage et des épaules, parfois fixé à l'aide d'une pièce métallique appelée al-Rubayi. Le poids de ce tissu variait en fonction de la saison, les versions plus légères étant préférées durant les mois les plus chauds. La région était également connue pour ses broderies élaborées, les vêtements présentant souvent des coutures et des ornements complexes reflétant les influences des routes commerciales voisines.

Dans la région occidentale, les vêtements des femmes reflétaient les liens de la région avec les marchés internationaux, en particulier ceux de la mer Rouge. Les femmes les plus riches appréciaient les tissus tels que le brocart, la soie et le velours, tandis que le coton était plus couramment porté au quotidien. De nombreux vêtements étaient ornés de broderies détaillées, de dentelles et de fils de zari, reflétant les échanges culturels entre la péninsule arabique et les régions environnantes. La superposition de vêtements était courante, les femmes portant plusieurs pièces pour créer une silhouette distinctive et élégante.

Dans la région méridionale, l'influence du relief montagneux et des traditions tribales a joué un rôle important dans les styles vestimentaires. Les femmes portaient des vêtements confectionnés dans des tissus épais et résistants pour se protéger des basses températures des hautes altitudes. La broderie, avec ses motifs géométriques complexes, était un élément clé, symbolisant l'identité tribale. L'utilisation de couleurs vives, en particulier le rouge et le bleu, était très répandue et donnait de l'éclat aux vêtements.

Dans la région septentrionale, le climat et la vie bédouine ont influencé les choix vestimentaires des femmes. L'accent était mis sur l'aspect pratique, avec des vêtements conçus pour la mobilité et la protection contre les conditions climatiques difficiles. Elles portaient de longues robes fluides en laine ou en coton épais, souvent ornées de broderies subtiles. Les couvre-chefs étaient essentiels et variaient d'une tribu à l'autre. L'al-Shilah et l'al-Sayf étaient couramment portés pour se protéger du soleil tout en préservant la pudeur.

Les vêtements n'avaient pas seulement une fonction pratique, ils véhiculaient également « le statut social, l'état civil et l'appartenance tribale », selon Saudipedia. La diversité des styles dans les différentes régions témoigne de la richesse du patrimoine et de l'artisanat de l'époque, et de nombreux éléments traditionnels influencent encore la mode saoudienne actuelle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Comment célébrer la Journée de la fondation 2025 en Arabie saoudite

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  • La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations
  • À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique

La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations.

Les festivités prévues pour la Journée de la Fondation de cette année mettront en valeur le patrimoine saoudien à travers la musique, les arts et les spectacles.

Principaux événements de la Journée de la fondation 2025

Les Nuits de la Fondation présenteront des concerts musicaux et poétiques avec d'éminents artistes saoudiens au théâtre Mohammed Abdu, au boulevard Riyad, le 22 février.

À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique. Djeddah accueillera des parades maritimes, des marchés du patrimoine et des salons nautiques. À Médine, des expositions d'art et des séminaires culturels sur l'histoire du Royaume seront organisés, tandis qu'à Dammam, les visiteurs pourront assister à des spectacles folkloriques et à des séances de cinéma en plein air.

Spectacles musicaux

Plusieurs soirées musicales ajouteront à l'atmosphère de fête. Le 21 février, Mohammed Abdu jouera "Suhail Night" à l'arène Mohammed Abdu.

Le 22 février, Abdul Majeed Abdullah interprétera des chansons nationales à la Mohammed Abdu Arena.

En outre, le 22 février, un spectacle orchestral mettant en vedette l'orchestre et le chœur nationaux saoudiens sera suivi par des jeux de lumière et de son qui mettront en lumière la riche histoire du Royaume.

À Djeddah, les célébrations au musée Tariq Abdulhakim, du 20 au 22 février, offriront une atmosphère familiale remplie d'activités patrimoniales, artistiques et culturelles.

À Diriyah, une "expérience interactive 850" permettra aux visiteurs d'explorer les événements clés de l'histoire du Royaume, avec des activités immersives à l'intérieur et à l'extérieur.

Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale (Ithra), à Dhahran, marquera la Journée de la fondation par une célébration de trois jours, du 20 au 22 février, avec des ateliers interactifs, des spectacles et de l'artisanat traditionnel.

La place accueillera des concerts de oud et d'autres activités, dont un photomaton où les visiteurs pourront se faire photographier en tenue traditionnelle.

Des maîtres artisans présenteront l'art complexe du tissage du bisht, et il y aura des activités éducatives, de la musique folklorique et des danses d'épée saoudiennes Ardah.

Le centre accueille les visiteurs de 16 à 23 heures.

La Commission des musées organise les célébrations de la Journée de la fondation au Musée national saoudien du 21 au 23 février. Cet événement propose des activités interactives, des programmes culturels et des spectacles.

Johnson Controls Arabia organise une soirée de célébration de la fondation le 21 février dans la maison historique Al-Sharbatly à Al-Balad, Djeddah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyad revêt sa couleur verte pour honorer la Journée de la fondation

C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
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  • Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui
  • La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux

RIYAD : C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume est orné de drapeaux nationaux.

Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui pour célébrer le quatrième jour de fondation de l'Arabie saoudite.

La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux, transformant ainsi la capitale en un véritable océan de vert. Les drapeaux, qui représentent à la fois le premier État saoudien et le Royaume moderne, ont été accrochés stratégiquement sur les mâts des routes principales, les places, les ponts, les intersections et les lampadaires, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

L'emplacement a été soigneusement planifié pour assurer une harmonie esthétique avec le paysage de la ville et a été installé en toute sécurité par des moyens mécaniques. Les drapeaux ont été placés en toute sécurité à l'aide de moyens mécaniques. La variété des tailles permet de voir clairement les drapeaux.

Des équipes spécialisées sur le terrain ont suivi un calendrier strict pour réaliser les installations de manière efficace, en donnant la priorité à la sécurité, à la durabilité et à l'entretien régulier tout au long des célébrations.

Ces efforts reflètent l'engagement de la municipalité de Riyad à mettre en valeur l'identité nationale et à améliorer le paysage urbain, conformément aux objectifs de la Vision 2030 visant à améliorer l'attrait visuel de la capitale et à mettre en valeur le patrimoine du Royaume.
Les monuments, y compris les bâtiments ministériels, ont été décorés de lumières vertes vendredi, à la veille de la Journée de la fondation, tandis que des événements spéciaux organisés dans toute la région comprendront des feux d'artifice et des spectacles folkloriques traditionnels.

"Nous vous invitons à assister aux événements organisés par la municipalité de Riyad dans 47 municipalités au sein des gouvernorats et des centres de la région, dans plus de 47 lieux, pour profiter d'événements animés, d'activités de qualité, de divers domaines et de participations", a écrit la municipalité de Riyad sur le site X.

Abdullah Ahmed, un habitant de la capitale, a félicité l'autorité pour ses efforts visant à faire de la Journée de la fondation une occasion spéciale.

"Je suis vraiment reconnaissant à Allah tout-puissant de nous avoir accordé la sécurité, alors que nous vivons dans une solidarité et une paix totales. Nous avons la chance d'avoir un bon leadership avec le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane, et nous avons la chance d'avoir l'imam Mohammed ben Saud comme fondateur du premier État saoudien en 1727," a-t-il affirmé à Arab News.

Le Royaume moderne a fait ses premiers pas sur la voie de la nation en 1727, lorsque l'imam Mohammed ben Saud a succédé à son cousin, Zaid ben Markhane, en tant que souverain de la ville-État de Diriyah. C'est ce moment charnière, reconnu comme la date à laquelle le premier État saoudien a vu le jour, qui est célébré chaque année à l'occasion de la Journée de la fondation.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com