La récente déclaration du prince héritier Mohammed ben Salman à l’agence de presse saoudienne était d’une transparence absolue, car il a abordé plusieurs questions qui touchent vraiment les citoyens.
Seul quelqu'un qui connaît le moment critique que traverse le monde en comprendra la signification.
C'est une déclaration historique opportune et exceptionnelle, de l'architecte des réformes économiques radicales, dans laquelle il retrace les succès de la Vision 2030 en chiffres réels.
Il est un modèle pour le peuple saoudien, le soutenant, le motivant et le félicitant également d'avoir fait un excellent travail en réalisant tant de choses. Il a même reconnu que les réalisations remarquables du Royaume n’auraient pas été possibles sans la foi et le travail de la nation, devenue de nos jours une pionnière en matière d’initiative, de réussite et d’implication réelle.
La Vision 2030 met l'accent sur la transparence absolue et le prince héritier a ouvertement abordé la corruption en Arabie saoudite au cours des dernières décennies, comme étant un cancer, épuisant entre 5 et 15% du budget du Royaume.
Avec la mise en œuvre de réformes visant à assurer la transparence à tous les niveaux, une telle corruption est maintenant chose du passé.
La récente déclaration du prince héritier Mohammed ben Salman à l’agence de presse saoudienne était d’une transparence absolue, car il a abordé plusieurs questions qui touchent vraiment les citoyens.
Faisal Faeq
La somme totale recueillie des règlements anti-corruption est passée à quelque 247 milliards SR au cours des trois dernières années, soit un cinquième du total des revenus non pétroliers, en plus de dizaines de milliards d'autres actifs, qui seront enregistrés dans les revenus lorsqu'ils seront liquidés, y compris l'immobilier et les actions.
Le prince héritier a ainsi insisté sur la vaste restructuration entreprise par le gouvernement saoudien pour accroitre les revenus non pétroliers et faire de tout pour diversifier l'économie.
Il a déclaré: « Si nous n'augmentions pas les revenus non pétroliers à 360 milliards de SR cette année, nous serions obligés de réduire les salaires du secteur public de plus de 30% et d'annuler les indemnités et les primes ».
Les revenus non pétroliers sont passés de 100 milliards SR en 2015 à 360 milliards SR en 2020, malgré l'impact de la pandémie sur de nombreux secteurs non pétroliers.
Dans un esprit de transparence continue, il a chargé les ministres de tenir une conférence périodique pour discuter de l'évolution des travaux du gouvernement, activer les canaux de communication avec tous les différents groupes de citoyens et répondre à de vraies questions.
Cela représente une nouvelle étape importante dans les communications entre le gouvernement et la population.
Faisal Faeq est conseiller en marketing énergétique et pétrolier. Il a travaillé auparavant avec l'OPEP et Aramco.
Les opinions exprimées par les auteurs dans cette section sont les leurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue d'Arab News
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com