Les réfugiés syriens, incités à rentrer chez eux, font face à un avenir incertain

Environ 5,6 millions de Syriens déplacés ont fui vers l’étranger. (AFP)
Environ 5,6 millions de Syriens déplacés ont fui vers l’étranger. (AFP)
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Publié le Mardi 29 novembre 2022

Les réfugiés syriens, incités à rentrer chez eux, font face à un avenir incertain

  • Des pays comme le Liban, la Turquie et le Danemark, en proie à des crises économiques et à la montée des sentiments anti-immigrés, multiplient les initiatives pour que les Syriens rentrent chez eux
  • Malgré l’accumulation de preuves qui montrent que le régime continue de cibler des civils qu’il considère comme des dissidents, plusieurs pays désirent normaliser les relations avec Bachar al-Assad

DUBAÏ: Quand, en 2013, Amir a quitté Homs, sa ville natale, située dans l’ouest de la Syrie et ravagée par la guerre, il pensait qu’il partait pour un endroit qui lui offrirait, ainsi qu’à sa famille, une sécurité durable et qui lui servirait de refuge contre la guerre civile qui dévastait son pays.

Emballant les quelques effets personnels que les bombardements incessants du régime avaient épargnés, Amir est monté à bord d’un bus à destination du Liban avec sa sœur, Alia, et le bébé de cette dernière, Omar. Tous trois se sont installés dans un camp, au sein du village d’Arsal, à Baalbek.

«Mon frère est un homme fier», confie Alia, qui se trouve dans sa maison d’adoption, au Liban, à Arab News. «Après la mort de nos parents, ensevelis sous les décombres, il a décidé de tout faire pour subvenir à nos besoins et élever mon fils, Omar.»

Ainsi, Amir et sa famille ont rejoint les rangs des millions de Syriens déplacés par la guerre civile. La majorité d’entre eux se sont installés dans les pays voisins – en Turquie, au Liban, en Jordanie et en Irak –, tandis que d’autres ont élu domicile en Europe ou ailleurs dans le monde.

Ce qui a commencé en 2011 comme un mouvement de protestation pacifique qui réclamait de plus grandes libertés civiques est rapidement devenu l’un des conflits les plus sanglants du monde – les morts se comptant par centaines de milliers.

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Environ treize millions de personnes ont été déplacées par la guerre. (AFP)

Cent mille autres personnes ont disparu, sans doute enlevées par des agents des services de sécurité pour être torturées et tuées dans les prisons de Bachar al-Assad. À ce jour, environ treize millions de personnes ont été déplacées par la guerre, parmi lesquelles 5,6 millions ont fui vers l’étranger.

Aujourd’hui, un grand nombre des pays qui avaient offert un abri aux réfugiés ont élaboré des plans pour renvoyer leurs invités syriens, volontairement ou de force, malgré les avertissements lancés par des organismes d’aide ainsi que par les réfugiés eux-mêmes, pour lesquels la Syrie reste un pays dangereux et en proie à la pauvreté.

Ces derniers sont considérés par le régime d’Al-Assad et par ses partisans comme des traîtres et des dissidents. Les observatoires des droits de l’homme ont identifié des cas de rapatriés harcelés, détenus sans inculpation, torturés et même portés disparus.

Néanmoins, des pays comme le Liban, la Turquie et le Danemark, qui sont aux prises avec leurs propres pressions économiques et la montée des sentiments anti-immigrés, multiplient les initiatives pour que les Syriens rentrent chez eux, affirmant que la guerre civile est désormais terminée.

En 2021, le Danemark a adopté une politique «zéro demandeur d’asile», ce qui a entraîné la révocation du statut de résident pour de nombreux Syriens qui s’y étaient installés depuis 2015, tandis que d’autres ont été renvoyés vers des centres d’expulsion.

Le gouvernement intérimaire du Liban, touché de plein fouet par la crise, a du mal à subvenir aux besoins de son peuple. En octobre dernier, il a annoncé son propre plan de rapatriement dans le but de renvoyer quinze mille réfugiés chez eux chaque mois.

Selon les différents rapports, la situation n’est guère différente en Turquie. On raconte ainsi sur les réseaux sociaux les histoires de réfugiés contraints de signer des formulaires de retour volontaire.

Selon les rapports du groupe de défense intitulé «Syriens pour la vérité et la justice», basé en France, les Syriens conduits au poste-frontière de Bab al-Salama par les autorités turques sont classés comme «rapatriés volontaires», bien qu’il s’agisse d’un poste contrôlé par le régime.

Les rapatriés – volontaires ou non – sont souvent victimes de harcèlement, d’extorsion, de recrutement forcé, de torture et d’arrestation arbitraire par le régime dès leur arrivée, indépendamment de leur âge ou de leur genre.

Mazen Hamada, militant très en vue qui a survécu à la torture, a raconté des horreurs qu’il a vécues dans les prisons du régime syrien. Le monde a été déconcerté lorsqu’il a appris qu’il avait décidé de retourner à Damas en 2020.

M. Hamada, qui a longtemps parlé de ses troubles mentaux après sa libération et de sa solitude en exil, est retourné en Syrie à partir des Pays-Bas en vertu d’un accord d’amnistie censé garantir sa liberté.

Cependant, lors de son arrivée à Damas, en février 2020, M. Hamada a été arrêté et on est sans nouvelles de lui depuis.

L’année dernière, l’observatoire des droits de l’homme Amnesty International a publié un rapport, intitulé «Vous vous dirigez vers votre mort», qui documente de graves violations commises par des agents des services de renseignement du régime contre soixante-six rapatriés, dont treize enfants.

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Cent mille personnes auraient disparu, sans doute enlevées par des agents des services de sécurité pour être torturées et tuées dans les prisons de Bachar al-Assad. (AFP)

Cinq rapatriés sont morts en détention, tandis que le sort de dix-sept autres est toujours inconnu. Quatorze cas d’agressions sexuelles – dont sept concernent des viols – ont également été perpétrés contre cinq femmes, un adolescent et une fillette de 5 ans.

Voices for Displaced Syrians, un autre groupe de défense d’Istanbul, a publié une étude en février dernier intitulée «Est-il prudent de retourner en Syrie? Le point de vue des rapatriés». Elle se base sur des entretiens menés auprès de trois cents individus, des rapatriés et des personnes déplacées dans quatre gouvernorats.

Leurs récits décrivent des violations extrêmes des droits de l’homme, des abus physiques et psychologiques ainsi qu’un manque de protection juridique. 41% des personnes interrogées sont volontairement retournées en Syrie, tandis que 42% affirment y être revenues par nécessité en raison des mauvaises conditions de vie dans leur pays d’accueil et de leur désir de retrouver leur famille.

Au sujet de la manière dont elles ont été traitées à leur arrivée, 17% des personnes interrogées affirment avoir été des victimes ou des témoins d’arrestations arbitraires, 11% évoquent des actes de harcèlement et de violence physique infligés à elles-mêmes ou à un membre de leur famille et 7% ont choisi de ne pas répondre.

Quant aux déplacés internes, 46% déclarent qu’eux-mêmes ou des proches ont été arrêtés, 30% parlent de sévices corporels et 27% avouent avoir été persécutés en raison de leurs origines et de leur lieu de naissance. Beaucoup ont également signalé des difficultés à récupérer leurs biens.

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Au sujet de la manière dont elles ont été traitées à leur arrivée, 17% des personnes interrogées affirment avoir été des victimes ou des témoins d’arrestations arbitraires et 11% évoquent des actes de harcèlement et de violence physique infligés à elles-mêmes ou à un membre de leur famille. (AFP)

Malgré l’accumulation de preuves qui montrent que le régime continue de cibler les civils qu’il considère comme des dissidents, plusieurs pays désirent normaliser les relations avec Bachar al-Assad, font pression pour le réintégrer dans le giron arabe et rouvrent leurs ambassades à Damas.

Pour les proches des rapatriés qui sont portés disparus, ces initiatives s’apparentent à une trahison.

Amir, qui est finalement retourné volontairement en Syrie, semble avoir subi le même sort que le militant Hamada. Las de vivre au Liban dans la pauvreté et loin de sa famille, il est retourné dans son pays en octobre 2021 et n’a plus donné de nouvelles depuis.

«La vie au Liban est devenue insupportable. Amir revenait humilié chaque fois qu’il quittait la maison», confie sa sœur Alia à Arab News.

Après avoir vécu un moment à Arsal dans une tente fournie par le Haut-Commissariat des nations unies pour les réfugiés (HCR), Amir et sa famille ont finalement réussi à acquérir une petite maison avec une seule chambre près des camps. Alia affirme que rassembler suffisamment d’argent pour payer le loyer représente un combat de tous les instants.

La plupart des réfugiés ne sont pas en mesure d’obtenir un emploi stable en raison de l’absence de papiers officiels, ce qui, dans des circonstances normales, leur accorderait la résidence et faciliterait un revenu stable. Amir, comme beaucoup d’hommes qui sont en âge de travailler autour de lui, a eu recours à un travail manuel acharné.

Ceux qui tentent de trouver du travail dans les grandes villes risquent d’être arrêtés aux postes de contrôle libanais, emprisonnés et expulsés en raison de leur séjour illégal dans le pays.

Depuis la disparition d’Amir, Alia est obligée de se contenter d’un seul revenu; elle travaille comme femme de ménage.

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Ce qui a commencé en 2011 comme un mouvement de protestation pacifique qui réclamait de plus grandes libertés civiques est rapidement devenu l’un des conflits les plus sanglants du monde. (AFP)

«Il ne supportait plus que certains de ses employeurs le traitent comme un enfant, sans compter les remarques dégradantes qu’il entendait parfois», souligne Alia.

«Cela m’arrive aussi, mais je préfère ne rien dire. Je ne peux pas me permettre de me défendre. Il a voulu tenter sa chance en retournant en Syrie dans l’espoir de nous trouver une place et de nous garantir un retour vers quelque chose de plus familier.»

Elle dit avoir supplié son frère de ne pas retourner au pays dans la mesure où elle connaissait personnellement de nombreux réfugiés qui avaient été maltraités lors de leur retour en Syrie. Certains d’entre eux ont été détenus en prison jusqu’à ce qu’ils soient libérés sous caution, tandis que d’autres ont disparu.

«Mais il ne voulait rien entendre. Cela fait plus d’un an qu’il est parti et je n’ai plus aucune nouvelle», déplore Alia ?

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.