RIYAD: L’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a salué les engagements du Royaume en matière de changement climatique, comme l’Initiative verte saoudienne et l’Initiative pour un Moyen-Orient vert, ainsi que les programmes de protection de l’environnement et de transition énergétique.
Dans un entretien exclusif accordé à Arab News, le sous-directeur général de la FAO et représentant régional pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, Abdelhakim Elwaer, déclare que ce soutien est aussi celui du directeur général de la FAO, Qu Dongyu.
M. Elwaer affirme que le directeur général de la FAO, qui a récemment visité le Royaume, a signé un accord avec le Conseil international des dattes, dont le siège est à Riyad, pour stimuler l’industrie en prévision de l’Année internationale du palmier-dattier en 2027.
«Le partenariat entre la FAO et l’Arabie saoudite est solide, stratégique et en perpétuelle croissance depuis que le Royaume a rejoint la FAO en 1948», soutient Abdelhakim Elwaer.
M. Elwaer indique que M. Dongyu s’était déjà entretenu avec le ministre saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, Abdelrahmane al-Fadley, pour discuter du soutien technique de la FAO au Royaume en matière de sécurité alimentaire, de transformation rurale axée sur l’agriculture et de changement climatique.
Le partenariat entre la FAO et l’Arabie saoudite est solide, stratégique et en perpétuelle croissance depuis que le Royaume a rejoint la FAO en 1948.
Abdelhakim Elwaer, sous-directeur général de la FAO et représentant régional pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord.
«En novembre 2020, le Groupe des vingt (G20) a lancé l’Initiative mondiale pour réduire la dégradation des terres et améliorer la conservation des habitats terrestres. Dans le cadre de ce projet, le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a créé l’Initiative verte saoudienne et l’Initiative pour un Moyen-Orient vert. La FAO est fortement engagée dans ces deux initiatives», précise Abdelhakim Elwaer.
«La pression exercée sur les terres et les ressources en eau poussent à la limite la capacité de production des écosystèmes agricoles, forestiers et pastoraux et elle contribue de manière considérable à la tendance croissante à l’insécurité alimentaire aiguë. La région du Moyen-Orient est particulièrement limitée en termes de ressources agricoles.»
«La région compte le moins de terres agricoles au monde (une moyenne de 1,07 hectare par habitant) et de disponibilité en eau (9 % de la moyenne mondiale). Par ailleurs, c’est la seule région où une réduction des zones de récolte est attendue d’ici à 2050», souligne-t-il.
«L’Initiative pour un Moyen-Orient vert est l’occasion parfaite pour lutter contre la dégradation des terres grâce à une approche holistique, paysagère et intersectorielle, qui est cruciale pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance résistants», ajoute M. Elwaer.
Il insiste sur le fait que la FAO possède une vaste expertise technique et des partenariats stratégiques avec les principales parties prenantes dans ces domaines pour fournir au Royaume le soutien dont il a besoin. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la Décennie des nations unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030.
Abdelhakim Elwaer souligne que M. Dongyu s’était également entretenu avec le superviseur général du Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane, le Dr Abdallah al-Rabeeah. La FAO et le centre en question sont des partenaires proches, ayant signé un accord de collaboration de cinq ans en 2021 pour stimuler les efforts d’aide dans le monde, y compris dans des pays comme le Yémen et la Somalie, poursuit-il.
Les deux responsables ont également discuté de la contribution de la FAO à certaines des initiatives stratégiques du centre du roi Salmane, notamment celle baptisée «Global Humanitarian Hub on the Red Sea».
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com