Le chef de la diplomatie pakistanaise salue les initiatives vertes de l’Arabie saoudite

Le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Bilawal Bhutto Zardari, s'entretenant avec Noor Nugali, rédacteur en chef adjoint d'Arab News. (AN Photo/Huda Bashatah)
Le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Bilawal Bhutto Zardari, s'entretenant avec Noor Nugali, rédacteur en chef adjoint d'Arab News. (AN Photo/Huda Bashatah)
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Publié le Dimanche 13 novembre 2022

Le chef de la diplomatie pakistanaise salue les initiatives vertes de l’Arabie saoudite

  • Il salue le prince héritier, son leadership, sa vision et la transformation en Arabie saoudite, que ce soit au niveau des droits des femmes ou du changement climatique
  • Le Premier ministre propose de partager l’expérience et l’expertise de son pays, au moment où la région vulnérable agit pour se prémunir contre les pires effets du changement climatique

RIYAD: Le ministre pakistanais des Affaires étrangères a salué les «initiatives vertes» de l’Arabie saoudite, espérant que son pays pourra faire progresser la vision environnementale du prince héritier Mohammed ben Salmane.

Bilawal Bhutto Zardari a tenu ces propos, lors d’un entretien accordé exclusivement à Arab News au cours d’une visite de deux jours dans la capitale saoudienne – son premier voyage au sein du Royaume depuis qu’il a repris le dossier des affaires étrangères du Pakistan en avril.

Il se trouvait dans la ville balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh la semaine dernière et faisait partie de la délégation pakistanaise à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, dirigée par le Premier ministre Shahbaz Sharif.

«Nous étions à la COP27 en Égypte, où le Forum de l’initiative pour un Moyen-Orient vert était co-organisé par le prince héritier Mohammed ben Salmane et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi», déclare-t-il à Arab News. «Le programme était remarquable et nous espérons pouvoir faire progresser sa vision.»

Il poursuit: «Cela témoigne d’un niveau de dynamisme et de leadership visionnaire qui convient aux temps modernes, en particulier sur le plan des initiatives vertes. Nous espérons voir les résultats des investissements que le Royaume souhaite faire dans l’énergie solaire, non seulement ici en Arabie saoudite mais aussi à travers le monde en exportant cette énergie.»

M. Bhutto Zardari faisait référence à un forum organisé par l’Arabie saoudite la semaine dernière en marge de la COP27 pour mettre en lumière les réalisations de l’Initiative pour un Moyen-Orient vert, un programme lancé en 2021 pour aider le Royaume et l’ensemble de la région à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à protéger la biodiversité et à planter des milliards d’arbres.

Le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Bilawal Bhutto Zardari, s’entretient avec la rédactrice en chef adjointe d’Arab News, Noor Nugali. (Photo AN/Huda Bashatah)
Le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Bilawal Bhutto Zardari, s’entretient avec la rédactrice en chef adjointe d’Arab News, Noor Nugali. (Photo AN/Huda Bashatah)

S’exprimant lors du Forum de l’initiative pour un Moyen-Orient vert le 7 novembre, le Premier ministre pakistanais a proposé de partager l’expérience et l’expertise de son pays avec les pays membres, au moment où la région vulnérable agit pour se prémunir contre les pires effets du changement climatique.

«Nous espérons être en mesure de déployer tous les efforts possibles en termes d’assistance et d’expertise technique dans cette initiative», dit M. Bhutto Zardari, en s’appuyant sur l’offre de M. Sharif. «Par ailleurs, nous partageons la même vision: nous, au Pakistan, aimerions également faire la transition vers des énergies plus vertes.»

À plus grande échelle, il salue le succès du programme de réformes sociales et économiques de l’initiative Vision 2030 du Royaume : « Nous rendons hommage au prince héritier, à son leadership, à sa vision et à la transformation à laquelle nous assistons ici en Arabie saoudite, que ce soit au niveau des droits des femmes ou du changement climatique.»

Le Pakistan connaît très bien les conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes, en particulier après que les inondations de cet été ont tué plus de 1 700 personnes, endommagé ou détruit des centaines de milliers de maisons et emporté des écoles, des cliniques et des systèmes d’approvisionnement en eau, principalement dans le Sind, le Balouchistan, le Pendjab et Khyber Pakhtunkhwa.

«Nous n’avons jamais connu d’inondations aussi catastrophiques», précise M. Bhutto Zardari. «Cela est sans aucun doute aggravé par le changement climatique. Après la mousson meurtrière de cet été, le tiers du pays – cette énorme masse terrestre – était sous l’eau. Une personne sur sept dans ma population a été touchée. Cela fait 33 millions de personnes.»

«Nous comprenons donc la nécessité de prendre au sérieux le climat et espérons nous concentrer sur les énergies vertes au Pakistan – solaire et éolienne – en travaillant sur un partenariat public-privé et en faisant participer le secteur privé, non seulement au Pakistan mais aussi en Arabie saoudite et dans d’autres pays.»

Le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane a mis sur pied l’aide saoudienne au Pakistan à la suite des inondations, y compris le lancement d’un «pont de secours» aérien et terrestre.

M. Bhutto Zardari a salué les «initiatives vertes» de l’Arabie saoudite, espérant que son pays pourra faire progresser la vision environnementale du prince héritier Mohammed ben Salmane. (Photo AN/Huda Bashatah)
M. Bhutto Zardari a salué les «initiatives vertes» de l’Arabie saoudite, espérant que son pays pourra faire progresser la vision environnementale du prince héritier Mohammed ben Salmane. (Photo AN/Huda Bashatah)

«Nous sommes infiniment reconnaissants», soutient M. Bhutto Zardari en faisant allusion au travail humanitaire. «Le royaume d’Arabie saoudite et son peuple ont toujours été de grands amis et partisans du Pakistan. Chaque fois que nous avons traversé une période difficile, ils se sont tenus aux côtés du peuple pakistanais.»

«Cette fois n’est pas différente, que ce soit au moyen du pont aérien ou grâce à l’aide fournie par le fonds de secours. Le Royaume a déployé des efforts considérables pour aider tous ceux qui ont été touchés par les inondations au Pakistan. Le problème est que l’ampleur de la catastrophe est si grande qu’il semble toujours y avoir plus à faire.»

De nombreux scientifiques pensent que le changement climatique provoqué par l’homme a joué un rôle dans la mousson meurtrière au Pakistan. Pourtant, les experts affirment que le pays n’est responsable que de 0,4% des émissions historiques mondiales jugées responsables du réchauffement climatique. En revanche, les États-Unis sont responsables de 21,5% et la Chine de 16,5% de l’ensemble des émissions.

M. Bhutto Zardari se trouvait dans la ville balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh la semaine dernière et faisait partie de la délégation pakistanaise à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, dirigée par le Premier ministre Shahbaz Sharif. (Twitter/@pmln_org)
M. Bhutto Zardari se trouvait dans la ville balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh la semaine dernière et faisait partie de la délégation pakistanaise à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, dirigée par le Premier ministre Shahbaz Sharif. (Twitter/@pmln_org)

M. Bhutto Zardari se trouvait dans la ville balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh la semaine dernière et faisait partie de la délégation pakistanaise à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, dirigée par le Premier ministre Shahbaz Sharif. (Twitter/@pmln_org)

Sans surprise, la délégation pakistanaise à la COP27 a été un élément déterminant des efforts déployés par les pays en développement pour établir un «mécanisme de financement des pertes et dommages» en vue d’encourager les pays riches à aider les États les plus menacés par les conditions météorologiques extrêmes.

« Nous sommes très fiers que le Pakistan, en tant que président du G77, et en particulier compte tenu de nos expériences avec les inondations catastrophiques, ait réussi à jouer un rôle-clé dans ces négociations », déclare M. Bhutto Zardari à Arab News.

« À la COP27, nous sommes parvenus à un consensus où, finalement, ce ne sont pas uniquement l’atténuation et l’adaptation qui ont été ajoutées à l’agenda des pays en développement comme le Pakistan mais aussi les pertes et les dommages ».

« C’est une grande réussite en effet. Il s’agit d’un pas dans la bonne direction. Mais, comme pour tout le reste, qu’il s’agisse d’adaptation et d’atténuation, ou encore de pertes et de dommages, c’est formidable que nous les ayons à l’ordre du jour, mais nous allons devoir mener à bien la mise en œuvre.»

Le ministre pakistanais a également salué le «leadership» du prince héritier Mohammed ben Salmane, mettant en lumière la «vision et la transformation à laquelle nous assistons». (Photo AN /Huda Bashatah)
Le ministre pakistanais a également salué le «leadership» du prince héritier Mohammed ben Salmane, mettant en lumière la «vision et la transformation à laquelle nous assistons». (Photo AN /Huda Bashatah)

Le ministre pakistanais a également salué le «leadership» du prince héritier Mohammed ben Salmane, mettant en lumière la «vision et la transformation à laquelle nous assistons». (Photo AN /Huda Bashatah)

La présence très médiatisée du gouvernement pakistanais à Charm el-Cheikh s’est également produite dans un contexte de hausse de l’inflation, de diminution des réserves de devises et de graves problèmes d’endettement, sans parler d'une crise constitutionnelle autour de la destitution d’Imran Khan du poste de Premier ministre.

M. Khan, évincé par le Parlement lors d’un vote de défiance en avril, affirme qu’il a été renversé dans un complot orchestré par les États-Unis et son successeur – des allégations que Washington et M. Sharif nient.

Les tensions politiques se sont intensifiées le 3 novembre lorsque M. Khan a été blessé à la jambe par un homme armé qui a attaqué son convoi de protestation. Le tireur a été arrêté et, selon la police, aurait reconnu la tentative de meurtre.

Dans un entretien récent avec Christine Amanpour de CNN, M. Bhutto Zardari, fils de l’ancienne Première ministre pakistanaise Benazir Bhutto, a condamné l’attaque sans réserve, appelant à une « enquête libre, juste et impartiale ».

«Le Premier ministre a déjà écrit au juge en chef du Pakistan, lui demandant de tenir une enquête judiciaire sur l’attaque contre M. Khan. Et nous appelons à une enquête libre, juste et impartiale», dit-il à Arab News. «Une enquête libre, juste et impartiale signifie que nous ne devons pas politiser cette tragédie ou l’utiliser pour prendre des individus pour cible sans preuve.»

Depuis l’attaque, M. Khan affirme que des personnalités du gouvernement et de l’armée nationale étaient à l’origine de la fusillade et ont mis en doute l’impartialité de toute enquête.

« Bien sûr, si M. Khan a des doutes sur l’impartialité du pouvoir judiciaire, nous engagerons avec lui ce qu’il pense être une enquête impartiale», affirme M. Bhutto Zardari,  également président du Parti du peuple pakistanais. Ce parti de centre gauche est l’un des trois plus grands partis politiques du Pakistan et un rival du Pakistan Tehreek-e-Insaf de M. Khan.

Écartant les accusations de M. Khan, il soutient: «Tout le monde a le droit d’avoir ses propres opinions, mais tout le monde n’a pas droit à son propre ensemble de faits.»

Indépendamment de l’évolution du drame politique dans les prochains jours, la préoccupation principale de nombreuses familles pakistanaises est de pouvoir se nourrir. Alors que des millions de personnes déplacées vivent sous des tentes et que l’hiver approche à grands pas, le pays a urgemment besoin d’aide.

Une évaluation officielle pakistanaise estime le coût de la reprise à plus de 16 milliards de dollars (1 dollar = 0,96 euro), sans compter les difficultés économiques existantes du pays.

«Les dommages causés à notre économie s’élèvent à plus de 30 milliards de dollars, soit 10% de notre PIB. Ainsi, le chemin à parcourir, en ce qui concerne la reconstruction et la réhabilitation, est long et ardu», précise M. Bhutto Zardari. «Mais nous nous engageons à transformer cette crise, cette catastrophe, en une possibilité et non seulement à investir dans la reconstruction mais aussi à mieux reconstruire, de manière qui soit plus adaptée au climat et à l’environnement.»

Des informations circulent récemment dans les médias pakistanais, évaluant les investissements saoudiens à plus de dix milliards de dollars, en plus du renouvellement du prêt de 3 milliards de dollars que le Pakistan doit actuellement à l’Arabie saoudite. M. Bhutto Zardari a refusé de s’attarder sur les détails.

«Je ne divulguerai rien à l'avance», déclare-t-il à Arab News.

Il ajoute: «Comme vous le savez, le Pakistan et l’Arabie saoudite entretiennent des relations historiques et fraternelles qui remontent dans le temps et se sont approfondies au fil des ans.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com