Des bulletins portant le nom de Biden auraient rempli les urnes si certaines avaient été placés à Ramallah, à la seule condition que les responsables de l’Autorité palestinienne soient l’électorat.
En revanche, sur le plan populaire, les célébrations étaient généralisées parce que Donald Trump avait perdu son siège au bureau ovale. Depuis quatre ans, le président, qui est seulement à quelques jours d’ajouter la mention «ancien» à son titre, prend des décisions qui foudroient les Palestiniens. Si son mandat devait durer encore quatre ans, ils n’auraient plus rien, au moins selon leur propre évaluation.
Les paris de l’Autorité palestinienne sur Biden comme une amélioration semblent non seulement compréhensibles mais logiques. Ces paris sur sa victoire émanent d’un espoir de le voir assurer une couverture raisonnable a la reprise des relations avec l’administration américaine, tout en injectant de nouveaux fonds dans les caisses pratiquement vides de l’Autorité, tout en assurant la réouverture du bureau de l’OLP à Washington et le consulat américain à Jérusalem chargés de traiter les affaires palestiniennes.
La nouvelle administration remettra de nouveau la solution à deux États sur la table des négociations et rejettera les actions unilatérales comme l'annexion. Cette ligne de conduite serait une extension des positions de la plupart des administrations depuis que Bush Senior est entré en fonction et a nommé James Baker, l’homme derrière la Conférence de Madrid de 1991, Secrétaire d’État.
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