COP27: l’Arabie saoudite présente 66 nouvelles initiatives pour lutter contre le changement climatique

Albaraa Aldhahri, chef de projet du volet environnemental de l’Initiative verte saoudienne (SGI). (Photo, Capture d'écran)
Albaraa Aldhahri, chef de projet du volet environnemental de l’Initiative verte saoudienne (SGI). (Photo, Capture d'écran)
Short Url
Publié le Mercredi 09 novembre 2022

COP27: l’Arabie saoudite présente 66 nouvelles initiatives pour lutter contre le changement climatique

Albaraa Aldhahri, chef de projet du volet environnemental de l’Initiative verte saoudienne (SGI). (Photo, Capture d'écran)
  • Au total, 39 initiatives visent à augmenter la couverture végétale et la réduction des terres dégradées, 18 concernent la protection des habitats de la faune et de la flore sauvages et neuf ont pour objectif d’accroître le développement durable
  • Les mesures prises par le Royaume pour atteindre les trois objectifs de l’Initiative verte saoudienne commenceront par une réduction des émissions de 278 millions de tonnes par an d’ici à 2030

CHARM EL-CHEIKH: L’Arabie saoudite a annoncé 66 nouvelles initiatives dans le cadre de son plan environnemental lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP27), qui se déroule dans la ville balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, en Égypte, selon des responsables.

Le Royaume a élaboré ces initiatives en fonction de quatre piliers principaux: l’économie circulaire à faible émission de carbone, l’augmentation de la couverture végétale et la réduction des terres dégradées; la protection des habitats de la faune et de la flore sauvages et la biodiversité et la promotion du développement durable, a expliqué à Arab News Albaraa Aldhahri, chef de projet du volet environnemental de l’Initiative verte saoudienne (SGI).

La deuxième édition de la SGI, annoncée l’année dernière par le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a eu lieu lors de la COP27, avec un grand pavillon consacré aux efforts pionniers du Royaume en matière de climat.

Plusieurs entités nationales ont participé à l’événement, notamment le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, le Centre national pour le développement de la couverture végétale et la lutte contre la désertification, le Centre national pour la faune sauvage, Saudi Aramco et Sabic, tous placés sous l’égide du ministère de l’Énergie.

«Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a annoncé la SGI pour positionner l’Arabie saoudite à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique», a déclaré M. Aldhahri, ajoutant que «cette initiative vise à améliorer la qualité de vie en Arabie saoudite et aussi à protéger les prochaines générations».

Il a indiqué que les mesures prises par le Royaume pour atteindre les trois objectifs de la SGI commenceront par une réduction des émissions de 278 millions de tonnes par an d’ici à 2030. «Le deuxième objectif est de planter 10 milliards d’arbres dans les décennies à venir, et de porter les zones protégées des régions terrestres et côtières à plus de 30 % de la superficie totale de l’Arabie saoudite», a ajouté M. Aldhahri.

Le pilier de la protection des habitats de la faune et de la flore sauvages contribuera à l’objectif d’augmenter les zones protégées de plus de 50% d’ici à 2030, a-t-il précisé, tandis que le pilier de la promotion du développement durable est intégré aux deux autres piliers afin d’atteindre les objectifs de la SGI. Le ministère de l’Énergie est le principal participant à ce sommet.

«En ce qui concerne le volet environnemental et les initiatives décidées dans le cadre de ces piliers, nous avons 39 initiatives approuvées dans le cadre de l’augmentation de la couverture végétale et de la réduction des terres dégradées, 18 initiatives confirmées dans le cadre de la protection des habitats de la faune et de la flore sauvages, et 9 initiatives approuvées dans le cadre de la promotion du développement durable», a poursuivi M. Aldhahri.

Selon Al-Hanouf al-Abdelkarim, ingénieure de l’écosystème énergétique du Royaume, l’un des principaux objectifs était de réduire les émissions par le biais de l’économie circulaire à faible émission de carbone grâce à différentes initiatives et projets visant à atteindre les objectifs ambitieux de la SGI. «Aujourd’hui, nous pouvons présenter un grand nombre de ces projets en recourant à la capture du CO2, à la production d’hydrogène et d’autres matériaux à base de polymères, ainsi qu’à un grand nombre de sources d’énergie renouvelables, comme les panneaux à base de polymères», qui sont exposés, a-t-elle affirmé.

Mme Al-Abdelkarim a ajouté que l’objectif principal de la SGI était de faire connaître les initiatives et les ambitions du Royaume, mais que «malheureusement» seules quelques-unes ont pu être présentées, celles-ci étant trop nombreuses. «Certains de nos matériaux à base de polymères sont utilisés à partir d’hydrocarbures et de polymères. Nous avons une usine de production d’hydrogène qui transforme l’ammoniac en hydrogène, et nous disposons d’ “Archie”, une application conçue et lancée au Royaume en collaboration avec Aramco», a-t-elle souligné.

«Archie» est un outil interactif qui permet de suivre chaque goutte de pétrole produite dans le monde entier, de sa source à son marché de destination, et d’estimer l’intensité carbonique de son cycle de vie en tout point de la chaîne d’approvisionnement pétrolière. Il vise à accroître à la fois la traçabilité et la transparence de l’intensité carbonique de bout en bout de chaque partie de la chaîne d’approvisionnement pétrolière, permettant ainsi aux investisseurs, aux décideurs politiques, aux entreprises et aux consommateurs de prendre des décisions plus éclairées.

De son côté, Ahmed al-Nafie, du Programme de déplacement de liquide du ministère de l’Énergie, a expliqué que l’initiative d’économie circulaire à faible émission de carbone visait à atteindre la combinaison énergétique optimale du Royaume, avec 50% de gaz et 50% d’énergies renouvelables.

«Le Royaume a lancé le Programme de déplacement de liquide, qui a pour but de déplacer un million de barils par jour dans différents secteurs (le secteur des services publics, la production et le dessalement, le secteur industriel et le secteur agricole) en recourant à de nouvelles sources d’énergie, à l’expansion du grand réseau de gaz et du réseau électrique.»

Selon lui, un million de barils représente 95% du liquide utilisé dans le Royaume, et d’ici à 2030, le pays disposera d’une nouvelle source qui remplacera cette quantité de liquide. «L’objectif principal de cette initiative est de réduire les émissions de carbone, de disposer de nouvelles sources d’énergie et de renforcer l’économie du Royaume», a-t-il poursuivi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


France: forte contraction de l'activité du secteur privé en novembre, selon l'indice PMI Flash

Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors du forum d'affaires trilatéral France-Italie-Allemagne à Paris, le 22 novembre 2024. Le Forum trilatéral, qui en est à sa sixième édition, réunit les associations professionnelles MEDEF, Confindustria et BDI des trois pays, qui représentent les secteurs industriels des plus grandes économies européennes. (AFP)
Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors du forum d'affaires trilatéral France-Italie-Allemagne à Paris, le 22 novembre 2024. Le Forum trilatéral, qui en est à sa sixième édition, réunit les associations professionnelles MEDEF, Confindustria et BDI des trois pays, qui représentent les secteurs industriels des plus grandes économies européennes. (AFP)
Short Url
  • "De très nombreuses entreprises interrogées ont imputé cette baisse de l'activité globale à la faiblesse de la demande" de la part des entreprises et des ménages, indique le communiqué
  • "Les données de l'enquête indiquent une accélération de la contraction, tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière en milieu de quatrième trimestre", soulignent S&P et HCOB

PARIS: L'activité du secteur privé français a enregistré en novembre sa plus forte contraction depuis janvier, avec un indice PMI Flash en recul pour le troisième mois consécutif, indiquent vendredi l'agence S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB), qui calculent cet indice.

Le PMI Flash s'est établi à 44,8 en novembre, au plus bas depuis dix mois, contre 48,1 en octobre.

"De très nombreuses entreprises interrogées ont imputé cette baisse de l'activité globale à la faiblesse de la demande" de la part des entreprises et des ménages, indique le communiqué.

"Les données de l'enquête indiquent une accélération de la contraction, tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière en milieu de quatrième trimestre", soulignent S&P et HCOB.

La production a ainsi "fortement baissé" dans le secteur manufacturier, avec un taux de contraction le plus élevé depuis décembre 2023. Les fabricants attribuent cette baisse de l’activité à plusieurs facteurs, dont la faiblesse des secteurs automobile, cosmétique et du BTP, ainsi qu’une conjoncture morose sur les marchés étrangers.

"Les prestataires de services ont quant à eux mentionné un manque de visibilité économique et politique, se traduisant par une plus grande réticence des clients à engager des dépenses". L'activité "a ainsi enregistré son plus fort recul depuis janvier dernier" dans les services.

Le volume des nouvelles affaires s'est lui aussi contracté en novembre, une baisse qui est "la plus marquée depuis quatre ans". Cette tendance "reflète principalement une forte diminution des nouvelles commandes dans l’industrie manufacturière".

Le recul global des ventes "s’explique également par un très fort repli de la demande étrangère, les tensions géopolitiques et l’affaiblissement de la demande en provenance des Etats-Unis", qui ont entraîné "la plus forte contraction des nouvelles affaires à l’export depuis mai 2020".

Les perspectives d’activité pour les douze prochains mois "sont orientées à la baisse pour la première fois depuis mai 2020" dans le secteur privé en novembre, car de nombreuses entreprises craignent que la faiblesse prolongée de la demande soit synonyme d'une contraction de l'activité au cours de 2025.

Les répondants à cette enquête expliquent leur pessimisme par "le climat d’incertitude actuel, engendré notamment par la morosité de la conjoncture économique", et "par la fermeture d’entreprises et la faiblesse des secteurs de l’automobile et du BTP".

S&P et HCOB relèvent toutefois "une tendance favorable" sur un point: "l'emploi est reparti à la hausse", avec un taux de création de postes à un plus haut depuis six mois, "exclusivement" dû à une augmentation des effectifs dans les services.


450 000 emplois dans le secteur saoudien du divertissement d'ici 2030, selon le ministère de l'Investissement

La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume. (Shutterstock)
La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume. (Shutterstock)
Short Url
  • L'Arabie saoudite a délivré 34 permis d'investissement dans l'industrie du divertissement au cours du troisième trimestre de l'année
  • La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire la dépendance du pays aux revenus du pétrole brut

RIYAD: Le secteur du divertissement en Arabie saoudite devrait créer 450 000 emplois et pourrait contribuer à hauteur de 4,2% au produit intérieur brut du pays d'ici à 2030, selon un nouveau rapport.

Dans son dernier communiqué, le ministère de l'Investissement du Royaume indique que l'Arabie saoudite a délivré 34 permis d'investissement dans l'industrie du divertissement au cours du troisième trimestre de l'année, ce qui représente une augmentation de 13% par rapport aux trois mois précédents.

Le ministère a ajouté que le nombre total de permis d'investissement délivrés dans le secteur du divertissement entre 2020 et la fin du troisième trimestre s'élevait à 303.

«Conformément à l’initiative saoudienne Vision 2030, l'Arabie saoudite vise à diversifier son économie et à améliorer la qualité de vie en promouvant le tourisme et la culture saoudienne à l'échelle internationale pour attirer les visiteurs. Le secteur du divertissement est un pilier crucial pour atteindre ces objectifs ambitieux, en se concentrant sur l'amélioration de la qualité de vie à travers diverses activités culturelles et de divertissement», a déclaré le ministère de l'Investissement.

La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire la dépendance du pays aux revenus du pétrole brut, qui dure depuis des décennies.

En 2016, l'Arabie saoudite a créé l'Autorité générale pour le divertissement en vue de stimuler l'industrie du divertissement et des loisirs. Depuis, le Royaume a connu des développements notables, notamment la réouverture de salles de cinéma en 2018.

Selon le rapport, l'Arabie saoudite a délivré 2 189 permis dans le secteur du divertissement au cours des cinq dernières années.

Le Royaume a également accueilli 26 000 événements au cours des cinq dernières années, attirant plus de 75 millions de participants.

Le ministère a ajouté que l'essor du secteur du divertissement catalysait également la croissance du secteur du tourisme dans le Royaume.

Le rapport indique que le nombre de touristes entrants dans l'industrie du divertissement a atteint 6,2 millions en 2023, ce qui représente une augmentation de 153,3% par rapport à 2022.

Les dépenses des touristes entrants dans l'industrie du divertissement ont atteint 4 milliards de riyals saoudiens (1,07 milliard de dollars; 1 dollar = 0,95 euro) en 2023, soit une augmentation de 29,03% par rapport à l'année précédente.

«Le secteur du divertissement est un domaine vital et dynamique du Royaume, agissant comme un catalyseur pour le secteur du tourisme. En accueillant divers événements et activités, il stimule le tourisme et attire les visiteurs, ce qui se traduit par une augmentation des dépenses touristiques et un renforcement de l'économie locale», a déclaré le ministère de l'Investissement.

En 2023, le secteur du divertissement a attiré 35 millions de touristes locaux, soit une augmentation de 17% par rapport à 2022.

Les dépenses des touristes locaux en 2023 étaient de 4,7 millions de riyals saoudiens, ce qui représente une baisse marginale de 8,5% par rapport à l'année précédente.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Black Friday, moment privilégié pour les cadeaux de Noël, réjouit les e-commerçants et désespère les indépendants

Un piéton passe devant un magasin lors du Black Friday à Paris, le 25 novembre 2022. (AFP)
Un piéton passe devant un magasin lors du Black Friday à Paris, le 25 novembre 2022. (AFP)
Short Url
  • Une nouvelle opportunité pour faire ses achats de Noël avant l'heure, que saisiront "près de 60% des consommateurs français" cette année, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG)

PARIS: Dépassé, le lèche-vitrine des boutiques enguirlandées de Noël? Faire ses cadeaux durant le Black Friday séduit désormais les consommateurs, une tendance mettant au défi logistique les acteurs de la vente en ligne, et désespérant les commerces indépendants.

Loriane, 26 ans, achète ses cadeaux de Noël pendant le Black Friday car "les offres sont plus intéressantes, ça permet de faire de plus beaux cadeaux", justifie auprès de l'AFP la jeune femme, qui travaille au ministère de l’Intérieur. Pareil pour Marlène, 53 ans, salariée d'Orange, qui recherche "les meilleures offres". Son collègue Julien, 42 ans, confirme : "En boutique l’année dernière, les gens se pressaient plus pour le Black Friday qu'à Noël".

Né aux États-Unis, le Black Friday a été introduit en France par Amazon "il y a à peu près 15 ans", rappelle à l’AFP Frédéric Duval, le directeur général d'Amazon.fr.

Une nouvelle opportunité pour faire ses achats de Noël avant l'heure, que saisiront "près de 60% des consommateurs français" cette année, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG).

Les consommateurs plébiscitent le "large choix de produits, les prix bas et la livraison rapide", selon M. Duval.

Cet événement commercial est toujours lancé le vendredi après Thanksgiving, et se tiendra cette année le 29 novembre.

- Black Month -

"Aujourd’hui, le plus gros mois pour la consommation, c’est novembre" plutôt que décembre, abonde Marc Lolivier, délégué général de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), qui juge auprès de l'AFP que ce phénomène "a cinq, six ans".

Evénement devenu phare de la vente en ligne, le Black Friday oblige les logisticiens à s'adapter pour faire face à l'afflux colossal de colis.

A titre d'exemple, en 2022, sur la semaine qui a suivi le Black Friday, La Poste avait livré 13,7 millions de colis. Elle en attend "16 millions en 2024", chiffre Jean-Yves Gras, le directeur général de Colissimo.

Certains entrepôts passent dès le mois de novembre "en trois-huit, sept jours sur sept, le dimanche et la nuit", comme à Cdiscount, décrit à l'AFP son PDG Thomas Métivier.

Les équipes sont massivement reforcées: Amazon recrute ainsi 8.000 saisonniers pour novembre-décembre.

Le défi est également technologique, comme pour Cdiscount, dont le site est visité par 10 millions de clients ce jour-là, contre 17 millions par mois en temps normal. "De loin la plus grosse journée de l’année en termes de trafic et d’achats", ce qui conduit les équipes à réaliser des crash-tests pour éprouver la robustesse de leur site internet, raconte M. Métivier.

Au fil des ans, le Black Friday est devenu une "Black Month", constate Quentin Benault, directeur général délégué de Mondial Relay, qui explique que les commerçants proposent des promotions dès le début du mois de novembre. Un soulagement pour les acteurs de l'e-commerce, car cela leur permet de lisser la charge logistique sur un mois plutôt qu'un seul jour.

- "Ça tue le commerce" -

Mais le Black Friday ne fait pas que des heureux. L’Union des Fabricants (Unifab), qui défend la propriété intellectuelle des industriels, alerte : cette période marquée par une profusion de colis en circulation "est une aubaine pour les contrefacteurs", leurs produits passant plus facilement entre les gouttes des contrôles.

"Plus de 8 millions de jeux et de jouets de contrefaçon ont été saisis par les douanes en 2023, la majorité au moment du Black Friday", rappelle sa directrice générale Delphine Sarfati-Sobreira à l'AFP.

Le Black Friday "tue la notion du commerce", déplore aussi Thibaut Ringo, directeur général d'Altermundi, un réseau de boutiques prônant une consommation responsable. "Le consommateur n’attend qu’une chose : qu'on fasse des remises mais nous, les commerçants indépendants, on ne peut pas s'aligner", se désole-t-il.

La Confédération des commerçants de France s'indigne, elle aussi, et met en garde contre des remises "pouvant être basées sur des prix de référence artificiels" et "des stocks spécifiques de moindre qualité proposés à prix cassés". Contre cette "concurrence déloyale", elle appelle à "mieux protéger [les] petits commerçants, qui font vivre [les différents] territoires".