Les Kurdes en Iran sont persécutes. La peine de mort ils la connaissent par le moyen de la pendaison, sur une grue de construction. Une fois la peine exécutée, le cadavre reste pendu pour une semaine pour que tous les Kurdes le voient.
Il est tout aussi étonnant, qu’au XXIe siècle, des individus soient emprisonnés comme criminels pour avoir juste enseigne leur langue maternelle. Mais c’est bien le cas et pour preuve la peine de dix ans de prison contre Zara Mohammadi pour avoir enseigne la langue kurde.
Dans tous les documentaires sur les Kurdes en Iran, les familles racontent, l’une après l’autre, leur souffrance. La peine de mort pour eux est devenue un acte routinier.
L’Iran excelle dans ce domaine. Ce pays figure parmi les plus mauvais élèves au monde dans le domaine des atteintes aux droits de l’Homme. Mieux encore, la République islamique est de loin la première (par rapport au nombre d’habitants), dès qu’il s’agit de la peine de mort.
Les Kurdes, environ 40 millions de personnes vivant en Iran, en Syrie, en Irak et en Turquie, sont un peuple qui connait une grande diversité culturelle, linguistique, religieuse et politique. Un peuple qui malgré toute cette diversité, reste uni par une expérience commune de souffrance et d’oppression systématique surtout en Iran et en Turquie.
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