DUBAÏ: L’Algérie accueille mardi et mercredi le 31e sommet de la Ligue arabe. Les thèmes de la sécurité alimentaire et de la question palestinienne devraient figurer en tête de l’ordre du jour de la conférence.
La Ligue arabe, qui compte 22 membres, a tenu son dernier sommet en 2019, avant la pandémie de coronavirus. Dans les années qui ont suivi, de nouveaux défis ont radicalement remodelé l’agenda de la région, avec l’établissement de liens diplomatiques entre Israël et quatre autres pays de la Ligue arabe, ainsi que les retombées de la guerre en Ukraine.
Toutes ces questions devraient occuper le devant de la scène lors du premier sommet organisé par l’Algérie. Les crises alimentaire et énergétique exacerbées par le conflit en Europe de l’Est seront probablement au centre des sujets de discussion du sommet.
La crise a eu des conséquences dévastatrices pour de nombreux pays arabes, notamment l’Égypte, le Liban et la Tunisie, qui peinent à importer suffisamment de blé et de carburant pour satisfaire les besoins de leur population.
Le mois dernier, la pire sécheresse depuis plusieurs décennies a ravagé des pans entiers de la Somalie, plongeant certaines régions du pays dans la famine.
Vendredi, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a appelé à une «vision arabe intégrée» pour faire face aux défis pressants de la sécurité alimentaire. La crise palestinienne devrait également figurer en tête de l’ordre du jour du sommet.
Le Premier ministre algérien, Aymen Benabderrahmane, avait auparavant déclaré que la réunion arabe serait l’occasion de «réaffirmer le soutien à la cause palestinienne, en tant que cause arabe centrale».
L’Algérie succède à la Tunisie à la présidence du Conseil de la Ligue des États arabes.
Les routes principales d’Alger ont été décorées de drapeaux arabes et d’immenses panneaux publicitaires accueillant les «frères arabes».
* Avec AP
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com