Les Palestiniens saluent la condamnation de la détention administrative israélienne par l’ONU

Des protestataires organisent une manifestation de soutien aux détenus des prisons israéliennes devant le bureau du Comité international de la Croix-Rouge à Ramallah (Photo, AFP).
Des protestataires organisent une manifestation de soutien aux détenus des prisons israéliennes devant le bureau du Comité international de la Croix-Rouge à Ramallah (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 23 octobre 2022

Les Palestiniens saluent la condamnation de la détention administrative israélienne par l’ONU

  • Près de 800 Palestiniens détenus sans procès dans le cadre de cette politique
  • Depuis 2015, les autorités israéliennes ont émis plus de 9 500 ordres de détention administrative

RAMALLAH: Des responsables palestiniens ont salué l'appel lancé par l'ONU à Israël pour mettre fin à la détention administrative des prisonniers palestiniens.

Qadri Abou Bakr, chef de la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, a salué la démarche de l’ONU.

Il a déclaré à Arab News que l'Autorité palestinienne a lancé des appels similaires depuis plusieurs années et a demandé à plusieurs reprises aux organisations internationales et aux pays alliés de faire pression sur Israël pour mettre fin à cette pratique de détention.

Israël a recours à la détention administrative — qui consiste à emprisonner une personne sans procès pour une période de six mois — pour réprimer l'activisme palestinien, a indiqué Abou Bakr. 

Il a déploré que certains prisonniers aient passé près de huit ans en détention administrative sans procès, car les ordres de détention étaient renouvelés tous les six mois.

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, a affirmé lors d'une conférence de presse que l'ONU avait demandé à plusieurs reprises à Israël de mettre fin à la pratique de la détention administrative, soit en libérant les détenus, soit en les poursuivant en justice.

Dujarric a ajouté que l'ONU suivait le cas de Salah Hammouri, un avocat palestinien retenu par Israël sans accusation, en détention administrative.

Les déclarations du porte-parole sont intervenues après que des experts indépendants ont appelé Israël à libérer immédiatement Hammouri, qui a récemment mis fin à une grève de la faim de 19 jours pour protester contre la politique systématique de détention administrative.

Dujarric a ajouté: «Nous suivons de près la situation de Hammouri et des autres détenus palestiniens arrêtés par Israël.»

«Nous sommes conscients qu'il y a environ 30 détenus, dont Hammouri, qui ont récemment mis fin à leur grève de la faim, qui durait depuis septembre. Évidemment, nous avons demandé à plusieurs reprises à Israël de mettre fin à cette pratique en libérant les gens ou en les inculpant lorsqu'il y a des raisons de le faire.»

Les mesures de représailles israéliennes à l'encontre de Hammouri se sont intensifiées après avoir suivi son travail avec la Fondation Conscience pour la protection des prisonniers et des droits de l'homme.

Les experts de l'ONU ont également exprimé leur profonde inquiétude quant à l'abus généralisé des procédures de droit administratif et pénal par Israël et à son utilisation d'informations confidentielles contre les Palestiniens, en particulier Hammouri.

Abou Bakr a indiqué qu'il y a 780 détenus palestiniens, dont au moins six mineurs et deux femmes. La plupart des détenus se trouvent dans les prisons du Néguev et d'Ofer.

Depuis 2015, les autorités israéliennes ont émis plus de 9 500 ordres de détention administrative.

Depuis le début de l'année, les autorités israéliennes ont émis environ 1 365 ordres de détention administrative, dont 272 pour le mois d'août seulement.

Depuis la fin de 2011, les prisonniers palestiniens en Israël ont mené plus de 400 grèves de la faim de façon individuelle.

Abou Bakr a signalé que les prisonniers ont demandé à plusieurs reprises que les autorités israéliennes les traduisent en justice.

Par ailleurs, Israël aurait l'intention d'autoriser l'Autorité palestinienne — pour la première fois depuis 2001 — à acquérir deux hélicoptères civils pour des vols de haut niveau, dans le but de renforcer la position du président Mahmoud Abbas. 

Le journal israélien Haaretz a rapporté que les responsables de la sécurité israélienne s'opposent à ces propositions depuis des années, au motif que les hélicoptères seraient utilisés à des fins de contrebande, comme sous le régime de l’ancien président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat.

Selon l’article, des responsables de la sécurité israélienne ont recommandé au gouvernement d'accepter la demande du président Abbas dans le cadre de mesures visant à renforcer sa position au sein de l'Autorité palestinienne.

Selon le projet de plan, Israël a l'intention de permettre à l'Autorité palestinienne d'acheter deux hélicoptères avec l'argent donné de la part des pays du Golfe.

Les deux hélicoptères seront stationnés en Jordanie et resteront en attente pour transporter des hauts responsables de l'Autorité palestinienne.

L'Autorité palestinienne sera tenue de demander une autorisation de vol lorsqu'elle voyagera dans l'espace aérien israélien, qui comprend la Cisjordanie occupée.

Les responsables de l'AP louent actuellement des hélicoptères appartenant à l'armée de l'air royale jordanienne pour se déplacer et transporter les invités diplomatiques entre Ramallah et Amman.

Chaque vol leur coûte environ 100 000 dollars américains (1 dollar américain = 1,01 euro) bien que le président Abbas possède un jet privé stationné à Amman pour ses déplacements dans le monde.

Israël a permis au défunt président Arafat d'acquérir trois hélicoptères Mil Mi-8 de fabrication soviétique à la suite des accords d'Oslo signés entre Israël et l'Autorité palestinienne en 1993.

Toutefois, le Premier ministre israélien de l'époque, Ariel Sharon, a ordonné la destruction des hélicoptères au début de la deuxième Intifada en 2000, après qu'ils ont été supposément utilisés pour faire passer des armes et des criminels recherchés.

Les plates-formes d'atterrissage pour hélicoptères à Ramallah et à Gaza ont aussi été détruites.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Liban : le Hezbollah accuse Israël de « centaines de violations » de la trêve

Le chef adjoint du Hezbollah libanais, Cheikh Naim Qassem, prend la parole lors d'un rassemblement de soutien aux Palestiniens de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas, à Beyrouth, au Liban. (File/Reuters)
Le chef adjoint du Hezbollah libanais, Cheikh Naim Qassem, prend la parole lors d'un rassemblement de soutien aux Palestiniens de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas, à Beyrouth, au Liban. (File/Reuters)
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  • Son discours est intervenu alors que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, se trouve au Liban, à l'approche de la date butoir du 26 janvier pour l'application complète de l'accord de cessez-le-feu.
  • « J'appelle l'État libanais à faire preuve de fermeté face à ces violations qui ont dépassé les centaines, cela ne peut pas continuer », a-t-il dit dans un discours diffusé par la télévision du Hezbollah, al-Manar.

BEYROUTH : Le chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, a accusé  samedi Israël de « centaines de violations » de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur fin novembre et averti de nouveau que sa formation pourrait « perdre patience ».

Son discours est intervenu alors que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, se trouve au Liban, à l'approche de la date butoir du 26 janvier pour l'application complète de l'accord de cessez-le-feu.

« J'appelle l'État libanais à faire preuve de fermeté face à ces violations qui ont dépassé les centaines, cela ne peut pas continuer », a-t-il dit dans un discours diffusé par la télévision du Hezbollah, al-Manar.

« Nous avons fait preuve de patience à l'égard de ces violations pour donner une chance à l'État libanais, qui est responsable de cet accord, ainsi qu'aux parrains internationaux, mais il ne faut pas tester notre patience », a-t-il ajouté.

L'accord de cessez-le-feu stipule que l'armée libanaise doit se déployer aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays, d'où l'armée israélienne doit se retirer dans un délai de 60 jours, soit jusqu'au 26 janvier.

Sorti affaibli de la guerre, le Hezbollah doit, lui, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne.

Vendredi, M. Guterres, qui s'est rendu auprès des Casques bleus dans le sud, a affirmé que l'« occupation » de cette région par Israël et ses opérations militaires devaient « cesser ».

Il a révélé que les soldats de maintien de la paix avaient découvert « plus de 100 caches d'armes appartenant au Hezbollah ou à d'autres groupes armés depuis le 27 novembre », jour de l'entrée en vigueur de la trêve.

Le chef du Hezbollah, qui avait des réserves sur la nomination de M. Salam, un juriste international respecté, a averti que « personne ne peut nous exclure de la participation politique effective dans le pays ».


Gaza : le cessez-le-feu est prévu pour entrer en vigueur dimanche à 06 h 30 GMT

Un garçon court avec un drapeau palestinien sur un monticule de décombres dans un camp pour personnes déplacées par le conflit à Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 17 janvier 2025, suite à l'annonce d'une trêve dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hamas. (Photo Eyad BABA / AFP)
Un garçon court avec un drapeau palestinien sur un monticule de décombres dans un camp pour personnes déplacées par le conflit à Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 17 janvier 2025, suite à l'annonce d'une trêve dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hamas. (Photo Eyad BABA / AFP)
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  • « Conformément à l'accord conclu entre les parties concernées et les médiateurs, le cessez-le-feu dans la bande de Gaza commencera à 8 h 30, dimanche 19 janvier, heure locale à Gaza », a écrit sur X Majed al-Ansari, le porte-parole qatari .
  • « Nous conseillons aux habitants de faire preuve de la plus grande prudence et de respecter les instructions des sources officielles », a-t-il ajouté.

DOHA : Le cessez-le-feu entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël dans la bande de Gaza entrera en vigueur dimanche à 04 h 30 GMT, a indiqué samedi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, pays médiateur.

« Conformément à l'accord conclu entre les parties concernées et les médiateurs, le cessez-le-feu dans la bande de Gaza commencera à 8 h 30, dimanche 19 janvier, heure locale à Gaza », a écrit sur X Majed al-Ansari, porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères.

« Nous conseillons aux habitants de faire preuve de la plus grande prudence et de respecter les instructions des sources officielles », a-t-il ajouté.

L'accord de cessez-le-feu, annoncé mercredi par le Qatar et les États-Unis, autre pays médiateur, prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

En échange, Israël va relâcher 737 prisonniers palestiniens, selon le ministère israélien de la Justice, qui a précisé que leur libération n'interviendrait pas avant 16 heures dimanche (14 heures GMT).


Macron à Beyrouth: soutien ferme aux Libanais et leurs nouveaux dirigeants, pour une ère nouvelle

Le président français Emmanuel Macron serre la main de son homologue libanais Joseph Aoun au palais présidentiel de Baabda le 17 janvier 2025. Le 17 janvier, M. Macron a annoncé que Paris accueillerait dans les prochaines semaines une conférence internationale « pour la reconstruction du Liban » après une guerre entre le groupe militant Hezbollah et Israël. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron serre la main de son homologue libanais Joseph Aoun au palais présidentiel de Baabda le 17 janvier 2025. Le 17 janvier, M. Macron a annoncé que Paris accueillerait dans les prochaines semaines une conférence internationale « pour la reconstruction du Liban » après une guerre entre le groupe militant Hezbollah et Israël. (AFP)
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  • Pour affronter ces défis et amorcer l’écriture de la nouvelle page qui s’ouvre pour le pays, le président français estime qu’il faut s’adosser à trois piliers : restaurer la souveraineté, mettre le Liban sur la voie de la prospérité
  • C’est ce credo que Macron a déroulé lors de ses entretiens avec Aoun et qu’il a réitéré durant ses rencontres avec Salam et le chef du parlement libanais Nabih Berry

PARIS: En se rendant à Beyrouth, quelques jours après l’élection du nouveau président libanais Joseph Aoun et la désignation du nouveau premier ministre Nawaf Salam, le président français Emmanuel Macron a voulu confirmer que la France se tient fermement aux côtés du Liban et des Libanais, dans cette nouvelle ère qui s’ouvre.

C’est une ère porteuse de grands espoirs, pour un pays qui semblait voué au chaos, à cause de l’ineptie de sa classe politique et de ses luttes internes. C’est ce qu’il a voulu constater par lui-même en allant au contact des nouveaux dirigeants et du peuple libanais.

Mais c’est également une ère de défis complexes et difficiles, tant le Liban est fragilisé au niveau de ses institutions, de son économie et de son tissu social par des pratiques mercantiles et communautaires, les ingérences externes, puis récemment une guerre avec Israël qui a laissé une partie de son territoire en lambeaux.

Pour affronter ces défis et amorcer l’écriture de la nouvelle page qui s’ouvre pour le pays, le président français estime qu’il faut s’adosser à trois piliers : restaurer la souveraineté, mettre le Liban sur la voie de la prospérité et consolider son unité.

C’est ce credo que Macron a déroulé lors de ses entretiens avec Aoun et qu’il a réitéré durant ses rencontres avec Salam et le chef du parlement libanais Nabih Berry.

S’exprimant devant les journalistes à la suite de son tête-à-tête avec Aoun au palais présidentiel de Baabda il a souligné que la souveraineté passe par le respect du cessez-le-feu instauré entre le Liban et Israël le 26 novembre dernier et qu’il a qualifié de «succès diplomatique historique qui a permis de sauver des vies». Avec pour effet la nécessité de consolider le mécanisme de surveillance dont la France fait partie.

Cela implique une application stricte des engagements pris par les autorités israéliennes et libanaises dans le cadre de l'accord et dans les délais prévus.

 Soulignant que « des résultats ont été obtenus » à ce niveau, Macron a estimé qu’ils « doivent se fédérer, se confirmer dans la durée », avec « un retrait total des forces israéliennes, et un monopole total de l'armée libanaise sur les armes ».

C'est pourquoi ajoute Macron « nous soutenons, avec force la montée en puissance des forces armées libanaises et leur déploiement dans le sud du pays » tout en continuant à « consolider l'appui international en matière d'équipement de formation, et de soutien financier ».

Cet effort est soutenu par, la France à titre bilatéral et « je sais aussi que nos amis, l'arabie saoudite le Qatar les pays de la région sont prêts à faire davantage » ajoute-t-il, tout en travaillant « avec vous à la démarcation de la ligne bleue pour dégager une solution pérenne au bénéfice de la sécurité de tous ».

Macron a par ailleurs rappelé que cette souveraineté ne concerne pas que le sud du Liban, et que le contrôle des autres frontières, notamment dans le contexte du bouleversement en cours en Syrie, « constitue aussi un enjeu majeur ». 

L’autre pilier étant la prospérité au bénéfice de tous, il exprimé l’espoir d’une formation rapide du nouveau gouvernement pour mener à bien cette tâche et subvenir à l’urgence humanitaire qui n’est pas révolue.

La nécessité de réformer

La France assure t-il veille à ce que les engagements pris le 24 octobre à Paris soient tenus et qu'ils se traduisent matériellement au profit des populations déplacées par la guerre, Mais « au-delà des réponses d'urgence, la communauté internationale doit anticiper un soutien massif à la reconstruction des infrastructures des habitations détruites par la guerre, tout particulièrement au sud, où le million de déplacés libanais sont rentrés pour trouver leur maison et leur village réduits en cendres ».

À ce propos Macron a précisé qu’une conférence internationale pour la reconstruction se tiendra à Paris dans quelques semaines, lors d’une visite qu’effectuera le président libanais.

La prospérité suppose également des réformes, elles sont « attendues et connues » et s’adressant à Aoun dans des termes empreints d’une chaleur amicale « vous les portez, et vous les défendez », la réforme de la justice, la réforme bancaire, la réforme du marché de l'énergie, la lutte contre la corruption, « toutes ces réformes nécessaires, c'est le gouvernement à venir qui le portera, elles sont indissociables de cette reconstruction ». 

L'ensemble de ces points poursuit Macron doit servir le troisième objectif, « celui d'une nation libanaise, réconciliée et unie dans son pluralisme », car la plus grande des appartenances « est celle à une république qui croit dans l'universel, et d'un pluralisme qui respecte toutes les religions, toutes les communautés leur donnent à chacune sa place ».

Ce n'est que dans cette unité, assure-t-il dans « ce pluralisme réconcilié que le chemin est possible », rendant hommage au peuple libanais, aux milliers de victimes que le pays a déploré depuis le déclenchement de la guerre, « une guerre dans laquelle le Liban a été plongé, malgré lui par l'irresponsabilité de quelques uns ».

Avant sa rencontre avec Aoun au palais de Baabda Macron avait déposé une gerbe au monument du soldat inconnu, puis il s’est livré à un exercice qu’il affectionne particulièrement, en déambulant dans le quartier de Gemayzeh, qui avait été dévasté par l’explosion du port de Beyrouth en 2020

Évoluant au milieu d’une foule de libanais qui l’ont accueilli par des applaudissements chaleureux, il a siroté un café puis il a regardé des livres sur la reconstruction de ce quartier, qu’il avait visité juste au lendemain de l’explosion.

Il a échangé en toute spontanéité avec les personnes qui l’entouraient, il a fait des selfies, bu des jus de fruits, partagé une pizza en écoutant attentivement les personnes qui s'adressent à lui.

« Vous êtes adorable » lui lance une vieille dame, « aidez le Liban » lui demande un homme, une autre personne lui fait part de sa crainte d’une reprise de la guerre.

« Bon courage » et « garder le moral », assène le président français à ses interlocuteurs, avant de souligner que l’ère qui s’ouvre est une ère d’espoir où chacun a sa part à accomplir.

Macron avait commencé sa visite par une rencontre avec le premier ministre libanais en exercice Najib Mikati, et deux entretiens avec le chef d’état major de la FINUL, le général Jean-Jacques Fatinet, puis avec le commandant des opérations spéciales au sein du mécanisme de surveillance du cessez le feu le Général Jasper Jeffers et du représentant de la France au sein de ce mécanisme le général Guillaume Pin Hun.