PARIS: Le président français Emmanuel Macron a salué samedi l'"accord historique" réglant le différend frontalier entre Le Liban et Israël, qui va permettre l'extraction d'hydrocarbures au large des deux pays, un "pas important vers plus de paix" dans la région.
Le chef de l'Etat - qui est intervenu dans les négociations - a félicité le Premier ministre israélien Yaïr Lapid, le président du Liban Michel Aoun et le chef du gouvernement libanais Najib Mikati, avec qui il a parlé au téléphone, pour "leurs efforts et leur détermination" en ce sens, a déclaré la présidence française.
"Il s’agit indéniablement d’un pas important vers plus de paix pour Israël, pour le Liban et l'ensemble des pays et des peuples de la région", a poursuivi l'Elysée.
"Il contribuera à la stabilité du Proche-Orient et à la sécurité d’Israël et du Liban" et "il devra également contribuer à la prospérité des deux pays", a-t-il souligné, le Liban étant englué dans une grave crise économique.
"Il offre un exemple pour la région, de ce que peut produire de positif une volonté partagée d’aboutir à un résultat dans le cadre d’une négociation exigeante et respectueuse", a en outre noté l'Elysée.
Les trois dirigeants ont "remercié le chef de l’Etat pour "sa contribution et celle de la France à la conclusion de cet accord", a encore dit la présidence française.
Après d'intenses négociations sous l'égide des Etats-Unis, Israël a annoncé mardi la conclusion de l'accord pour délimiter la frontière maritime avec le Liban -alors que ces deux pays sont officiellement en état de guerre- et lever les obstacles à l'exploitation de gisements gaziers en Méditerranée orientale.
Le président américain Joe Biden a alors salué une "avancée historique" et appelé toutes les parties à "travailler à la mise en place de l'accord". Il a aussi remercié M. Macron pour "son soutien dans les négociations".
Ce dernier a de son côté "salué la médiation des États-Unis". La France prendra "toute sa part" dans la mise en oeuvre de l'accord, a ajouté l'Elysée.