«Il doit rendre des comptes»: Trump va être cité à comparaître par la commission sur l'assaut du Capitole

Donald Trump «est LA personne au centre de l'histoire de ce qui s'est passé le 6 janvier», a déclaré le président du panel lors d'une audition publique (Photo, AFP).
Donald Trump «est LA personne au centre de l'histoire de ce qui s'est passé le 6 janvier», a déclaré le président du panel lors d'une audition publique (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 14 octobre 2022

«Il doit rendre des comptes»: Trump va être cité à comparaître par la commission sur l'assaut du Capitole

  • Le milliardaire républicain se pliera-t-il à la convocation? Il ne l'a pas dit dans sa première réaction à la nouvelle, mais il a vivement dénoncé les élus
  • Pendant l'audition de jeudi, la commission a déroulé le fil des événements tel que dessiné par ses investigations

WASHINGTON: La commission parlementaire enquêtant sur le rôle de Donald Trump dans l'assaut contre le Capitole du 6 janvier 2021 a fait jeudi l'annonce choc qu'elle allait citer l'ancien président à comparaître, parce qu'"il est tenu de répondre de ses actes", selon son chef.

Le milliardaire républicain se pliera-t-il à la convocation? Il ne l'a pas dit dans sa première réaction à la nouvelle, mais il a vivement dénoncé les élus.

Pourquoi la commission "ne m'a-t-elle pas demandé de témoigner il y a des mois? Pourquoi ont-ils attendu jusqu'à la toute fin, jusqu'aux derniers moments de leur dernière réunion? Parce que la commission est un FIASCO total qui n'a servi qu'à diviser davantage notre pays", a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social.

Plus tôt, le panel avait voté à l'unanimité pour l'assigner à comparaître.

Donald Trump "est LA personne au centre de l'histoire de ce qui s'est passé le 6 janvier. Nous voulons donc l'entendre", a déclaré son président, Bennie Thompson, lors d'une audition publique.

"Il doit rendre des comptes. Il est tenu de répondre de ses actes", a-t-il ajouté.

Mais il s'agit aussi pour la commission de "faire tout ce qu'elle peut pour raconter l'histoire la plus complète possible et fournir des recommandations afin d'aider à garantir que rien de semblable au 6 janvier ne se reproduise à l'avenir", a-t-il poursuivi.

«Ignorer l'Etat de droit»

La mission du panel, composé de sept démocrates et deux républicains, est de faire la lumière sur le comportement du président avant, pendant et après l'attaque du Capitole, qui avait choqué dans le monde entier.

Ce jour-là, le 6 janvier 2021, des partisans de Donald Trump avaient pris d'assaut le siège du Congrès pour essayer d'empêcher les élus de certifier la victoire de son rival démocrate, Joe Biden. M. Trump continue de soutenir contre toute évidence que le scrutin lui a été "volé".

Pendant l'audition de jeudi, la commission a déroulé le fil des événements tel que dessiné par ses investigations, montrant que l'ex-président avait prévu "bien à l'avance" de se déclarer victorieux à l'élection de 2020, avant même que les résultats ne soient connus.

"Son intention était claire, ignorer l'Etat de droit et rester au pouvoir", a martelé le républicain Adam Kinzinger.

L'élue démocrate Zoe Lofgren a elle évoqué "un plan prémédité du président pour déclarer sa victoire, quel qu'ait été le vrai résultat".

A l'appui de leurs dires, les élus ont projeté plusieurs vidéos de l'ex-président, de certains de ses proches ou d'anciens employés de la Maison Blanche.

La Cour suprême refuse de se saisir d'un recours de Trump après la perquisition de son domicile

Comme il est d'usage, la haute juridiction, qui a été profondément remaniée par l'ancien président républicain, n'a pas justifié sa décision.

Bien qu'elle compte six magistrats conservateurs sur neuf, dont trois nommés par Donald Trump, elle lui a déjà infligé des revers, notamment en refusant de le soutenir dans sa croisade post-électorale.

Le 4 octobre, le milliardaire lui avait adressé un recours en urgence pour qu'aucun des 11.000 documents saisis à sa résidence de Mar-a-Lago n'échappe à l'expert indépendant chargé de les passer en revue.

Il contestait une décision d'une cour d'appel qui empêche cet expert d'avoir accès à une centaine de documents classés confidentiels.

«Directement à la violence»

Sur des images tournées juste avant la présidentielle de 2020 par une équipe danoise pour un documentaire, on peut entendre Roger Stone, allié de longue date de l'ex-président républicain, dire qu'il n'en a que faire du vote.

"Que le vote aille se faire foutre, allons directement à la violence", lance-t-il.

M. Stone, qui n'a pas été inculpé en lien avec le 6 janvier, a contesté l'authenticité des vidéos.

La commission a également rejoué un enregistrement d'un appel de Donald Trump à Brad Raffensperger, le secrétaire d'Etat de Géorgie, dans lequel l'ex-président dit avoir "besoin" de quelque 11.000 bulletins de vote à son nom -- un nombre suffisant pour battre Joe Biden dans cet Etat du Sud.

Elle a aussi dévoilé des éléments provenant de centaines de milliers de pages fournies par le Secret Service, la police d'élite chargée de la protection rapprochée des hautes personnalités de l'Etat.

Les documents confirment des éléments présentés lors de précédentes auditions, selon lesquels M. Trump a enflammé la foule de ses partisans bien qu'il ait été informé du potentiel de violence, a indiqué l'élu Adam Schiff.

Moment marquant, des images inédites de responsables du Congrès réfugiés dans un lieu sécurisé le 6 janvier ont été diffusées. On y voit la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et le sénateur Chuck Schumer passer frénétiquement des coups de fil pour obtenir des renforts des forces de l'ordre.

Depuis sa création, la commission a interrogé plus d'un millier de témoins, dont deux enfants de Donald Trump, et épluché des dizaines de milliers de documents.

Le rapport d'enquête doit être rendu public d'ici la fin de l'année, mais probablement pas avant les élections parlementaires du 8 novembre qui détermineront quel parti va contrôler le Congrès pour le reste du mandat du président Biden.


Meta accepte de payer 25 millions de dollars à Trump après sa plainte sur la suspension de ses comptes

Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
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  • Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram
  • Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021

WASHINGTON: Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram, a annoncé mercredi à l'AFP un porte-parole du groupe.

Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021, lors de son premier mandat, pour avoir encouragé ses partisans lors de l'assaut du Capitole à Washington la veille.

Le Wall Street Journal a été le premier à faire état de cet accord, dont un porte-parole de Meta a ensuite confirmé la teneur à l'AFP.

La décision sans précédent de Meta avait été imitée à l'époque par la plupart des réseaux sociaux grand public, dont Twitter.

Meta avait annoncé deux ans plus tard mettre fin à la suspension des comptes de Donald Trump.

Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, le républicain a beaucoup misé sur les magnats de la technologie, oubliant sa rancune à l'égard de Mark Zuckerberg, qui a assisté à sa cérémonie d'ouverture.

Le patron du groupe californien a multiplié les annonces ce mois-ci pour aligner sa société avec la nouvelle administration américaine.

Il a nommé plusieurs alliés du président à des postes clefs et mis fin à des programmes (anti-désinformation, pro-diversité, pro-modération des contenus) très critiqués par les conservateurs.


Suède: l'homme ayant brûlé des exemplaires du Coran en 2023 tué par balles

Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
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  • Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi
  • Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées

STOCKHOLM: Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi.

Un tribunal de Stockholm devait rendre son jugement jeudi sur les accusations d'incitation à la haine portées contre lui. Il a indiqué avoir reporté sa décision au 3 février "suite à la confirmation du décès de M. Momika".

La police a expliqué avoir été appelée pour des tirs mercredi soir dans un immeuble d'habitation à Sodertälje, à 40 km au sud-ouest de Stockholm, où vivait cet Irakien de confession chrétienne.

A son arrivée dans l'immeuble, elle a trouvé "un homme touché par balles qui a été emmené à l'hôpital", avant d'indiquer plus tard qu'il était mort, sans citer son nom.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées.

"Je peux confirmer que nous enquêtons sur le meurtre de Salwan Momika", a dit de son côté le procureur Rasmus Öman à l'AFP.

"Nous n'en sommes qu'au stade initial, cela ne fait même pas 24 heures. Il y a donc beaucoup d'informations à recueillir. Cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans cette affaire ont été arrêtées", a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias, Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé. Le quotidien Aftonbladet affirme que le meurtrier a pu s'infiltrer dans l'immeuble par le toit.

En août, Momika, ainsi qu'un autre homme, Salwan Najem, ont été renvoyés en jugement pour "agitation contre un groupe ethnique" à quatre reprises au cours de l'été 2023.

Selon l'acte d'accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans, notamment une fois à l'extérieur d'une mosquée de Stockholm.

"Je suis le prochain sur la liste", a dit Salwan Najem sur X après la mort de Momika.

-Permis de séjour révoqué-

En mars 2023, Momika s'était rendu en Norvège après la révocation de son permis de séjour suédois mais il avait été expulsé du pays et était revenu en Suède.

L'agence suédoise des Migrations avait révoqué le permis de séjour de Momika, disant qu'il leur avait fourni de fausses informations lors de sa demande d'asile. Un permis temporaire lui avait cependant été octroyé, faute de pouvoir le renvoyer en Irak.

Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont déteriorées à l'été 2003 en raison des actes de profanation du Coran perpétrés par les deux hommes.

En juillet 2023, des manifestants irakiens ont pris d'assaut l'ambassade de Suède à Bagdad à deux reprises, déclenchant la seconde fois des incendies dans l'enceinte de la représentation diplomatique.

En août de la même année, le service de renseignement suédois Sapo avait relevé son niveau de menace à quatre sur une échelle de cinq, les profanations du Coran ayant fait du pays une "cible prioritaire".

Le gouvernement suédois a condamné ces profanations tout en rappelant que la liberté d'expression et de réunion était protégée par la Constitution.

En octobre 2023, un tribunal suédois a reconnu un homme coupable d'incitation à la haine pour avoir brûlé le Coran en 2020, première condamnation de ce type.

Auparavant, la justice estimait qu'un tel geste était protégé par la liberté d'expression mais depuis lors, il peut également être considéré comme une "agitation contre un groupe ethnique".

Le meurtre de Momika intervient en pleine vague de violence en Suède, marquée par une recrudescence d'attaques à l'explosif. Plus de 30 attaques à l'engin explosif ont été commises depuis le début de l'année, liées selon la police à des tentatives d'extorsion et d'intimidation.


Un avion avec 64 personnes et un hélicoptère s'écrasent dans un fleuve à Washington

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
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  • Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain
  • Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens

WASHINGTON: Un avion d'American Airlines avec 64 personnes à bord et un hélicoptère militaire se sont écrasés mercredi soir dans le fleuve Potomac après une collision au-dessus de Washington, déclenchant une opération de recherches "extrêmement difficiles".

Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain.

Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la "trajectoire d'approche parfaite" de l'avion.

La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l'Etat de Virginie à l'est.

"Profond chagrin" 

"Les deux appareils sont dans l'eau", a dit lors d'une conférence de presse depuis l'aéroport la maire de Washington Muriel Bowser.

Transportant 60 passagers et quatre membres d'équipage, l'avion appartient à la compagnie PSA, une filiale régionale d'American Airlines.

Son patron, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son "profond chagrin".

La police de Washington a souligné qu'il n'y avait "à ce stade aucune information confirmée sur des victimes".

Une très vaste opération de recherche et de secours avec policiers, pompiers, et garde-côtes est en cours sur les lieux de l'accident, dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac, par une nuit noire.

"Les conditions sont extrêmement difficiles" pour les secouristes, dont des plongeurs, a reconnu John Donnelly, chef des pompiers de la ville.

Il a évoqué le "froid", un "vent fort" et de "la glace" sur le Potomac, les températures ayant chuté fin janvier jusqu'à -12°C.

Le Washington Post a évoqué plusieurs personnes sorties de l'eau sans que l'on sache si elles étaient vivantes ou décédées.

Depuis l'accident, des hélicoptères survolent le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Autour de l'aéroport, des dizaines de gyrophares sont visibles depuis les rives du Potomac, à Washington et en Virginie, selon des journalistes de l'AFP.

On voit aussi dans la nuit des dizaines de camions de pompiers dont certains avec des remorques tirant des canots pneumatiques à proximité de l'aéroport, dont les pistes sont au bord du fleuve.

"Lumière jaune très brillante" 

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie.

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a donné les premiers éléments sur les deux appareils impliqués dans l'accident: un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA "entré en collision à altitude moyenne" avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l'approche pour atterrir à l'aéroport Ronald-Reagan.

L'avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 (02H00 GMT jeudi).

Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l'hélicoptère et une porte-parole de l'armée a confirmé que l'appareil effectuait "un vol d'entraînement", selon un message relayé sur les réseaux sociaux par le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth.

Evoquant un "incident aérien" sur son compte X, l'aéroport Ronald-Reagan a annoncé avoir "suspendu" tous les décollages et atterrissages jusqu'au moins jeudi matin.

Tout près de l'accident de mercredi soir, un Boeing 737-222 d'Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s'y était abîmé, le 13 janvier 1982. L'accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.