«Il faut raconter ce qu'il se passe» en Iran, exhorte Golshifteh Farahani

L'actrice ne quitte plus son téléphone où pleuvent les nouvelles de la répression meurtrière des manifestations (Photo, AFP).
L'actrice ne quitte plus son téléphone où pleuvent les nouvelles de la répression meurtrière des manifestations (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 12 octobre 2022

«Il faut raconter ce qu'il se passe» en Iran, exhorte Golshifteh Farahani

  • «Je n'ai jamais vraiment parlé de politique, mais cet évènement a déclenché quelque chose de très charnel, de viscéral», confie l'actrice
  • Elle regrette aussi «le silence des grandes féministes américaines» autour de l'Iran

PARIS: "Il faut raconter ce qu'il se passe en Iran", exhorte l'actrice exilée Golshifteh Farahani, confiant son admiration pour une génération de manifestantes "belles, féminines et les cheveux dans le vent, qui demandent juste la liberté".

L'actrice ne quitte plus son téléphone où pleuvent les nouvelles de la répression meurtrière des manifestations, depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs à Téhéran pour avoir enfreint le code vestimentaire de la République islamique, prévoyant notamment le port du voile pour les femmes.

Celle qui s'était gardée, en une quinzaine d'années d'exil, de commenter directement la politique iranienne, relaie désormais quotidiennement à ses 14 millions d'abonnés sur Instagram des nouvelles du front.

"Je n'ai jamais vraiment parlé de politique, mais cet évènement a déclenché quelque chose de très charnel, de viscéral", confie l'actrice, connue aussi bien à Hollywood chez Jim Jarmusch ("Paterson") que dans le cinéma français.

"Il ne faut pas seulement traduire les mots qui viennent d'Iran, il faut traduire les subtilités culturelles", pour sensibiliser les gens et faire bouger les gouvernements, poursuit-elle.

En France, pays dont elle a obtenu la nationalité, "il y a une confusion" autour des manifestations, entretenue par la peur "de l'islamophobie", regrette-t-elle. "Ce n'est pas un combat par rapport à la religion, à l'islam, ou un jugement sur le voile: c'est juste la liberté de choix de le porter ou non".

L'actrice, qui fut la première Iranienne à jouer à Hollywood depuis la révolution de 1979, dans "Mensonges d’État" de Ridley Scott, regrette aussi "le silence des grandes féministes américaines" autour de l'Iran.

Issue d'une famille d'artistes, Golshifteh Farahani a dû tout quitter et fuir l'Iran pour se réfugier en France à 25 ans, après être apparue sans voile aux Etats-Unis.

Aujourd'hui, elle ne cesse de saluer le courage d'une nouvelle génération de manifestants.

«Absurdité» de la vie

"On a vu beaucoup de mobilisations en Iran depuis 43 ans et le début de la Révolution, pas mal de morts dans la rue", poursuit-elle. Mais "cette fois, c'est différent".

"Nous, on est les enfants de la Révolution, on est nés pendant la guerre, on est une génération brûlée, traumatisée, de survivants. On avait peur, mais cette génération n'a pas peur, pas honte".

"Pour pouvoir être dans la rue sans voile, j'étais obligé de raser ma tête", raconte-t-elle.  "J'ai réussi à être libre en Iran mais en tuant ma féminité, je pensais qu'être une fille serait toujours un obstacle". "Mais cette génération là, elle veut garder les cheveux longs et ne pas porter le voile."

Comment concilier son quotidien d'actrice et le flot de nouvelles venues d'Iran ? "C'est l'absurdité de ma vie, qui fait que pendant que des centaines de jeunes meurent en Iran, je sois là en train de faire la promotion du film +Une comédie romantique+", avec Alex Lutz (en salles en France le 16 novembre).

Mais "symboliquement pour moi, ça veut dire que personne n'arrive jamais à nous prendre le rire, la danse, la joie, la musique et l'art": "ce peuple-là peut survivre à travers l'humour", salue l'actrice qui goûte "l'ironie noire" de certains posts de manifestants sur les réseaux sociaux.

L'exil est un déchirement, et si "une grande partie de la jeunesse iranienne est en dehors d'Iran, on est tous ensemble", veut-elle croire. "Ce n'est pas parce qu'on part de la maison de nos parents, qu'on n'appartient plus à la famille".

"On appartient à l'Iran pour toujours, même si c'est difficile, parce qu'ils sont dans la bataille, alors que nous on ne meurt pas", ajoute l'actrice. Qui confie enrager souvent "de ne rien pouvoir faire" en faisant défiler les infos sur les réseaux sociaux.


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
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  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com