L’Arabie saoudite bouleversée par la mort tragique d’un garçon oublié dans un bus scolaire à Qatif

Les autorités enquêtent actuellement sur les circonstances qui ont mené à la mort tragique de Hassan Hashim al-Shoala. (Photo fournie)
Les autorités enquêtent actuellement sur les circonstances qui ont mené à la mort tragique de Hassan Hashim al-Shoala. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 11 octobre 2022

L’Arabie saoudite bouleversée par la mort tragique d’un garçon oublié dans un bus scolaire à Qatif

  • L’enfant, Hassan Hashim al-Shoala, est mort dimanche après avoir été oublié dans un bus qui devait le déposer à l’école maternelle Al-Nakheel
  • «Quelqu’un a failli à sa tâche, et nous sommes certains que les responsables seront traduits en justice», a déclaré le père de l’enfant

LA MECQUE: Dimanche, un garçon âgé de cinq ans est décédé dans un bus scolaire dans la ville de Halat Mahish à Qatif, dans l’est de l’Arabie saoudite.

L’enfant, Hassan Hashim al-Shoala, est mort dimanche après avoir été oublié dans un bus qui devait le déposer à l’école maternelle Al-Nakheel. Les autorités enquêtent actuellement sur les circonstances qui ont mené à cette tragédie.

Hashim al-Shoala, le père de Hassan, a raconté à Arab News qu’il avait reçu un appel de l’école à 11h20 demandant pourquoi son fils était absent ce jour-là. Choqué, il a répondu que son fils s’était bien réveillé pour aller à l’école, et que sa femme avait fait en sorte qu’il soit prêt à prendre le bus à l’heure.

«Le chauffeur du bus m’a dit qu’il avait trouvé Hassan immobile», confie M. Hashim. «Je me suis immédiatement demandé si quelque chose de grave lui était arrivé. S’était-il battu avec un de ses amis? Quelqu’un l’avait-il blessé? S’était-il évanoui? Le chauffeur a affirmé que ce n’était pas le cas, et j’ai tout de suite su que quelque chose n’allait pas et qu’il lui était arrivé quelque chose de grave.»

«Le chauffeur a indiqué que lorsqu’il l’a vu immobile, il lui a apporté des glaçons pour essayer de le réveiller. Il a continué, mais en vain. J’ai donc demandé au chauffeur de le transporter à l’hôpital le plus proche et lui ai dit que je le rejoindrai là-bas, mais il insistait pour que j’aille chercher mon fils.»

«Je l’ai supplié d’emmener Hassan à l’hôpital, car il est essentiel d’agir rapidement dans de telles situations, et j’ai finalement réussi à le convaincre. Je les ai rejoints à l’hôpital, où le personnel médical a fait de son mieux pour réanimer mon fils. Malheureusement, il était mort depuis un certain temps», a affirmé le père de l’enfant.

«Dès que je l’ai vu et que je l’ai touché, j’ai senti que ses membres étaient raides. C’est alors que j’ai compris que mon fils était vraiment décédé.» Hashim a confié que sa femme et lui étaient effondrés après le mort de leur enfant, et qu’ils n’arrivaient toujours pas à comprendre ce qui s’était passé.

«Quelqu’un a failli à sa tâche, et nous sommes certains que les responsables seront traduits en justice», a-t-il déclaré. «L’école aurait dû nous appeler et nous dire que notre fils n’était pas arrivé dès le début des cours, et le chauffeur de bus aurait dû s’assurer que tous les élèves étaient descendus du bus avant de le fermer à clé et de partir.»

Le département de l’Éducation de la province Ach-Charqiya a présenté ses condoléances à la famille de Hassan. Le porte-parole du département, Saïd al-Bahes, a expliqué que cette tragédie était due à la négligence du chauffeur de bus qui n’a pas vérifié si un élève était resté à l’intérieur du véhicule.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les Houthis font état de quatre morts dans des frappes attribuées aux Etats-Unis

Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
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  • Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida
  • Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen

SANAA: Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain.

"Le bilan de l'agression américaine qui a visé mardi soir le bâtiment de la gestion de l'eau dans le district d'al-Mansouriyah, dans le gouvernorat de Hodeida, est monté à quatre morts et trois blessés", a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé houthi, Anis Alasbahi.

Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida.

Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen. Les Etats-Unis n'ont pas confirmé avoir mené ces frappes.

Le 15 mars, Washington a annoncé une nouvelle offensive militaire, promettant de recourir à une force écrasante tant que les rebelles continueront de viser des navires circulant sur les routes maritimes clefs de la mer Rouge et du golfe d'Aden.

"Les frappes contre les Houthis ont été incroyablement efficaces", a déclaré mardi la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, précisant qu'il y avait eu "plus de 200 frappes réussies contre les Houthis".

Les frappes américaines visent à neutraliser les menaces des Houthis en mer Rouge, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, où les rebelles yéménites ont mené de nombreuses attaques depuis fin 2023 affirmant s'en prendre à des navires liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens.

Les Houthis ciblent également les navires de guerre américains au large du Yémen. Ils ont affirmé tôt mercredi avoir mené une attaque contre le porte-avions Harry S. Truman, "la troisième en 24 heures", selon leur porte-parole militaire, Yahya Saree.

De leur côté, les Etats-Unis ont annoncé mardi l'envoi d'un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, le Carl Vinson, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région".

Le Pentagone n'a pas précisé de date ni la zone où navigueront les deux groupes aéronavals.

Le président Donald Trump a assuré lundi sur son réseau Truth Social que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran". "Nos attaques continueront jusqu'à ce qu'ils ne soient plus une menace pour la liberté de navigation", a encore écrit le président américain.

 


Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient 

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
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  • Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge
  • Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques

WASHINGTON: Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, a annoncé mardi le porte-parole du ministère de la Défense Sean Parnell, évoquant la protection des flux commerciaux.

Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge. Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques.

Les Houthis visent la navigation commerciale en mer Rouge depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué.

Le ministère n'a pas précisé où exactement navigueraient les deux groupes aéronavals.

Parallèlement, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a ordonné le déploiement dans la région "d'escadrons additionnels et d'autres actifs aériens qui renforceront nos capacités défensives de soutien aérien", selon M. Parnell.

La marine américaine compte une dizaine de porte-avions.

 


Trump s'entretient avec Sissi des Houthis et de Gaza

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
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  • Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen
  • Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé"

WASHINGTON: Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé".

"Nous avons abordé de nombreux sujets, notamment les progrès militaires considérables que nous avons réalisés contre les Houthis au Yémen qui détruisent les navires", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

Il n'a pas précisé quand cet appel a eu lieu.

Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen.

Rapidement après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran et affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d'attaques de missiles contre Israël et en mer Rouge - zone essentielle pour le commerce mondial - contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.

Le président américain a également dit avoir discuté avec le dirigeant égyptien de "Gaza et des solutions possibles, de l'état de préparation militaire, etc".

Israël a repris sa campagne militaire le 18 mars avec d'intenses bombardements et une nouvelle offensive au sol, rompant deux mois de trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien.

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient".