LONDRES: Des écoliers iraniens ont été arrêtés dans leur établissement scolaire dimanche par les forces de sécurité, selon le quotidien The Guardian.
Des photos des forces de sécurité débarquant dans les écoles à bord de fourgonnettes sans plaque d'immatriculation ont circulé sur les réseaux sociaux.
Selon The Guardian, le ministre iranien de l'Éducation, Mohammed Mahdi Kazem, a déclaré que les étudiants impliqués dans les manifestations n'avaient pas été expulsés, mais que leurs parents avaient été contactés.
Les autorités ont également fermé les écoles et les établissements d'enseignement supérieur du Kurdistan iranien dimanche, alors que les manifestations qui ont suivi la mort de Mahsa Amini entament leur quatrième semaine.
Hengaw, un groupe kurde de défense des droits humains basé en Norvège, a partagé des vidéos de filles scandant: «Femme, vie, liberté», dans une école de Saqqez, la ville natale d'Amini dans la province du Kurdistan.
D'autres vidéos provenant de villes de tout l'Iran montrent des centaines de lycéens et d'étudiants affrontant les forces de sécurité armées de gaz lacrymogènes, de matraques et, dans de nombreux cas, de balles réelles, a déclaré le groupe de défense des droits.
Les autorités iraniennes ont nié que des balles réelles aient été utilisées, a rapporté The Guardian.
«Au moins 185 personnes, dont au moins 19 enfants, ont été tuées lors des manifestations qui se poursuivent dans tout l'Iran. Le plus grand nombre de meurtres a eu lieu dans la province du Sistan et du Baloutchistan, avec la moitié du nombre enregistré», a déclaré Iran Human Rights samedi.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com