Le concept de révolution, du moins à l'époque moderne, est large et élastique, voire contradictoire. Proposer une définition complète et précise de la révolution est excédentaire par rapport aux exigences. Même parmi les interprétations proposées par le marxisme, qui ont présenté les théories les plus larges et les plus influentes de la révolution, on peut trouver des définitions contradictoires qui découlent de la nature du pays en question et de sa composition économique, avec d'autres liées aux caractéristiques des élites révolutionnaires. eux-mêmes.
Dans la Russie paysanne tsariste, Lénine et les bolcheviks ont élargi le concept marxiste de la « dictature du prolétariat » que la révolution devait établir, devenant « la dictature du prolétariat et de la paysannerie ». En Chine, qui avait été encore plus un pays de paysans, Mao Zedong, surtout après le massacre des communistes en 1927, a donné la priorité à la paysannerie avant le prolétariat, en pratique, sinon en théorie.
Plus tard, dans sa discussion sur les sociétés capitalistes avancées, le philosophe germano-américain Herbert Marcuse a soutenu que le prolétariat avait perdu son potentiel révolutionnaire parce que le consumérisme l'avait intégré dans le système capitaliste. Ce prélude fait référence aux idées des fondateurs de l'école de Francfort, parmi lesquels Marcuse lui-même. S'appuyant sur cette notion, il a développé une notion de révolution menée par des intellectuels, des étudiants universitaires et des groupes socialement et ethniquement marginalisés.
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