Les Houthis tuent 6 soldats yéménites dans différentes attaques

Au moins six soldats du gouvernement yéménite et un nombre indéterminé de Houthis ont été tués dans des affrontements violents (Photo, AFP/Archives).
Au moins six soldats du gouvernement yéménite et un nombre indéterminé de Houthis ont été tués dans des affrontements violents (Photo, AFP/Archives).
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Publié le Dimanche 09 octobre 2022

Les Houthis tuent 6 soldats yéménites dans différentes attaques

  • Les pertes humaines ont considérablement diminué depuis le 2 avril, date à laquelle la trêve est entrée en vigueur
  • La communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité des Nations unies, a reproché aux Houthis de formuler des exigences compliquées

AL-MUKALLÂ: Au moins six soldats du gouvernement yéménite et un nombre indéterminé de Houthis ont été tués lors d'affrontements violents et d'échanges de tirs à travers le pays au cours des dernières 24 heures, ont déclaré samedi des responsables militaires et gouvernementaux locaux.

Les combats dans le pays se sont intensifiés alors que la communauté internationale essaye de persuader les Houthis, soutenus par l'Iran, de renouveler la trêve négociée par les Nations unies qui a expiré la semaine dernière.

Des responsables militaires locaux ont déclaré à Arab News que les Houthis ont lancé des bombardements lourds et des attaques de troupes coordonnées contre les forces gouvernementales dans la province méridionale de Lahj, à l'extérieur de la ville de Taïz, et dans les zones situées au sud de la ville centrale de Marib.

À Lahj, Mohammed al-Naqeeb, un porte-parole du Conseil de transition du Sud pro-indépendant, qui contrôle la province, a affirmé que les Houthis ont lancé une attaque terrestre vendredi après avoir bombardé leurs forces dans le Had de Yafa, tuant quatre soldats et blessant au moins sept autres dans une tentative apparente d'avancer dans la région montagneuse.

«Nos forces les ont repoussés. De nombreux Houthis ont été tués ou blessés dans l'attaque», a déclaré Al-Naqeeb à Arab News. Il a signalé que des combats sporadiques et des échanges de tirs ont éclaté samedi après que les Houthis ont battu en retraite suite à leur échec à gagner du terrain.

D'autres forces houthies ont lancé vendredi soir un barrage de drones équipés d'explosifs, d'obus de mortier et d'obus de canon sur les troupes gouvernementales qui défendent la ville assiégée de Taïz, tuant deux soldats et blessant de nombreux autres.

L'officier Abdel Basit al-Baher a déclaré à Arab News par téléphone que les Houthis ont attaqué les soldats gouvernementaux avec diverses armes lourdes d'abord à Al-Chaqab au sud-est de Taïz et à Al-Arech à l'est de Taïz, avant de se diriger vers leurs positions à l'extérieur de la ville.

Al-Baher a indiqué que les derniers bombardements des Houthis étaient les plus intenses depuis la fin de la trêve, les Houthis ayant bombardé lourdement et simultanément les troupes gouvernementales à Taïz. «Ils ont tiré des obus de mortier et des mitrailleuses lourdes de façon continue sur nos troupes», a affirmé Al-Baher.

Au même moment, l'armée yéménite a abattu vendredi deux drones équipés d'explosifs tirés par les Houthis sur les troupes gouvernementales à l'extérieur de Marib, où les soldats étaient également engagés dans des combats sporadiques et échangeaient des tirs de mortier et de mitrailleuses lourdes avec les Houthis.

Les Houthis ont intensifié leurs attaques contre les forces gouvernementales à Taïz, Lahj, Marib et Al-Hodeïda quelques heures seulement après l'expiration de la trêve négociée par l'ONU le 2 octobre.

Le nombre de victimes a considérablement diminué depuis le 2 avril, date d'entrée en vigueur de la trêve, et les vols commerciaux ont été autorisés à partir de Sanaa, contrôlée par les Houthis, de même que plus de 50 navires de ravitaillement qui ont accosté à Al-Hodeïda.

Les Houthis ont refusé de lever leur siège de Taïz et de prolonger le cessez-le-feu jusqu'à ce que le gouvernement reconnu par la communauté internationale paie les employés de la fonction publique dans les zones qu'ils contrôlent.

Selon la version la plus récente d'une proposition présentée aux parties au conflit par l'envoyé des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, les Houthis devraient payer les employés publics de leurs régions en utilisant les revenus des bateaux de carburant entrant à Al-Hodeïda et le gouvernement yéménite doit couvrir tout déficit qui en résulte.

La communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité des Nations unies, a reproché aux Houthis de formuler des exigences compliquées afin de contrecarrer les efforts visant à renouveler la trêve et à mettre fin à la guerre au Yémen.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un pèlerin français traverse treize pays pour accomplir l’Omra

Dans une interview accordée à SPA peu après son arrivée à Médine mercredi, M. Boulabiar affirme qu’il s’est entraîné pendant deux ans pour effectuer cette marche de 8 000 kilomètres. (SPA)
Dans une interview accordée à SPA peu après son arrivée à Médine mercredi, M. Boulabiar affirme qu’il s’est entraîné pendant deux ans pour effectuer cette marche de 8 000 kilomètres. (SPA)
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  • M. Boulabiar explique qu’il s’est entraîné pendant deux ans pour effectuer cette marche de 8 000 kilomètres
  • «C’est un rêve d’enfant. Je rêvais de me rendre à La Mecque à pied, comme le Prophète», confie M. Boulabiar

MÉDINE: Le pèlerin français Mohammed Boulabiar a passé huit mois à parcourir treize pays pour accomplir l’Omra, a rapporté mercredi l’agence de presse saoudienne (SPA).

Dans une interview accordée à SPA peu après son arrivée à Médine mercredi, M. Boulabiar explique qu’il s’est entraîné pendant deux ans pour effectuer cette marche de 8 000 kilomètres.

Il est parti de Paris le 27 août 2023 et a traversé la Suisse, l’Italie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie, le Monténégro, l’Albanie, la Macédoine, la Grèce, la Turquie et la Jordanie avant d’arriver en Arabie saoudite.

Muni uniquement d’une carte et d’un sac contenant des provisions de première nécessité et une tente ne pesant que 25 kilos, M. Boulabiar raconte avoir passé la plupart de ses nuits dans des mosquées situées le long de la route ou chez des étrangers généreux qui l’ont accueilli dans leur maison.

Pour M. Boulabiar, l’aspect le plus difficile du voyage était la météo.

«Je suis parti en été et je suis arrivé au printemps, traversant l’automne et l’hiver, affrontant les tempêtes et le tonnerre. À un moment donné, une tempête de neige à la frontière grecque a retardé mon voyage d’une semaine», se souvient-il.

«C’est un rêve d’enfant. Je rêvais de me rendre à La Mecque à pied, comme le Prophète», confie M. Boulabiar.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien s’entretient avec des dirigeants arabes en marge du sommet de Manama

Le prince héritier d’Arabie saoudite s’entretient avec le Premier ministre koweïtien, cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah, à Manama, Bahreïn. (SPA)
Le prince héritier d’Arabie saoudite s’entretient avec le Premier ministre koweïtien, cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah, à Manama, Bahreïn. (SPA)
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  • Le prince héritier a exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités en exigeant la cessation immédiate de l’agression israélienne
  • Il a souligné «l’importance de trouver une solution juste et globale à la question palestinienne»

RIYAD: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a rencontré plusieurs dirigeants arabes en marge du Sommet de la Ligue arabe, qui se tient aujourd’hui à Manama.

Le prince héritier s’est entretenu avec le Premier ministre koweïtien, cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah, le roi Abdallah de Jordanie, le président syrien, Bachar al-Assad, et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Le sommet portait essentiellement sur la guerre entre Israël et le Hamas. Le prince héritier a déclaré dans son discours que le Royaume «insistait sur la nécessité d’une collaboration continue pour faire face à l’agression brutale contre la Palestine».

Il a exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités en exigeant la cessation immédiate de l’agression israélienne et en garantissant l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza.

Le prince héritier a également souligné «l’importance de trouver une solution juste et globale à la question palestinienne sur la base des résolutions légitimes de l’ONU et de l’Initiative de paix arabe, garantissant ainsi le droit du peuple palestinien à établir un État indépendant selon les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Sommet de la Ligue arabe appelle à la présence de Casques bleus dans les territoires palestiniens

Le prince héritier saoudien et les dirigeants arabes se réunissent à Bahreïn pour une conférence sur la paix au Moyen-Orient
Le prince héritier saoudien et les dirigeants arabes se réunissent à Bahreïn pour une conférence sur la paix au Moyen-Orient
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  • Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a appelé à la création d’un État palestinien internationalement reconnu
  • C’est la première fois que les dirigeants arabes se réunissent depuis que Riyad a accueilli un sommet extraordinaire en novembre, au cours duquel le bloc a condamné les actions «barbares» d’Israël à Gaza

MANAMA: La Ligue arabe a demandé jeudi la mise en place d’une force de maintien de la paix de l’ONU dans les territoires palestiniens lors d'un sommet dominé par la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.

La «déclaration de Manama» publiée par les vingt-deux membres du bloc appelle à «la protection internationale et la présence d’une force de maintien de la paix de l’ONU dans les territoires palestiniens occupés» jusqu’à ce qu’une solution à deux États soit mise en œuvre.

La déclaration appelle également «toutes les factions palestiniennes à s’unir sous l’égide de l’Organisation de libération de la Palestine [OLP]», dominée par le mouvement Fatah, au pouvoir. Elle ajoute qu’elle considère l’OLP comme «le seul représentant légitime du peuple palestinien».

Le communiqué final «condamne fermement les attaques contre les navires commerciaux», affirmant qu’elles «menacent la liberté de navigation, le commerce international et les intérêts des pays et des peuples du monde». Il réaffirme l’engagement de la Ligue arabe à «garantir la liberté de navigation en mer Rouge» et dans les régions avoisinantes.

Le roi de Bahreïn, Hamed ben Issa al-Khalifa, a ouvert le sommet en appelant à la tenue d’une conférence internationale pour la paix au Moyen-Orient.

Le roi, hôte du sommet, a réaffirmé le soutien de son pays à la pleine reconnaissance d’un État palestinien et à l’acceptation de son adhésion à l’ONU.

Selon lui, la création d’un État palestinien aura un effet positif sur la région.

La semaine dernière, l’Assemblée générale de l’ONU a soutenu à une écrasante majorité la demande palestinienne de devenir membre à part entière de l’organisation et a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à réexaminer cette demande.

Le vote de l’Assemblée générale, qui compte 193 membres, constitue un sondage mondial sur le soutien apporté à la demande palestinienne de devenir membre à part entière de l’ONU, ce qui reviendrait à reconnaître un État palestinien. Ce vote intervient un mois après que les États-Unis ont mis leur veto à cette demande au Conseil de sécurité.

«La situation à laquelle les Palestiniens sont confrontés exige une position internationale unifiée», a confié le roi de Bahreïn.

Lors de son discours d’ouverture du sommet, le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a appelé à la création d’un État palestinien internationalement reconnu.

Le prince faisait partie des délégués arabes arrivés à Manama jeudi pour assister au Sommet de la Ligue arabe.

Dans son allocution, le prince a évoqué les efforts déployés par le Royaume pour atténuer la crise humanitaire à Gaza, réaffirmant le soutien de l’Arabie saoudite aux problèmes auxquels se trouve confronté le monde arabe.

Il a exhorté la communauté internationale à soutenir les efforts de cessez-le-feu et à mettre un terme à l’agression contre les civils palestiniens.

C’est la première fois que les dirigeants arabes se réunissent depuis que Riyad a accueilli un sommet extraordinaire en novembre, au cours duquel le bloc a condamné les actions «barbares» d’Israël à Gaza.

Les participants à ce sommet d’une journée devaient discuter des événements survenus à Gaza, proposer un cessez-le-feu et plaider en faveur de la création d’un État palestinien.

«Le Royaume appelle à la résolution des conflits par des moyens pacifiques», a lancé le prince.

Le président palestinien critique le Hamas

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a critiqué le Hamas pour avoir donné à Israël le «prétexte d’attaquer» Gaza avec l’attentat du 7 octobre.

«Le refus du Hamas de mettre fin à la division sert les intérêts d’Israël, qui ne veut pas d’une solution à deux États», a-t-il fait remarquer, rappelant les tensions de longue date entre l’Autorité palestinienne et le groupe militant qui gouverne la bande de Gaza.

Il a indiqué que le gouvernement palestinien n’avait pas reçu le soutien financier qu’il attendait de la part des partenaires internationaux et régionaux, notant qu’Israël retenait toujours les fonds et créait une situation désastreuse.

Le dirigeant palestinien a appelé les pays arabes à fournir une aide financière et les États-Unis à exercer une pression sur Israël pour qu’il débloque les fonds.

«Il est désormais essentiel d’activer le filet de sécurité arabe, de renforcer la résilience de notre peuple et de permettre au gouvernement de s’acquitter de ses fonctions», a ajouté M. Abbas.

Ce dernier a également exhorté la communauté internationale à commencer immédiatement à mettre en œuvre la solution à deux États et a réitéré son «rejet total» du déplacement des Palestiniens, qui célèbrent aujourd’hui le 76e anniversaire de la Nakba de 1948.

L’émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, le vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis, Mohammed ben Rachid, le Premier ministre du Koweït, cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah, et le président syrien, Bachar al-Assad, figuraient parmi les participants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com