Des Iraniens à Tokyo manifestent « pour la liberté » dans leur pays

Sur la place Shibuya Scramble Square au centre de Tokyo, près de 100 Iraniens et militants de différentes organisations se sont rassemblés pour exprimer leur soutien et demander la liberté pour toutes les femmes en Iran. (ANJ)
Sur la place Shibuya Scramble Square au centre de Tokyo, près de 100 Iraniens et militants de différentes organisations se sont rassemblés pour exprimer leur soutien et demander la liberté pour toutes les femmes en Iran. (ANJ)
Sur la place Shibuya Scramble Square au centre de Tokyo, près de 100 Iraniens et militants de différentes organisations se sont rassemblés pour exprimer leur soutien et demander la liberté pour toutes les femmes en Iran. (ANJ)
Sur la place Shibuya Scramble Square au centre de Tokyo, près de 100 Iraniens et militants de différentes organisations se sont rassemblés pour exprimer leur soutien et demander la liberté pour toutes les femmes en Iran. (ANJ)
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Publié le Samedi 01 octobre 2022

Des Iraniens à Tokyo manifestent « pour la liberté » dans leur pays

  • Les manifestants ont également crié des slogans tels que « Bye Bye République islamique »
  • Le ministère iranien du Renseignement a déclaré que les États-Unis et le Royaume-Uni étaient « directement » impliqués dans les récentes émeutes à travers le pays

TOKYO : Les Iraniens du Japon ont manifesté leur soutien après la mort d'une femme de la région de Saquez, près du Kurdistan iranien, qui aurait été détenue par la police des mœurs pour ne pas avoir porté les vêtements islamiques obligatoires.

Sur la place populaire et bondée de Shibuya Scramble Square, au centre de Tokyo, près d'une centaine d'Iraniens et de militants de différentes organisations se sont rassemblés pour manifester leur soutien et exiger la liberté pour toutes les femmes en Iran.

La plupart des femmes sont venues tête nue, d'autres portaient des voiles colorés et certaines portaient leur tenue traditionnelle régionale. Un groupe de plusieurs personnes présentes au rassemblement a affiché des portraits du fils de l'ancien Shah d'Iran.

Les protestations en Iran se sont étendues lorsque, Mahsa Amini, 22 ans, originaire de la région du Kurdistan, est décédée après avoir été placée en détention par la police des mœurs pour ne pas avoir respecté le code vestimentaire religieux.  Le gouvernement iranien nie les accusations selon lesquelles elle a été battue à mort par la police et affirme qu'elle s’est effondrée à cause de problèmes de santé sous-jacents.

« Elle est morte à l'hôpital quelques jours plus tard malgré des soins médicaux intensifs et des efforts de réanimation », ont déclaré des sources gouvernementales.

Des manifestations se sont répandues dans certaines parties du monde pour dénoncer le gouvernement iranien et « son oppression contre les femmes », mais le ministère iranien du Renseignement a déclaré que les États-Unis et le Royaume-Uni étaient « directement » impliqués dans les récentes émeutes à travers le pays.

« Des dizaines de terroristes affiliés au régime sioniste et aux groupes anti-révolutionnaires ont été arrêtés au cours des récents jours de troubles », a déclaré le ministère dans un communiqué vendredi.

Mais les manifestants de Tokyo ont déclaré que « le régime totalitaire de la République islamique d'Iran tue les Iraniens en quête de liberté, afin de pouvoir poursuivre sa dictature. »

À l’aide d’un haut-parleur, une manifestante a crié : « Aujourd'hui, le gouvernement iranien tente de réprimer par la force les protestations pour les droits des Iraniens afin de prouver sa légitimité. »

À l'heure actuelle, la République islamique d'Iran n'est pas représentative du peuple iranien, c'est pourquoi nous condamnons fermement tous pourparlers ou initiatives. « Nous voulons la liberté pour tous les Iraniens », a-t-elle ajouté.

Les manifestants ont également scandé des slogans comme « Bye Bye République islamique ».


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.