Saveurs du pays: Le café devient la tasse de thé des Saoudiens

Le café saoudien et les dattes sont incontournables lors des réunions de famille dans le Royaume. (Photo fournie)
Le café saoudien et les dattes sont incontournables lors des réunions de famille dans le Royaume. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 29 septembre 2022

Saveurs du pays: Le café devient la tasse de thé des Saoudiens

Le café saoudien et les dattes sont incontournables lors des réunions de famille dans le Royaume. (Photo fournie)
  • Le café saoudien n'est pas qu'une boisson, c’est une partie intégrante des traditions et des valeurs familiales, selon Noura ben Mohammed
  • Au fil du temps, le café saoudien s’est invité en société, devenant un symbole de l'hospitalité et de la générosité saoudiennes

RIYAD: Cardamome, clous de girofle et safran torréfiés, mélangés à du café légèrement torréfié, servis dans un dallah (cafetière traditionnelle) et versés dans des finjals (petites tasses rondes). C'est ainsi que se présente le plateau de café de nombreuses familles, qui rassemble les générations à travers le Royaume.

De l'arôme enivrant des épices à la vaisselle traditionnelle, le café saoudien est bien plus qu'une boisson: c'est une célébration de la culture et du patrimoine du Royaume.

«Le café saoudien n'est pas qu'une boisson; il fait partie de nos traditions et de nos valeurs familiales», a expliqué Noura ben Mohammed à Arab News.

«Une réunion familiale n'est pas une vraie réunion sans deux éléments: le café saoudien et les dattes», a-t-elle ajouté.

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Le café saoudien est une célébration de la culture et du patrimoine du Royaume. (Photo fournie)

Pour Ben Mohammed, 22 ans, qui fait ses études aux États-Unis, être loin de chez elle rend le café encore plus spécial.

«Lorsque je prépare du café saoudien, toute la pièce sent comme à la maison, comme dans la cuisine de ma mère. Ce n’est pas la même chose avec le thé ou l'expresso », a-t-elle indiqué.

«C'est une partie de nos souvenirs de famille.»

Tous les vendredis, sa famille se réunissait pour partager café, douceurs et rires – un rituel qui lui manque alors qu’elle est loin de chez elle.

Ben Mohammed n'est cependant pas seule puisque plusieurs autres étudiants saoudiens de son université aspirent au même confort familier.

Elle a donc organisé une rencontre hebdomadaire avec ses camarades saoudiennes, pour partager une tasse – ou un dallah – de café saoudien et des douceurs.

«J'invite quelques filles chez moi et nous faisons du café. Chacune apporte une friandise, et nous rions et parlons de la semaine que nous avons passée», a -t-elle précisé.

«C'est un sentiment agréable alors que je suis à Houston et que ma famille est à Riyad. Tous les vendredis, nous buvons, chacun de son côté, du café saoudien, nous discutons et nous rions», a-t-elle poursuivi.

Serait-ce différent si le groupe se réunissait autour d'un thé ou d'un café américain? Le rassemblement ne serait tout simplement pas complet sans café saoudien, a souligné Ben Mohammed.

«Si les jeunes filles s'étaient assises evnt une tasse de café américain, elles m'auraient demandé en plaisantant si je n'avais pas manqué de safran ou de cardamome pour le café», a-t-elle avoué.

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Le café saoudien est de coutume lors des mariages et des fêtes de famille dans le Royaume. (Photo fournie)

Une petite tasse de café contient des décennies d’histoire. Elle est empreinte d'amour, d'hospitalité et de générosité, elle unit et réconforte les familles et les amis dans les moments de fête et de chagrin.

Renad Khashoggi, qui vit à Djeddah avec sa famille, prend du café saoudien chaque fois qu'elle se rend chez une amie «parce que c'est une manière traditionnelle de recevoir en Arabie saoudite».

Bien que cette boisson soit habituellement servie lors des mariages et des réunions familiales, elle est également offerte lors des funérailles, a précisé Khashoggi.

Contrairement au thé ou au café ordinaire, le café saoudien est lié à des rituels familiaux qui représentent l'identité culturelle du Royaume. Dans la culture saoudienne, il est courant pour les familles et les amis de se rendre fréquemment chez les uns et les autres pour discuter.

Au fil du temps, ces rassemblements se sont caractérisés par la présence du café saoudien, lui-même devenu le symbole de l'hospitalité et de la générosité propres à la culture saoudienne.

Cependant, si la présence du café saoudien est omniprésente dans le Royaume, son goût ne l'est pas.

«Ce qui rend l’expérience unique, c'est que nous avons plusieurs types de café saoudien provenant de différentes régions», a déclaré Momena Alamoudi, habitante de Djeddah.

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Le café saoudien est une célébration de la culture et du patrimoine du Royaume. (Photo fournie)

Les variations des grains et des méthodes de préparation ont permis à Alamoudi et à ses amis d'explorer différentes techniques et saveurs.

«En fait, je ne suis pas accro au café et n’en suis pas dépendante», a affirmé Alamoudi, qui ne consomme du café saoudien que lors des rencontres du week-end avec ses amis et sa famille.

Cela montre que l'objectif du café n'est pas simplement de fournir une «dose de caféine», mais plutôt de permettre au buveur d’en savourer le goût, gorgée par gorgée, tout en passant du temps avec ses proches.

Comme l’affirme Alamoudi: «Le café saoudien doit être présent dans toutes les occasions et les fêtes.»

Ce sentiment est également partagé par Noor Alnahdi, une habitante de Djeddah, qui associe les iftars du ramadan à l'arôme et au parfum capiteux du café saoudien.

«Nous devons prendre du café saoudien avec des dattes pour rompre notre jeûne», a-t-elle soutenu.

Contrairement à tout autre type de café ou de boisson, le café saoudien s'accompagne d'un sens du patrimoine et de la tradition.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com