La ville de Taïf est aux commandes dans la promotion du tourisme en Arabie saoudite

Le stand de la chambre de commerce de Taïf à Discover Beyond Taif.
Le stand de la chambre de commerce de Taïf à Discover Beyond Taif.
Plus de deux cents hommes d’affaires ont participé à Discover Beyond Taif.
Plus de deux cents hommes d’affaires ont participé à Discover Beyond Taif.
Short Url
Publié le Mercredi 28 septembre 2022

La ville de Taïf est aux commandes dans la promotion du tourisme en Arabie saoudite

  • La ville de Taïf est une destination estivale bien connue des touristes locaux et régionaux attirés par son climat agréable, ses sentiers de randonnée, ses aires de pique-nique et sa riche histoire
  • Le Fonds de développement touristique collabore avec des partenaires comme l’Arab National et la Riyad Bank, en plus d’organismes gouvernementaux à l’image de Kafala et de Monsha’at

DJEDDAH: Plus de deux cents chefs d’entreprise ont assisté lundi dernier à un événement organisé par le Fonds de développement touristique saoudien, qui vise à promouvoir les possibilités d’investissement.

La première exposition du fonds, Discover Beyond Taif, s’est tenue à l’hôtel Iridium de la ville.

Située dans la région de La Mecque, à 1 879 mètres d’altitude, la ville de Taïf est une destination estivale bien connue des touristes locaux et régionaux qu’attirent son climat agréable, ses sentiers de randonnée, ses aires de pique-nique et sa riche histoire. La ville est également connue pour son agrotourisme et sa production de roses, qui lui a valu le surnom de «Ville des roses».

Khaled al-Charif, directeur associé de la couverture des grandes institutions du fonds, déclare: «Le Fonds de développement touristique a été créé en 2020 et, depuis, le Royaume a connu une énorme transformation au niveau de l’industrie du tourisme.»

Il note que la ville de Taïf a été sélectionnée en raison de son emplacement stratégique pour organiser la première exposition du fonds.

«C’est depuis longtemps l’un des hauts lieux du tourisme dans le Royaume. Nous considérons que notre présence ici est très importante pour nous présenter nous-mêmes et proposer nos services aux habitants de Taïf ainsi qu’aux personnes désireuses d’investir dans la région», ajoute-t-il.

Le fonds fournit des conseils et un soutien financier aux personnes qui souhaitent investir dans la ville.

«Nous pensons que les deux options sont très importantes pour les investisseurs afin que nous puissions les soutenir dès le début. Il vous suffit d’avoir une petite idée, et nous vous aiderons à la développer et à la concrétiser», affirme M. Al-Charif.

Le soutien financier peut être apporté grâce à un financement direct, des garanties ou des capitaux propres.

Le Fonds de développement touristique collabore avec des partenaires comme l’Arab National et la Riyad Bank, en plus d’organismes gouvernementaux à l’image de Kafala et de Monsha’at.

«Nous avons tous un même objectif: celui de promouvoir le tourisme et d’investir dans le secteur en Arabie saoudite. Et puisque nous sommes à Taïf, nous devons y investir et tirer profit de la météo incroyable, de l’emplacement géographie, des gens formidables et de la proximité avec La Mecque.»

«Taïf est l’une des principales destinations qui permettront de dynamiser l’industrie du tourisme dans le Royaume. Les stations de montagne peuvent également être exploitées, compte tenu des conditions météorologiques. Nous envisageons également d’avoir un centre de bien-être dans un avenir proche.»

«La stratégie du fonds est conforme à la stratégie Vision 2030 du Royaume. Elle est en adéquation avec la stratégie nationale du tourisme, qui vise à atteindre cent millions de visiteurs d’ici à 2030 et à augmenter la contribution au PIB ainsi que les créations d’emplois qui découlent de l’industrie du tourisme», conclut M. Al-Charif.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.