Répression en Iran: Amnesty International appelle l’ONU à enquêter sur les «crimes graves» du régime

Des personnes se tiennent face à la police antiémeute lors d’une manifestation de soutien aux manifestants iraniens à Paris. (AFP)
Des personnes se tiennent face à la police antiémeute lors d’une manifestation de soutien aux manifestants iraniens à Paris. (AFP)
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Publié le Lundi 26 septembre 2022

Répression en Iran: Amnesty International appelle l’ONU à enquêter sur les «crimes graves» du régime

Des personnes se tiennent face à la police antiémeute lors d’une manifestation de soutien aux manifestants iraniens à Paris. (AFP)
  • Amnesty International a dénoncé les forces de sécurité iraniennes pour leur recours illégal à la force contre les manifestants
  • L’organisation de droits de l’homme a critiqué le régime iranien pour avoir bloqué l’accès à Internet

LONDRES: Lundi, Amnesty International a lancé une pétition demandant une enquête indépendante de l’ONU sur les «crimes graves» commis par le régime iranien dans le cadre de la répression de la vague de manifestations dans le pays.

Amnesty a appelé les États membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à contribuer à la lutte contre la répression meurtrière des manifestations qui font rage en Iran à la suite de la mort de Mahsa Amini, 22 ans, décédée le 13 septembre après avoir été arrêtée par la police des mœurs du pays. Selon l’organisation, une «crise de l’impunité» a «encouragé» le régime iranien à tuer et à torturer des manifestants iraniens sans crainte de représailles ces dernières années.

Les autorités de Téhéran s’en tirent avec des «crimes graves» ces dernières années sans aucune conséquence, ajoute un communiqué de l’organisation. Amnesty a accusé le régime iranien de soumettre régulièrement les femmes et les jeunes filles à «des détentions arbitraires, des actes de torture et d’autres mauvais traitements» lorsqu’elles ne se plient pas aux «lois abusives, dégradantes et discriminatoires sur le port obligatoire du voile» imposées par l’Iran.

L’organisation a également dénoncé les forces de sécurité iraniennes pour avoir recouru illégalement à la force contre les manifestants, notamment en tirant à bout portant des balles réelles et des plombs, en faisant un usage abusif des gaz lacrymogènes et des canons à eau, et en infligeant des coups de matraque excessifs et violents.

Des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants ont été tués lors de la répression contre les manifestants, et des centaines d’autres ont été gravement blessés, selon Amnesty, qui a également évoqué le cas de deux hommes devenus aveugles d’un œil ou des deux. L’organisation a par ailleurs critiqué le régime iranien pour avoir bloqué l’accès à Internet dans le but de «dissimuler ses crimes». Elle a également précisé que de nombreuses personnes blessées ne cherchaient pas à se faire soigner à l’hôpital par crainte d’être arrêtées ou de subir d’autres représailles.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Arabie saoudite: quiconque enfreindra les règles du Hajj entre le 2 et le 20 juin sera puni

Les contrevenants aux règlements et instructions du Hajj, sans permis durant la période qui s’étend du 2 au 20 juin, seront punis. (@HajMinistry)
Les contrevenants aux règlements et instructions du Hajj, sans permis durant la période qui s’étend du 2 au 20 juin, seront punis. (@HajMinistry)
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  • Les résidents qui enfreignent ces règles seront expulsés vers leur pays et interdits d’entrer à nouveau au Royaume, rapporte l’Agence de presse saoudienne
  • Le ministère de l’Intérieur a déclaré que les contrevenants se verront infliger une amende supplémentaire de 10 000 riyals saoudiens à chaque fois qu’ils enfreindront les règles

RIYAD: Le ministère saoudien de l’Intérieur a annoncé, mardi, que les contrevenants aux règlements et instructions du Hajj, sans permis durant la période qui s’étend du 2 au 20 juin, seront punis.

Les citoyens, résidents et visiteurs du Royaume qui violeront les règlements et instructions du Hajj sans permis à La Mecque, dans la zone autour de la Grande Mosquée, sur les sites du Hajj, à la station Haramain d’Al-Rusayfah, dans les centres de contrôle de sécurité, les centres de tri et les centres de contrôle de sécurité temporaire pendant la période spécifiée seront condamnés à verser une amende de 10 000 riyals saoudiens, soit 2 666 dollars (1 dollar = 0,93 euro).

Les résidents qui enfreignent ces règles seront expulsés vers leur pays et interdits d’entrer à nouveau au Royaume, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

Le ministère de l’Intérieur a déclaré que les contrevenants se verront infliger une amende supplémentaire de 10 000 riyals saoudiens à chaque fois qu’ils enfreindront les règles, soulignant l’importance de respecter les réglementations et instructions du Hajj afin que les pèlerins puissent accomplir leurs rituels en toute sécurité et confort.

Quiconque transporte des contrevenants aux règlements et instructions du Hajj sans permis sera emprisonné pour une période pouvant aller jusqu’à six mois et condamné à une amende jusqu’à 50 000 riyals.

Un décret sera rendu pour confisquer le véhicule utilisé et le contrevenant sera expulsé après avoir purgé une peine de prison s’il est expatrié. L’amende augmentera en fonction du nombre de personnes transportées illégalement.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le défilé de Paris révèle le potentiel inexploité du secteur des chameaux

Le défilé qui a rassemblé des délégations de 30 pays a attiré l'attention des médias de premier plan, prêts sur place à transmettre l'atmosphère, les sentiments et les réactions du public. (Photo fournie)
Le défilé qui a rassemblé des délégations de 30 pays a attiré l'attention des médias de premier plan, prêts sur place à transmettre l'atmosphère, les sentiments et les réactions du public. (Photo fournie)
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  • Le défilé qui a rassemblé des délégations de 30 pays a attiré l'attention des médias de premier plan, prêts sur place à transmettre l'atmosphère, les sentiments et les réactions du public
  • L'objectif des événements de cette nature est de sensibiliser au potentiel inexploité des chameaux et d'appeler à des investissements accrus dans le secteur

RIYAD:  La capitale française a été témoin ce mois-ci d'un défilé de chameaux comme elle n'en avait pas vu depuis près d'un siècle. Les rues et les avenues bordées d'arbres de Paris et ses parcs luxuriants étaient animés par les couleurs et les sons de 50 dromadaires, chameaux et lamas qui défilaient dans les rues pour le plus grand plaisir des spectateurs impatients qui affluaient par centaines pour assister à l'événement.

Le défilé qui a rassemblé des délégations de 30 pays a attiré l'attention des médias de premier plan, prêts sur place à transmettre l'atmosphère, les sentiments et les réactions du public. Une longue liste de grands noms ont communiqué autour de l'événement. Les médias sociaux n’étaient pas non plus en reste et une bonne couverture a été obtenue grâce aux publications des principaux faiseurs d’opinion. Le contenu était largement neutre lorsqu’il n’était pas carrément enthousiaste.

L'événement de sensibilisation qui s'aligne sur l'objectif stratégique de l'OIC de « cultiver des partenariats valorisés et l'engagement communautaire » était destiné à célébrer l'Année internationale des camélidés 2024 et à mettre en lumière les défis auxquels cet animal remarquable est confronté et la nécessité de s'unir pour les surmonter. Les efforts collectifs sont essentiels pour discuter et trouver des solutions durables.

Le parcours du défilé s'étendait sur quelques kilomètres à proximité du Château historique de Vincennes, résidence préférée des rois de France.

Nous devrions tous faire davantage pour soutenir le secteur chameau. Cela signifie soutenir les moyens de subsistance traditionnels de millions de personnes dans le monde. Et ce, de manière durable, par dessus le marché.                     

Sous l'égide de l'Organisation internationale du chameau (ICO), l'événement était organisé par la Fédération française pour le développement des camélidés en France et en Europe (FFDCFE) et parrainé par le Saudi Camel Club et le ministère saoudien de la Culture.

Suite au succès et aux retours positifs reçus des principaux leaders d'opinion du secteur, l'Organisation internationale du chameau a l'intention de répéter la même histoire de réussite avec d'autres associations de chameaux dans le monde et de plaider de plus en plus en faveur d'un développement du secteur chameau.

L'objectif des événements de cette nature est de sensibiliser au potentiel inexploité des chameaux et d'appeler à des investissements accrus dans le secteur chameau, en plaidant pour une recherche accrue, le développement des capacités et l'utilisation de pratiques et technologies innovantes, tout en faisant davantage surmonter les obstacles actuels à leur déplacement d'un pays à l'autre.

Nous devrions tous faire davantage pour soutenir le secteur chameau. Cela signifie soutenir les moyens de subsistance traditionnels de millions de personnes dans le monde. Et ce, de manière durable, par dessus le marché. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

Le cheikh Fahad bin Falah bin Hathlin est le fondateur et le président de l'Organisation internationale du chamea (International Camel Organization).


Le roi du Maroc, Mohammed VI, reçoit le prince Turki, ministre d’État saoudien

Le roi du Maroc, Mohammed VI, a reçu, mardi à Casablanca, le prince Turki ben Mohammed ben Fahd ben Abdelaziz, ministre d’État saoudien et membre du Conseil des ministres. (Agence de presse saoudienne)
Le roi du Maroc, Mohammed VI, a reçu, mardi à Casablanca, le prince Turki ben Mohammed ben Fahd ben Abdelaziz, ministre d’État saoudien et membre du Conseil des ministres. (Agence de presse saoudienne)
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  • Lors de sa rencontre avec le roi Mohammed VI, le prince Turki a transmis les salutations du roi Salmane et du prince héritier, Mohammed ben Salmane
  • Le prince Turki a également remis une lettre au roi du Maroc

CASABLANCA: Le roi du Maroc, Mohammed VI, a reçu, mardi à Casablanca, le prince Turki ben Mohammed ben Fahd ben Abdelaziz, ministre d’État saoudien et membre du Conseil des ministres.

Lors de sa rencontre avec le roi Mohammed VI, le prince Turki a transmis les salutations du roi Salmane et du prince héritier, Mohammed ben Salmane.

Le prince Turki a également remis une lettre au roi Mohammed VI.

Le roi du Maroc a remercié le ministre saoudien pour la lettre et «a insisté sur les relations exceptionnelles qui unissent les deux pays et peuples frères dans tous les domaines», rapporte l’Agence de presse saoudienne.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com