En Arabie saoudite, le développement va de pair avec la conservation

Les zones protégées existantes abritent déjà un nombre impressionnant d'animaux sauvages, dont le loup d'Arabie, l'hyène rayée, l'autruche à cou rouge, l'oryx d'Arabie, le re’em, la gazelle d'Idmi, le babouin, le caracal, et de nombreuses espèces d'oiseaux. (​Le léopard d'Arabie - Photo: SPA)
Les zones protégées existantes abritent déjà un nombre impressionnant d'animaux sauvages, dont le loup d'Arabie, l'hyène rayée, l'autruche à cou rouge, l'oryx d'Arabie, le re’em, la gazelle d'Idmi, le babouin, le caracal, et de nombreuses espèces d'oiseaux. (​Le léopard d'Arabie - Photo: SPA)
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Publié le Jeudi 22 septembre 2022

En Arabie saoudite, le développement va de pair avec la conservation

  • Le léopard d’Arabie n’est qu’un des nombreux engagements du Royaume envers la régénération de ses paysages et de sa faune
  • Le centre de reproduction du léopard d’Arabie à Taïf est l’un des nombreux bénéficiaires des initiatives de réensauvagement en Arabie saoudite

LONDRES: Ce n'est pas tous les jours qu'un gouvernement prend la peine de féliciter un autre pour la naissance de félins.

Mais le mois dernier, un message très spécial de l'ambassade des États-Unis félicitait Riyad pour la naissance, non pas de deux félins ordinaires, mais de deux léopards femelles, symboles de l'un des programmes d'élevage en captivité les plus ambitieux au monde.

«Félicitations à l'Arabie saoudite pour ses nouveaux et adorables résidents», a déclaré l'ambassade dans un tweet, le 18 août dernier. La Commission royale pour AlUla (RCU), était-il également écrit, «fait un travail impressionnant pour sauver le léopard d'Arabie, qui est gravement menacé».

C'est certainement le cas.

La RCU a été créée en 2017 pour préserver et développer AlUla, une région d'une importance naturelle, historique et culturelle exceptionnelle dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, afin d’en faire une destination mondiale où les gens viendront vivre, travailler et en visite.

Depuis lors, elle a organisé une série d'initiatives dans des domaines tels que l'archéologie, le tourisme, la culture, l'éducation et les arts, «reflétant un engagement à répondre aux priorités de diversification économique, d'autonomisation des communautés locales et de préservation du patrimoine du programme Vision 2030 du royaume d'Arabie saoudite».

Le léopard d'Arabie fait partie du patrimoine d'AlUla, de l'Arabie saoudite en général, et des paysages sauvages de l'Arabie saoudite qu’il a sillonnés pendant des millénaires.

Des représentations de l'animal, datant de six mille à onze mille ans, se trouvent parmi les milliers de pétroglyphes gravés dans les rochers de la région de Hail en Arabie saoudite, adoptée par l'Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) en 2015 comme site du patrimoine mondial de «valeur universelle exceptionnelle».

Désormais, après des siècles de persécution de la part des agriculteurs et des chasseurs, et la perte constante de son habitat au profit du développement moderne, le léopard d'Arabie est classé par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme «en danger critique d'extinction» – à deux doigts de l'extinction à l'état sauvage.

Observer ce magnifique animal est incroyablement rare. Il y en aurait moins de cent dans toute la péninsule Arabique, où on les trouve principalement dans les montagnes du Dhofar, à Oman. En Arabie saoudite, on craint que le léopard n'ait pratiquement disparu.

La RCU prévoit de remédier à cette situation en élevant un nombre suffisant d'animaux en captivité pour les relâcher dans les montagnes d'AlUla, un habitat naturel où ils ont autrefois vécu pendant des milliers d'années.

Les deux léopardeaux dont la naissance a été célébrée le mois dernier sont les derniers des dix-huit nés à ce jour au centre d'élevage de léopards arabes de la RCU, à Taïf.

AlUla abrite cinq réserves naturelles, couvrant une superficie de 12 500 kilomètres carrés, toutes considérées comme de futurs habitats possibles pour les léopards d'Arabie. En prévision de la libération des premiers léopards dans la nature en 2030, la RCU s'emploie à réintroduire des plantes indigènes dans la région afin de fournir de la nourriture aux herbivores, principales proies des léopards.

Des centaines d'animaux, dont l'oryx d'Arabie, la gazelle des sables et le bouquetin de Nubie ont déjà été relâchés dans les réserves, où ils établissent des colonies durables.

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L'oryx d'Arabie. (Photo fournie).

Le léopard d'Arabie est sans doute le reflet le plus spectaculaire de l'engagement du Royaume en faveur de la conservation et de la régénération de ses paysages et de sa faune, mais il n'est que l'un des nombreux bénéficiaires des initiatives de «réensauvagement» du pays.

L'Arabie saoudite compte actuellement quatorze espaces protégés, couvrant une superficie de plus de 82 000 kilomètres carrés, soit presque la taille de son voisin, les Émirats arabes unis (EAU). Dans le cadre de l'initiative verte saoudienne récemment créée, des plans sont en cours pour atteindre jusqu'à 30 % du territoire du Royaume – plus de 640 000 kilomètres carrés – en zones protégées.

Les zones protégées existantes abritent déjà un nombre impressionnant d'animaux sauvages, dont le loup d'Arabie, l'hyène rayée, l'autruche à cou rouge, l'oryx d'Arabie, le re’em, la gazelle d'Idmi, le babouin, le caracal, et de nombreuses espèces d'oiseaux, comme le balbuzard pêcheur, l'outarde houbara et le pélican à dos rose, ainsi que trois espèces différentes de renards – le renard roux, le renard des sables et le renard de Rüppell.

En Arabie saoudite, le développement va de pair avec la conservation. À titre d’exemple, l’engagement en faveur de la durabilité environnementale est intrinsèque à l'A.D.N. de la Red Sea Development Company (TRSDC), créée en 2018 pour développer une destination touristique internationale phare sur une zone de 28 000 kilomètres carrés, abritant plus de quatre-vingt-dix îles, sur la côte ouest de l'Arabie saoudite.

La région abrite des espèces rares, notamment des dugongs, des chats sauvages et des tortues vertes et à écailles. Un lagon situé au cœur du secteur contient cent soixante-quinze types différents de coraux et cent quatre-vingt-quinze espèces de poissons. Il s'agit d'un habitat vital pour les oiseaux de mer menacés, tels que le faucon fuligineux et le drome ardéole.

«La préservation de ces habitats et de ces espèces est au cœur du développement du projet, car 75 % des îles seront laissées intactes et neuf d'entre elles seront désignées comme “zones de conservation spéciales”», explique le TRSDC.

La nature est également une préoccupation majeure à Neom, un autre des mégaprojets de l'Arabie saoudite sur la mer Rouge. Ici, alors même que le rêve de créer une destination entièrement durable pour le monde entier prend forme, l'engagement principal est de préserver 95 % du magnifique environnement dans lequel il sera implanté, des mers cristallines et des plages immaculées aux impressionnants déserts et montagnes.

Les eaux de la majeure partie de l'Arabie saoudite regorgent d'une faune précieuse, dont cinq espèces de tortues. Trois d'entre elles – la tortue olivâtre, la tortue caouanne et la tortue luth – sont considérées comme vulnérables. Deux – la tortue verte et la tortue à écailles – sont des espèces menacées.

Au large de la côte du Golfe, les îles de Karan et Jurayad sont des sites de nidification primaires et protégés pour les tortues vertes et à écailles, qui prospèrent également sur la mer Rouge à Ras Baridi, Farasan Island, Shakir Islands, Ras al-Chaaban, Jabal Hassan et Sanafir Island.

En fixant des normes écologiques pour le développement, et grâce à une série de programmes de réhabilitation et d'études de recherche, le Saudi National Center for Wildlife (NCW) protège ces habitats dans le cadre de l'engagement plus large du Royaume à préserver et à restaurer sa biodiversité marine.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Regard sur l'habillement des femmes à l'époque du premier État saoudien

Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
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  • Selon Saudipedia, les vêtements des femmes variaient selon les régions du premier État saoudien, étant influencés par les ressources locales, le climat et les traditions culturelles.

RIYADH : Tout au long de l'histoire du premier État saoudien, les vêtements des femmes étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales.

Selon Saudipedia, les vêtements féminins variaient d'une région à l'autre, en fonction des ressources locales, du climat et des traditions culturelles. Chaque région a développé des styles, des matériaux et des modèles distincts qui reflétaient ses coutumes sociales et son environnement.

Dans la région centrale, les femmes portaient souvent al-Mukhnaq, une couverture de soie transparente faite de mousseline ou de tulle, entièrement cousue à l'exception d'une ouverture pour le visage. Les femmes mariées se couvrent généralement la tête avec al-Ghadfah, un châle de tulle léger également connu sous le nom d'al-Munaykhel, ou optent pour al-Ghatwah, un tissu noir qui couvre l'ensemble du visage. Un autre vêtement courant était la burqa, un couvre-visage qui laissait une ouverture pour les yeux et était parfois orné d'éléments décoratifs.

L'abaya, vêtement d'extérieur en laine grossière de coupe rectangulaire, se drapant sur les épaules, était un vêtement de base. Contrairement aux abayas modernes, elle n'avait pas de manches, mais comportait de petites ouvertures pour les mains à ses extrémités. Le terme abaya était parfois utilisé de manière interchangeable avec bisht, un manteau traditionnel.

« Le bisht Al-Barqa est l'un des types de bishts portés par les hommes de la région. Les habitants de la région centrale, d'Al-Aridh et de Diriyah avaient l'habitude d'appeler l'abaya bisht, qu'elle soit portée par un homme ou par une femme », a déclaré Laila Al-Bassam, experte en costumes et textiles arabes traditionnels, lors d'une interview accordée à Arab News en 2023.

L'abaya avait de nombreuses variantes, notamment l'abaya Qilani, l'abaya Ma'simah, l'abaya Dufat al-Mahoud, l'abaya Fisol et l'abaya Murshidah. À l'intérieur, les femmes portaient généralement al-Maqta' ou al-Daraa, des vêtements longs et larges avec des manches ajustées qui se rétrécissaient au niveau du poignet. Ces robes sont souvent brodées de fils de zari d'or et d'argent, de paillettes ou de motifs complexes, reflétant le savoir-faire et l'art de l'époque.

Saudipedia indique que les femmes de la région orientale préféraient les vêtements fabriqués à partir de tissus fins tels que la soie et le coton léger. L'une des pièces les plus distinctives était le al-Malf'a, un tissu rectangulaire noir enroulé autour du visage et des épaules, parfois fixé à l'aide d'une pièce métallique appelée al-Rubayi. Le poids de ce tissu variait en fonction de la saison, les versions plus légères étant préférées durant les mois les plus chauds. La région était également connue pour ses broderies élaborées, les vêtements présentant souvent des coutures et des ornements complexes reflétant les influences des routes commerciales voisines.

Dans la région occidentale, les vêtements des femmes reflétaient les liens de la région avec les marchés internationaux, en particulier ceux de la mer Rouge. Les femmes les plus riches appréciaient les tissus tels que le brocart, la soie et le velours, tandis que le coton était plus couramment porté au quotidien. De nombreux vêtements étaient ornés de broderies détaillées, de dentelles et de fils de zari, reflétant les échanges culturels entre la péninsule arabique et les régions environnantes. La superposition de vêtements était courante, les femmes portant plusieurs pièces pour créer une silhouette distinctive et élégante.

Dans la région méridionale, l'influence du relief montagneux et des traditions tribales a joué un rôle important dans les styles vestimentaires. Les femmes portaient des vêtements confectionnés dans des tissus épais et résistants pour se protéger des basses températures des hautes altitudes. La broderie, avec ses motifs géométriques complexes, était un élément clé, symbolisant l'identité tribale. L'utilisation de couleurs vives, en particulier le rouge et le bleu, était très répandue et donnait de l'éclat aux vêtements.

Dans la région septentrionale, le climat et la vie bédouine ont influencé les choix vestimentaires des femmes. L'accent était mis sur l'aspect pratique, avec des vêtements conçus pour la mobilité et la protection contre les conditions climatiques difficiles. Elles portaient de longues robes fluides en laine ou en coton épais, souvent ornées de broderies subtiles. Les couvre-chefs étaient essentiels et variaient d'une tribu à l'autre. L'al-Shilah et l'al-Sayf étaient couramment portés pour se protéger du soleil tout en préservant la pudeur.

Les vêtements n'avaient pas seulement une fonction pratique, ils véhiculaient également « le statut social, l'état civil et l'appartenance tribale », selon Saudipedia. La diversité des styles dans les différentes régions témoigne de la richesse du patrimoine et de l'artisanat de l'époque, et de nombreux éléments traditionnels influencent encore la mode saoudienne actuelle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Comment célébrer la Journée de la fondation 2025 en Arabie saoudite

(fournie)
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  • La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations
  • À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique

La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations.

Les festivités prévues pour la Journée de la Fondation de cette année mettront en valeur le patrimoine saoudien à travers la musique, les arts et les spectacles.

Principaux événements de la Journée de la fondation 2025

Les Nuits de la Fondation présenteront des concerts musicaux et poétiques avec d'éminents artistes saoudiens au théâtre Mohammed Abdu, au boulevard Riyad, le 22 février.

À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique. Djeddah accueillera des parades maritimes, des marchés du patrimoine et des salons nautiques. À Médine, des expositions d'art et des séminaires culturels sur l'histoire du Royaume seront organisés, tandis qu'à Dammam, les visiteurs pourront assister à des spectacles folkloriques et à des séances de cinéma en plein air.

Spectacles musicaux

Plusieurs soirées musicales ajouteront à l'atmosphère de fête. Le 21 février, Mohammed Abdu jouera "Suhail Night" à l'arène Mohammed Abdu.

Le 22 février, Abdul Majeed Abdullah interprétera des chansons nationales à la Mohammed Abdu Arena.

En outre, le 22 février, un spectacle orchestral mettant en vedette l'orchestre et le chœur nationaux saoudiens sera suivi par des jeux de lumière et de son qui mettront en lumière la riche histoire du Royaume.

À Djeddah, les célébrations au musée Tariq Abdulhakim, du 20 au 22 février, offriront une atmosphère familiale remplie d'activités patrimoniales, artistiques et culturelles.

À Diriyah, une "expérience interactive 850" permettra aux visiteurs d'explorer les événements clés de l'histoire du Royaume, avec des activités immersives à l'intérieur et à l'extérieur.

Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale (Ithra), à Dhahran, marquera la Journée de la fondation par une célébration de trois jours, du 20 au 22 février, avec des ateliers interactifs, des spectacles et de l'artisanat traditionnel.

La place accueillera des concerts de oud et d'autres activités, dont un photomaton où les visiteurs pourront se faire photographier en tenue traditionnelle.

Des maîtres artisans présenteront l'art complexe du tissage du bisht, et il y aura des activités éducatives, de la musique folklorique et des danses d'épée saoudiennes Ardah.

Le centre accueille les visiteurs de 16 à 23 heures.

La Commission des musées organise les célébrations de la Journée de la fondation au Musée national saoudien du 21 au 23 février. Cet événement propose des activités interactives, des programmes culturels et des spectacles.

Johnson Controls Arabia organise une soirée de célébration de la fondation le 21 février dans la maison historique Al-Sharbatly à Al-Balad, Djeddah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyad revêt sa couleur verte pour honorer la Journée de la fondation

C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
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  • Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui
  • La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux

RIYAD : C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume est orné de drapeaux nationaux.

Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui pour célébrer le quatrième jour de fondation de l'Arabie saoudite.

La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux, transformant ainsi la capitale en un véritable océan de vert. Les drapeaux, qui représentent à la fois le premier État saoudien et le Royaume moderne, ont été accrochés stratégiquement sur les mâts des routes principales, les places, les ponts, les intersections et les lampadaires, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

L'emplacement a été soigneusement planifié pour assurer une harmonie esthétique avec le paysage de la ville et a été installé en toute sécurité par des moyens mécaniques. Les drapeaux ont été placés en toute sécurité à l'aide de moyens mécaniques. La variété des tailles permet de voir clairement les drapeaux.

Des équipes spécialisées sur le terrain ont suivi un calendrier strict pour réaliser les installations de manière efficace, en donnant la priorité à la sécurité, à la durabilité et à l'entretien régulier tout au long des célébrations.

Ces efforts reflètent l'engagement de la municipalité de Riyad à mettre en valeur l'identité nationale et à améliorer le paysage urbain, conformément aux objectifs de la Vision 2030 visant à améliorer l'attrait visuel de la capitale et à mettre en valeur le patrimoine du Royaume.
Les monuments, y compris les bâtiments ministériels, ont été décorés de lumières vertes vendredi, à la veille de la Journée de la fondation, tandis que des événements spéciaux organisés dans toute la région comprendront des feux d'artifice et des spectacles folkloriques traditionnels.

"Nous vous invitons à assister aux événements organisés par la municipalité de Riyad dans 47 municipalités au sein des gouvernorats et des centres de la région, dans plus de 47 lieux, pour profiter d'événements animés, d'activités de qualité, de divers domaines et de participations", a écrit la municipalité de Riyad sur le site X.

Abdullah Ahmed, un habitant de la capitale, a félicité l'autorité pour ses efforts visant à faire de la Journée de la fondation une occasion spéciale.

"Je suis vraiment reconnaissant à Allah tout-puissant de nous avoir accordé la sécurité, alors que nous vivons dans une solidarité et une paix totales. Nous avons la chance d'avoir un bon leadership avec le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane, et nous avons la chance d'avoir l'imam Mohammed ben Saud comme fondateur du premier État saoudien en 1727," a-t-il affirmé à Arab News.

Le Royaume moderne a fait ses premiers pas sur la voie de la nation en 1727, lorsque l'imam Mohammed ben Saud a succédé à son cousin, Zaid ben Markhane, en tant que souverain de la ville-État de Diriyah. C'est ce moment charnière, reconnu comme la date à laquelle le premier État saoudien a vu le jour, qui est célébré chaque année à l'occasion de la Journée de la fondation.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com