Progrès dans la destruction des armes chimiques abandonnées par le Japon en Chine

La coopération entre la Chine et le Japon «témoigne également de l'efficacité et du succès de la Convention», salué l'Ambassadeur Ziad MD Al Atiyah, président du Conseil exécutif de l'OIAC (Photo, AFP).
La coopération entre la Chine et le Japon «témoigne également de l'efficacité et du succès de la Convention», salué l'Ambassadeur Ziad MD Al Atiyah, président du Conseil exécutif de l'OIAC (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 20 septembre 2022

Progrès dans la destruction des armes chimiques abandonnées par le Japon en Chine

  • Quelque 90 000 armes chimiques abandonnées ont été déclarées sur le territoire chinois, dans plus de 90 emplacements
  • «Sur les près de 90 000 armes chimiques abandonnées en Chine, 60 170 avaient été détruites en juin 2022»

LA HAYE: Les Chinois et Japonais progressent dans la destruction du stock d'armes chimiques abandonnées par l'armée impériale nippone en Chine à la fin de la Seconde Guerre mondiale, a indiqué lundi l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

Quelque 90 000 armes chimiques abandonnées ont été déclarées sur le territoire chinois, dans plus de 90 emplacements, a indiqué l'OIAC, basée à La Haye, aux Pays-Bas.

"Sur les près de 90 000 armes chimiques abandonnées en Chine, 60 170 avaient été détruites en juin 2022", selon des briefings de responsables chinois et japonais, a salué l'organisation dans un communiqué.

La coopération entre la Chine et le Japon "témoigne également de l'efficacité et du succès de la Convention", salué l'Ambassadeur Ziad MD Al Atiyah, président du Conseil exécutif de l'OIAC et représentant permanent du Royaume d'Arabie saoudite auprès de l'organisation.

Une usine de destruction d'armes chimiques, bâtie par le Japon à Haerbaling, a en 2014 commencé à neutraliser le plus grand stock de munitions abandonnées par l'armée impériale nippone à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Les installations de destruction fonctionnent avec une main d’œuvre à la fois chinoise et japonaise, dans un rare exemple de coopération entre les deux pays sur la question sensible des responsabilités de Tokyo pour son rôle pendant la dernière guerre.

La Chine et le Japon ont signé la Convention des Nations unies sur l'interdiction des armes chimiques en 1997. Deux ans plus tard, les deux pays ont signé un mémorandum dans lequel le Japon s'engageait à fournir les fonds, l'équipement et le personnel nécessaires à l'excavation et à la destruction de toutes les armes chimiques abandonnées. Le terme a été plusieurs fois repoussé.

Des armes chimiques abandonnées par le Japon avaient été répertoriées sur plusieurs dizaines de sites en Chine, ce qui fait courir un danger réel pour la sécurité de la population et pour l'environnement.

Le Japon avait procédé, en coopération avec la Chine et conformément aux dispositions de l'OIAC, à des opérations d’excavation et de récupération d'armes chimiques abandonnées. Une fois récupérées, ces armes ont souvent été stockées dans des entrepôts provisoires en Chine.


Ukraine: Pékin dénonce des «accusations sans fondement» sur la présence selon Kiev de combattants chinois

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  • Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire
  • "La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise

PEKIN: Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

"La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.

 


Le cercueil du pape est arrivé dans la basilique Saint-Pierre

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
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  • Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe
  • Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel

CITE DU VATICAN: Le cercueil du pape François est arrivé mercredi matin dans la basilique Saint-Pierre, où il sera exposé au public jusqu'à vendredi soir, accompagné par les applaudissements des fidèles présents sur la place.

Le cercueil a été positionné devant l'autel central de la basilique, escorté par des dizaines de cardinaux et de gardes suisses.

Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu'à sa mort.

Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel, surplombé de l'impressionnant baldaquin en bronze, chef d'oeuvre du Bernin.

Les chants du choeur de la Chapelle Sixtine résonnaient tout au long du cortège. Le cercueil était porté par des membres du cérémonial du Vatican en costume sombre et encadré par huit gardes suisses armés de hallebardes.

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.

La cérémonie devrait s'achever vers 10H15 (08H15 GMT).

Ensuite, pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille, mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00).

Dès 08H00 (06H00 GMT) mercredi, des centaines de fidèles étaient massés sur la place pour être parmi les premiers à entrer dans le majestueux édifice, qui ne sera pourtant accessible qu'à partir de 11H00 (09H00 GMT).

Des dizaines de milliers de fidèles sont attendus pour ce dernier hommage. Après le décès de son prédécesseur Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200.000 personnes s'étaient recueillies devant sa dépouille avant son enterrement en présence de 50.000 fidèles.

Pour faire face à cet afflux, les autorités ont déployé diverses mesures: barrières métalliques pour canaliser le flot des visiteurs, distribution de bouteilles d'eau, augmentation de la fréquence des bus desservant le Vatican, et renforcement des contrôles de sécurité aux accès de la place Saint-Pierre, par laquelle on accède à la basilique.


Inde: deux insurgés tués par l'armée dans le Cachemire

Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
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  • Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays
  • L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions

SRINAGAR: Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts.

Une unité de l'armée indienne, le Chinar Corps, a fait état mercredi d'un "échange de tirs intense" avec des hommes armés, affirmant les soupçonner d'avoir "tenté une infiltration" dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de Pahalgam où a eu lieu la fusillade.

L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions.

Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.

Dans la partie indienne, une rébellion séparatiste a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes depuis 1989. New Delhi y a déployé un contingent de quelque 500.000 soldats.

Les forces de l'ordre indiennes ont lancé une vaste traque après la fusillade mardi contre un groupe de touristes à Pahalgam, une destination prisée située à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar.

Il s'agit de la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle.

Les combats ont diminué depuis que le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi a révoqué l'autonomie limitée de ce territoire en 2019.