L'université du Qatar rejoint l'Agence universitaire de la Francophonie

L'université du Qatar offre aux étudiants la possibilité d'étudier la langue française et elle a créé un club étudiant pour les francophones. (Twitter/@QatarUniversity)
L'université du Qatar offre aux étudiants la possibilité d'étudier la langue française et elle a créé un club étudiant pour les francophones. (Twitter/@QatarUniversity)
Short Url
Publié le Jeudi 15 septembre 2022

L'université du Qatar rejoint l'Agence universitaire de la Francophonie

  • Les responsables ont déclaré que cette adhésion permettra de nouvelles opportunités de collaboration scientifique avec des universités prestigieuses du monde francophone
  • L'agence possède des bureaux dans plus de cent vingt pays et plus de cent universités dans le monde

DOHA: L'université du Qatar a annoncé mercredi qu'elle avait rejoint l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), rapporte l'agence de presse du Qatar.

L'université a indiqué que l'adhésion à l'AUF, un réseau mondial d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche francophones, s'inscrit dans le cadre de ses efforts globaux visant à renforcer ses relations et partenariats scientifiques et de recherche.

C’est lors d'un événement auquel ont participé Hassan Rachid al-Derham, le président de l'université, et l'ambassadeur de France au Qatar, Jean-Baptiste Faivre, ainsi que des représentants de l'université et de l'AUF que l'annonce a été faite.

M. Al-Derham a déclaré que l'université était heureuse de rejoindre l'AUF, car cela permettra de nouvelles opportunités de collaboration scientifique avec des universités prestigieuses en France, au Canada et dans les pays africains et arabes francophones.

Il a ajouté que l'institution souhaitait capitaliser sur les bonnes relations entre le Qatar et la France dans tous les domaines et étendre leur coopération dans le domaine de l'éducation.

L'université soutient cette relation depuis des années avec des cours de langue française et un club étudiant pour les francophones, souligne Hassan Rachid al-Derham, et elle cherche également à établir des accords avec des universités françaises dans les domaines scientifique et humanitaire.

Jean-Baptiste Faivre a déclaré qu'il était heureux que l'université ait rejoint une organisation internationale aussi importante, qui «représente un mécanisme essentiel pour développer l'enseignement de la langue française au Qatar et la civilisation francophone dans le monde».

Jean-Noël Baléo, directeur de l'AUF au Moyen-Orient, a évoqué l'importance de l'adhésion de l'université du Qatar et il a expliqué les objectifs de l'agence, qui comprennent le renforcement de la coopération scientifique entre les institutions membres, l'amélioration de la qualité de l'éducation, de la formation et de l'accréditation scientifique, ainsi que la création de partenariats entre les universités.

Il a indiqué que l'agence possède des bureaux dans plus de cent vingt pays et plus de cent universités dans le monde, et qu'elle a établi de vastes partenariats au Moyen-Orient et dans le monde entier, notamment une coopération en matière de recherche avec des universités en Tunisie, en Iran, en Palestine, en Irak, en Égypte et au Liban, entre autres.

M. Baléo a également souligné d'autres avantages importants de ces partenariats, notamment les échanges d'étudiants et de professeurs entre les universités membres ainsi que le partage de la recherche, et il a insisté sur les efforts de l'agence pour établir des projets de recherche conjoints dans divers domaines de l'enseignement supérieur.

Mariam al-Ali al-Maadeed, vice-présidente de l'université du Qatar et chargée de la recherche et des études supérieures, a fourni des détails sur un accord de cybersécurité signé avec une université française, et elle a ajouté qu'elle espérait que d'autres efforts de recherche conjointe avec des institutions françaises suivraient.

Lara Karam al-Bustani, représentante de la Conférence des présidents d'universités francophones du Moyen-Orient, a salué l'adhésion de l'université du Qatar à l’AUF et les avantages qu'elle apportera aux deux parties.

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les Houthis font état de quatre morts dans des frappes attribuées aux Etats-Unis

Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
Short Url
  • Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida
  • Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen

SANAA: Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain.

"Le bilan de l'agression américaine qui a visé mardi soir le bâtiment de la gestion de l'eau dans le district d'al-Mansouriyah, dans le gouvernorat de Hodeida, est monté à quatre morts et trois blessés", a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé houthi, Anis Alasbahi.

Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida.

Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen. Les Etats-Unis n'ont pas confirmé avoir mené ces frappes.

Le 15 mars, Washington a annoncé une nouvelle offensive militaire, promettant de recourir à une force écrasante tant que les rebelles continueront de viser des navires circulant sur les routes maritimes clefs de la mer Rouge et du golfe d'Aden.

"Les frappes contre les Houthis ont été incroyablement efficaces", a déclaré mardi la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, précisant qu'il y avait eu "plus de 200 frappes réussies contre les Houthis".

Les frappes américaines visent à neutraliser les menaces des Houthis en mer Rouge, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, où les rebelles yéménites ont mené de nombreuses attaques depuis fin 2023 affirmant s'en prendre à des navires liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens.

Les Houthis ciblent également les navires de guerre américains au large du Yémen. Ils ont affirmé tôt mercredi avoir mené une attaque contre le porte-avions Harry S. Truman, "la troisième en 24 heures", selon leur porte-parole militaire, Yahya Saree.

De leur côté, les Etats-Unis ont annoncé mardi l'envoi d'un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, le Carl Vinson, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région".

Le Pentagone n'a pas précisé de date ni la zone où navigueront les deux groupes aéronavals.

Le président Donald Trump a assuré lundi sur son réseau Truth Social que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran". "Nos attaques continueront jusqu'à ce qu'ils ne soient plus une menace pour la liberté de navigation", a encore écrit le président américain.

 


Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient 

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
Short Url
  • Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge
  • Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques

WASHINGTON: Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, a annoncé mardi le porte-parole du ministère de la Défense Sean Parnell, évoquant la protection des flux commerciaux.

Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge. Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques.

Les Houthis visent la navigation commerciale en mer Rouge depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué.

Le ministère n'a pas précisé où exactement navigueraient les deux groupes aéronavals.

Parallèlement, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a ordonné le déploiement dans la région "d'escadrons additionnels et d'autres actifs aériens qui renforceront nos capacités défensives de soutien aérien", selon M. Parnell.

La marine américaine compte une dizaine de porte-avions.

 


Trump s'entretient avec Sissi des Houthis et de Gaza

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
Short Url
  • Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen
  • Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé"

WASHINGTON: Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé".

"Nous avons abordé de nombreux sujets, notamment les progrès militaires considérables que nous avons réalisés contre les Houthis au Yémen qui détruisent les navires", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

Il n'a pas précisé quand cet appel a eu lieu.

Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen.

Rapidement après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran et affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d'attaques de missiles contre Israël et en mer Rouge - zone essentielle pour le commerce mondial - contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.

Le président américain a également dit avoir discuté avec le dirigeant égyptien de "Gaza et des solutions possibles, de l'état de préparation militaire, etc".

Israël a repris sa campagne militaire le 18 mars avec d'intenses bombardements et une nouvelle offensive au sol, rompant deux mois de trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien.

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient".