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Des images spectaculaires de la nébuleuse Orion saisies par le télescope James Webb
Les nébuleuses sont masquées par de grandes quantités de poussière qui les rendent impossibles à observer à la lumière visible avec des télescopes comme Hubble, le prédécesseur de James Webb (Photo, NASA/ESA/CSA/AFP).
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Publié le Mardi 13 septembre 2022
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Des images spectaculaires de la nébuleuse Orion saisies par le télescope James Webb
Situé à 1 350 années-lumière de la Terre, cet objet céleste paraît constituer un environnement similaire à celui dans lequel est né notre système solaire, il y a 4,5 milliards d'années
«Nous sommes époustouflés par les images spectaculaires de la nébuleuse d'Orion», a déclaré l'astrophysicienne Els Peeters de l'université Western
Publié le Mardi 13 septembre 2022
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WASHINGTON: De nouvelles images spectaculaires du télescope spatial James Webb exposent lundi la nébuleuse d'Orion, dont l'amas de gaz et de poussière stellaire dessine une vaste créature ailée avec en son centre une étoile qui brille de mille feux.
Situé à 1 350 années-lumière de la Terre, cet objet céleste paraît constituer un environnement similaire à celui dans lequel est né notre système solaire, il y a 4,5 milliards d'années.
L'équipe internationale de chercheurs qui a publié ces images inédites compte ainsi étudier ces données afin de mieux comprendre les conditions qui régnaient lors de la création de notre système.
La captation de ces images s'inscrit dans l'un des programmes prioritaires d'observation de James Webb et a impliqué plus d'une centaine de scientifiques dans 18 pays, avec le concours notamment du CNRS en France, de l'Université Western au Canada et de l'université du Michigan.
"Nous sommes époustouflés par les images spectaculaires de la nébuleuse d'Orion", a déclaré l'astrophysicienne Els Peeters de l'université Western, dans un communiqué. "Ces nouvelles observations nous permettent de mieux comprendre comment les étoiles massives transforment les nuages de gaz et de poussière dans lesquels elles sont nées".
Les nébuleuses sont masquées par de grandes quantités de poussière qui les rendent impossibles à observer à la lumière visible avec des télescopes comme Hubble, le prédécesseur de James Webb.
Ce dernier possède des outils qui captent la lumière infrarouge du cosmos et permettent de voir à travers ces couches de poussière.
Cela a permis de révéler des structures grandioses jusqu'à une échelle d'environ 40 UA - une UA correspondant approximativement à la distance entre la Terre et le Soleil.
Parmi elles, se trouvent un certain nombre de filaments denses de matière qui pourraient favoriser la naissance d’une nouvelle génération d'étoiles ainsi que des systèmes stellaires en formation, constitués d'une étoile centrale entourée d'un disque de poussières et de gaz à l'intérieur duquel se forment des planètes.
"Nous espérons arriver à comprendre le cycle entier de naissance d'une étoile", explique l'astrophysicien Edwin Bergin de l'université du Michigan.
Bijou d'ingénierie d'une valeur de 10 milliards de dollars, le télescope James Webb mène ses observations à 1,5 million de kilomètres de la Terre.
L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. (AFP)
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Publié le 22 avril 2025
Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance"
"Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée
Publié le Mardi 22 avril 2025
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22 avril 2025
LONDRES: Le pianiste Igor Levit va donner jeudi et vendredi à Londres un concert unique, prévu pour durer plus de 16 heures, en jouant en solo "Vexations" d'Erik Satie, sous la direction de l'artiste Marina Abramovic, connue pour ses performances radicales.
Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance".
"Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée. Elle se traduit ainsi par une performance durant entre 16 et 20 heures. Habituellement, plusieurs pianistes se succèdent pour jouer ce morceau sans interruption.
L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19.
C'est la première fois qu'il va jouer ce morceau en intégralité en public.
Le public va être "témoin (d'un moment) de silence, d'endurance, d'immobilité et de contemplation, où le temps cesse d'exister", a commenté Marina Abramovic, artiste serbe de 78 ans. "Igor interprète +Vexations+ avec des répétitions infinies, mais une variation constante", a-t-elle ajouté.
Le rôle de Marina Abramovic, connue pour ses performances qui poussent les spectateurs dans leurs retranchements, est de "préparer le public à cette expérience unique".
Erik Satie avait lui écrit à propos du morceau à l'adresse des pianistes: "Pour jouer 840 fois de suite ce motif, il sera bon de se préparer au préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses".
Dans une interview au quotidien britannique The Guardian, Igor Levit a encouragé son public à "se laisser aller". "C'est juste un espace vide, alors plongez dedans", a-t-il dit.
Les spectateurs pourront assister au concert soit pour une heure soit dans sa totalité. Il commencera jeudi à 10H00 (09H00 GMT).
Les Marionnettes mise sur la créativité, l'inclusion et la découverte, loin des écrans. (Photo: fournie)
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Zeina Zbibo
Publié le 22 avril 2025
Depuis son ouverture, Les Marionnettes propose des spectacles en anglais, français, arabe, et récemment en russe
«On veut que chaque enfant puisse s’identifier à ce qu’il voit sur scène, peu importe sa langue», explique Gabriella, la fondatrice
Publié le Mardi 22 avril 2025
Zeina Zbibo
22 avril 2025
DUBAÏ: À Dubaï, dans un paysage dominé par les écrans et les technologies dernier cri, un petit théâtre de marionnettes attire l’attention des familles en quête d’activités culturelles pour leurs enfants. Fondé par Gabriella Skaf, Les Marionnettes propose une expérience ludique, éducative et multilingue qui séduit aussi bien les enfants que leurs parents.
Une idée née d’un besoin personnel
Gabriella Skaf, franco-libanaise et ancienne juriste en droit bancaire, a quitté les salles d’audience pour donner vie à un tout autre théâtre: celui des marionnettes.
«J’ai toujours rêvé de créer quelque chose qui me ressemble, mais je n’avais pas encore trouvé la bonne idée», confie-t-elle avec sincérité.
C’est lors de vacances en France que tout a commencé: «Nous emmenions souvent nos enfants voir des spectacles de marionnettes, et ils étaient fascinés. Mon fils n’avait même pas deux ans, mais il restait captivé du début à la fin. À Dubaï, rien de tel n’existait», raconte Gabriella.
De retour aux Émirats, elle décide alors de donner vie à ce manque. «Au départ, c’était une petite idée… Puis les choses se sont enchaînées: nous avons trouvé un local, pris contact avec des marionnettistes en France, et après plusieurs mois de préparation, le théâtre a ouvert ses portes en novembre 2024.»
Les Marionnettes propose des spectacles interactifs pour enfants en plusieurs langues (français, anglais, arabe, russe…).
Une programmation multilingue et interactive
Depuis son ouverture, Les Marionnettes propose des spectacles en anglais, français, arabe, et récemment en russe. «On veut que chaque enfant puisse s’identifier à ce qu’il voit sur scène, peu importe sa langue», explique Gabriella.
Le théâtre offre deux formats principaux:
Les spectacles de marionnettes, qui durent environ une heure avec une pause au milieu.
Le storytelling, plus court (30 minutes), où un animateur lit un livre, parfois accompagné de marionnettes, suivi d’une activité créative comme du bricolage, du dessin ou la fabrication de masques.
«L’objectif, c’est de rendre la lecture vivante et de faire participer les enfants. On essaie aussi de varier les langues: italien, arabe, français, russe… bientôt l’espagnol.»
Une activité éducative qui séduit les écoles
Les écoles ont rapidement adhéré au concept. «Les retours sont extrêmement positifs, confie Gabriella. Les enseignants apprécient le fait que ce soit à la fois pédagogique et ludique. Les enfants participent activement, posent des questions, interagissent avec les marionnettes… et surtout, ils gagnent en confiance.»
La différence entre les visites scolaires et familiales est notable. «À l’école, les enfants sont plus calmes, attentifs, et respectent davantage les consignes. Lorsqu’ils viennent avec leurs parents, ils se montrent plus spontanés, plus libres… mais tout aussi enthousiastes. Ce sont deux énergies différentes, et chacune a son charme.»
Les enfants sont encouragés à s’exprimer pendant les spectacles. «Les marionnettes posent des questions, les enfants répondent. Même les plus timides finissent par participer.»
Un message fort autour de l’inclusion
Le 30 avril, Les Marionnettes lancera un spectacle inédit en partenariat avec Sanad Village, une organisation qui accompagne les enfants à besoins spécifiques. «C’est une histoire sur l’inclusion. Le but, c’est d’apprendre aux enfants à accepter les différences, à être gentils et ouverts aux autres», explique Gabriella.
Le spectacle sera présenté en anglais, en français et en arabe, et proposé aux écoles ainsi qu’au grand public. C’est un sujet important. On veut que les enfants comprennent qu’il ne faut pas avoir peur de ce qui est différent.»
Une ambition régionale
L’objectif de Gabriella ne s’arrête pas à Dubaï. «On aimerait bien développer le concept dans d’autres pays de la région: Arabie saoudite, Bahreïn, Qatar, Liban. Il existe un véritable besoin pour ce type d’activité culturelle.»
Pour rendre le projet plus mobile, un théâtre itinérant est en préparation. «On pourra l’emmener dans les écoles, dans d’autres villes, et même l’utiliser pour des événements privés ou des anniversaires.»
Gabriella Skaf - Fondatrice, Les Marionnettes. (photo: fournie)
Une programmation à découvrir en famille
Les spectacles ont lieu les week-ends – vendredi, samedi et dimanche – tandis que les séances de storytelling se déroulent en semaine. Une activité pour les tout-petits, appelée «Bright Minds», est aussi proposée le lundi matin.
«Le programme change chaque mois et on publie les détails chaque semaine sur notre site et nos réseaux sociaux. Les gens peuvent réserver en ligne ou acheter leurs billets sur place», précise Gabriella.
Prochaine étape: un club de lecture pour enfants, des ateliers théâtre et même des cours pour apprendre à créer ses propres marionnettes.
Le poisson haridé, ou poisson-perroquet, est une espèce diversifiée qui vit dans les récifs coralliens et joue un rôle clé dans l'écosystème marin. (SPA)
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Arab News
Publié le 21 avril 2025
Les côtes des îles Farasan sont chaque année le théâtre d'une arrivée massive de poissons harid qui voyagent pendant des mois de l'océan Indien à la mer Rouge, en passant par la mer d'Arabie.
Le harid, également appelé « poisson-perroquet », est une espèce diversifiée qui vit dans les récifs coralliens et joue un rôle clé dans l'écosystème marin.
Publié le Mardi 22 avril 2025
Arab News
21 avril 2025
RIYAD : Les côtes des îles Farasan sont chaque année le théâtre d'une arrivée massive de poissons harid qui voyagent pendant des mois de l'océan Indien à la mer Rouge, en passant par la mer d'Arabie.
Le harid, également appelé « poisson-perroquet », est une espèce diversifiée qui vit dans les récifs coralliens et joue un rôle clé dans l'écosystème marin.
Reconnaissable à son bec de perroquet et à ses couleurs vives, le harid prospère dans les habitats riches en coraux, avec plus de 90 espèces, chacune ayant des formes et des couleurs uniques.
Farasan, un groupe d'îles coralliennes situées à 40 km de la côte de Jazan, devient le site de cet événement naturel lorsque de vastes bancs de poissons harid se rassemblent, selon l'agence de presse saoudienne.
Les habitants peuvent prédire l'arrivée du poisson grâce à une odeur distincte qui se dégage de la mer après le coucher du soleil, le 15^e jour du mois lunaire.
La pêche annuelle au harid, célébrée à la fin du mois d'avril, est une tradition qui reflète l'héritage culturel des îles et qui fait la joie des habitants des îles Farasan depuis des siècles.
Reconnaissant l'importance culturelle et touristique de cette pêche, le prince Mohammed bin Nasser, gouverneur de Jazan, a inauguré le premier festival du harid des îles Farasan en 2005.
La 21^e édition du festival a été lancée lundi, mettant en avant les îles comme une destination prometteuse pour les touristes et les investisseurs.
Le festival met en avant les coutumes, les traditions, les jeux folkloriques, l'artisanat et les sites historiques uniques de Farasan, tout en présentant l'artisanat local, comme les pièges à pêche, le tissage de palmiers, la création de sacs et de tapis, ainsi que le tricotage de chapeaux.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com