RIYAD: Les entreprises saoudiennes sont en tête de la liste annuelle des 100 meilleures entreprises familiales arabes établie par Forbes, avec 37 entreprises participantes, suivies par les Émirats arabes unis et le Koweït, avec respectivement 25 et 8 entreprises candidates.
Selon le communiqué de presse de Forbes, ces trois pays constituaient 75 % des 20 premières entreprises de la liste. En outre, toutes les entreprises familiales figurant dans le top 10 étaient des entreprises diversifiées, présentes dans plusieurs secteurs.
La famille Olayan, qui dirige l'un des plus grands conglomérats d'Arabie saoudite, a été classée première entreprise familiale arabe pour la deuxième année consécutive.
Fondé en 1947, le groupe Olayan comprend plus de 50 sociétés et entreprises affiliées. L'Égyptien Mansour Group et l'Émirien Al-Futtaim Group sont les deux autres groupes à être montés sur le podium.
Les investissements d'Olayan Financial Company dans le secteur public constituent la plus grande partie du portefeuille du groupe, puisque cette entreprise possédait 20,3 % de la Saudi British Bank (SABB) en juillet 2022.
EN BREF
• Le communiqué a indiqué que sur les 100 premières entreprises familiales en 2022, huit sont détenues par des milliardaires arabes.
• Le fondateur de Cevital Group, basé en Algérie, Issad Rebrab, possédait une valeur nette de 5,1 milliards de dollars américains (1 dollar américain = 0,98 euro) en août 2022, ce qui fait de lui le deuxième homme arabe le plus riche du monde.
Mansour Group a également été sous les projecteurs pour sa portée gigantesque couvrant 100 pays, avec plus de 60 000 employés et des revenus totaux dépassant 7,5 milliards de dollars.
Par l'intermédiaire de sa branche d'investissement, ManCapital, Mansour Group détient des parts dans des entreprises mondiales comme Spotify, Uber, Airbnb, Meta, Twitter et d'autres.
D'autres entreprises saoudiennes ont également fait partie du top 10, le groupe Al Muhaidib se classant quatrième, Abdul Laitf Jameel se classant septième et le groupe Rashed Abdul Rahman al Rashed and Sons se classant dixième.
D'un point de vue géographique, les entreprises basées au Qatar avaient sept entreprises participantes, l'Égypte en avait six, Oman en avait six, Bahreïn en avait quatre, la Jordanie en avait deux, le Maroc en avait deux et l'Algérie, le Liban et le Yémen avaient une entreprise participante chacun.
En neuvième position, Al Faisal Holding est la seule nouvelle venue dans le top 10 des entreprises de cette année, alors qu'elle occupait la 11e place en 2021, a signalé la note de presse. En mai 2022, elle a lancé une nouvelle filiale offrant des services de production, Metaserra, une coentreprise avec la société turque Doludizgin.
Les sociétés commerciales diversifiées dominent le classement avec 89 entreprises participantes. Par exemple, le groupe Al Futtaim s'est construit un héritage grâce à ses activités dans les secteurs de l'automobile, de la finance, de l'immobilier, de la vente au détail et de la santé.
Le groupe est présent dans plus de 20 pays et emploie 35 000 personnes. Il détient des actionnariats importants dans Emirates Investment Bank, Commercial Bank of Dubai et Dubai Insurance Co.
Abdellah al Futtaim et sa famille disposaient également d'une valeur nette de 2,5 milliards de dollars en août 2022.
Le communiqué a indiqué en outre que sur les 100 premières entreprises familiales en 2022, huit sont détenues par des milliardaires arabes. Par exemple, le fondateur du groupe algérien Cevital, Issad Rebrab, possédait une valeur nette de 5,1 milliards de dollars en août 2022, ce qui fait de lui le deuxième homme arabe le plus riche du monde.
Pour établir cette liste, Forbes Moyen-Orient n'a pris en compte que les entreprises privées ou les sociétés de portefeuille détenues ou gérées conjointement par des familles arabes. Les conglomérats ont été classés en fonction de la taille et de la performance de leurs participations, de leur activité commerciale, de leur âge, de leur héritage et de la diversification de leurs activités en termes géographiques et sectoriels.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com