Charles III ovationné à son arrivée à Buckingham Palace, deuil national en mémoire de la reine

Le roi Charles et la reine Camilla entrent dans le palais de Buckingham, après le décès de la reine Elizabeth, à Londres. (Reuters)
Le roi Charles et la reine Camilla entrent dans le palais de Buckingham, après le décès de la reine Elizabeth, à Londres. (Reuters)
Le roi Charles de Grande-Bretagne à l'aéroport d'Aberdeen pour se rendre à Londres, après le décès de la reine Elizabeth, à Aberdeen, en Écosse, en Grande-Bretagne, le 9 septembre 2022. (Reuters)
Le roi Charles de Grande-Bretagne à l'aéroport d'Aberdeen pour se rendre à Londres, après le décès de la reine Elizabeth, à Aberdeen, en Écosse, en Grande-Bretagne, le 9 septembre 2022. (Reuters)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne salue la foule à son arrivée au palais de Buckingham à Londres, le 9 septembre 2022, un jour après la mort de la reine Elizabeth II à l’âge de 96 ans. (AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne salue la foule à son arrivée au palais de Buckingham à Londres, le 9 septembre 2022, un jour après la mort de la reine Elizabeth II à l’âge de 96 ans. (AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne et la reine consort de Grande-Bretagne Camilla voient des hommages floraux à leur arrivée au palais de Buckingham à Londres, le 9 septembre 2022, un jour après la mort de la reine Elizabeth II à l’âge de 96 ans. (AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne et la reine consort de Grande-Bretagne Camilla voient des hommages floraux à leur arrivée au palais de Buckingham à Londres, le 9 septembre 2022, un jour après la mort de la reine Elizabeth II à l’âge de 96 ans. (AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne et la reine consort de Grande-Bretagne Camilla saluent la foule à leur arrivée au palais de Buckingham à Londres, le 9 septembre 2022, un jour après la mort de la reine Elizabeth II à l’âge de 96 ans. (AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne et la reine consort de Grande-Bretagne Camilla saluent la foule à leur arrivée au palais de Buckingham à Londres, le 9 septembre 2022, un jour après la mort de la reine Elizabeth II à l’âge de 96 ans. (AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne et la reine consort britannique Camilla entrent dans le palais de Buckingham après avoir salué la foule et regardé des hommages floraux, à Londres, le 9 septembre 2022, un jour après la mort de la reine Elizabeth II à l’âge de 96 ans. (AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne et la reine consort britannique Camilla entrent dans le palais de Buckingham après avoir salué la foule et regardé des hommages floraux, à Londres, le 9 septembre 2022, un jour après la mort de la reine Elizabeth II à l’âge de 96 ans. (AFP)
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Publié le Vendredi 09 septembre 2022

Charles III ovationné à son arrivée à Buckingham Palace, deuil national en mémoire de la reine

  • Le roi a fait savoir que le deuil royal – qui concerne la famille, le personnel et les représentants de la maison royale - durerait jusqu'à sept jours après les funérailles de la reine, dont la date n'a pas été confirmée
  • 96 coups de canons ont retenti à 12H00 GMT, tirés depuis Hyde Park mais aussi aux châteaux de Cardiff et Edimbourg, York, Portsmouth et à Gibraltar

LONDRES : Ovationné vendredi devant Buckingham palace par des milliers de personnes à son retour à Londres, Charles III sera officiellement proclamé roi samedi, prenant la succession de sa mère Elizabeth II dont la mort a plongé dans le deuil le Royaume-Uni.

Revenu d'Ecosse où est décédé la reine jeudi, vêtu d'un costume noir, Charles III, 73 ans, accompagné de son épouse et désormais reine consort Camilla, a longuement serré des mains à sa descente de voiture, saluant la foule, des milliers de personnes ayant afflué depuis l'annonce de la disparition de la reine pour déposer bouquets de fleurs et mots d'hommage.

"Toutes nos condoléances", "Que Dieu vous bénisse", "Je vous souhaite le meilleur", lui a lancé la foule, tandis que certains entonnaient un "God save the King", désormais nouvel hymne du pays.

Une femme a même osé lui déposer un baiser sur la joue. Une autre lui a offert une rose rouge. Puis le roi souriant est entré à pied dans le palais, où il a eu sa première audience avec la cheffe du gouvernement Liz Truss. Celle-ci avait rencontré mardi à Balmoral la reine Elizabeth II, qui l'avait chargée de former un gouvernement, et aura rencontré deux monarques en quatre jours, du jamais vu.

Le roi Charles devait enregistrer, dans la Blue Drawing Room, sa première allocution de monarque, qui sera diffusée à 17H00 GMT à la télévision, selon un communiqué du Palais.

Il y rendra hommage à celle que la nouvelle Première ministre Liz Truss a qualifiée vendredi de l'"une des plus grandes dirigeantes que le monde ait connues".

Mme Truss avait déjà salué en Elizabeth II, décédée à 96 ans après 70 ans de règne, le "roc sur lequel la Grande-Bretagne moderne s'est construite".

Le gouvernement "uni dans son soutien au nouveau roi", a observé vendredi matin un moment de silence lors d'un conseil des ministres extraordinaire.

 Morte "paisiblement" 

Une cérémonie religieuse en mémoire de la reine était aussi prévue en fin de journée à la cathédrale Saint-Paul de Londres en présence de Mme Truss.

Les cloches ont sonné à 11H00 GMT dans les églises du pays, notamment à Windsor où la reine vivait la plupart du temps. Celles de l'Hôtel de ville de Sydney en Australie, dont la reine était aussi la souveraine, avaient déjà retenti 96 fois, une fois pour chaque année de la défunte.

96 coups de canons ont retenti à 12H00 GMT, tirés depuis Hyde Park mais aussi aux châteaux de Cardiff et Edimbourg, York, Portsmouth et à Gibraltar.

A Holyroodhouse, résidence de la monarchie dans la capitale écossaise Edimbourg, les préparatifs s'accélèrent sous les yeux humides de nombreux Ecossais pour accueillir dans les prochains jours le cercueil de la reine, avant son retour vers Londres.

Elizabeth II est décédée jeudi "paisiblement" dans son château de Balmoral en Ecosse, où se trouvaient alors son fils Charles et sa fille Anne. Ses deux autres fils Andrew et Edwards, et le prince William, désormais héritier de la Couronne, sont arrivés après le décès, dont la Première ministre avait été informée vers 15H30 GMT.

Le roi a fait savoir que le deuil royal – qui concerne la famille, le personnel et les représentants de la maison royale - durerait jusqu'à sept jours après les funérailles de la reine, dont la date n'a pas été confirmée, mais qui devraient avoir lieu le 19 septembre. Les résidences royales resteront fermées jusqu'après ces funérailles et les drapeaux y seront en berne.

Le deuil national, décrété par le gouvernement, doit lui durer jusqu'au jour des funérailles.

 "Plus pareil sans elle" 

Des milliers de Britanniques, certains émus aux larmes sont venus déposer des fleurs devant Buckingham palace, à Windsor et à Balmoral au nord de l'Ecosse.

Les photos de la reine faisaient la Une de tous les quotidiens britanniques vendredi, pour des éditions spéciales en hommage à celle qui avait consacré sa vie à la Couronne, traversant les époques et les crises avec la même affabilité tranquille et mystérieuse.

"J'ai la chair de poule, on peut sentir que l'on fait partie du même pays et qu'elle nous unissait, c'est très beau, vraiment", raconte émue à l'AFP Shelley Bissett, 32 ans, venue déposer un bouquet devant le château de Windsor.

"Je voulais être ici aujourd'hui... C'est très puissant de se rassembler ici avec tellement d'autres personnes, de montrer à quel point nous la respections. Elle a tellement fait pour ce pays, cela ne sera plus pareil sans elle", abonde David Renn, 42 ans, venu à vélo de Londres jusqu'à Windsor.

La monarque défunte, connue pour son sens du devoir et son humour pince sans rire, était omniprésente dans la vie des Britanniques, présente sur les billets de banque et les timbres, qui vont devoir changer de visage.

Son portrait orne les arrêts de bus londoniens, remplaçant les publicités, et des livres de condoléances ont été ouverts dans certaines églises, ainsi qu'en ligne sur le site officiel de la famille royale.

Certains magasins ont fermé leurs portes en signe de deuil. La Banque d'Angleterre a annoncé le report d'une semaine de sa réunion de politique monétaire, très attendue vue la flambée des prix actuelle.

"Sourire magnifique" 

De nombreux événements sportifs, comme les matches de Premier league ce week-end, mais aussi les défilés de plusieurs créateurs, dont la célèbre marque Burberry, prévus la semaine prochaine à l'occasion de la Fashion Week de Londres, ont aussi été reportés, tandis que cheminots et postiers ont suspendu leurs grèves prévues pour dénoncer le coût de la vie.

Le nouveau roi Charles devient le monarque britannique le plus âgé au début de son règne. Il est infiniment moins populaire que sa mère, qui avait su maintenir le prestige de la monarchie, ne donnant aucune interview et gardant ses opinions pour elle.

Il accède au trône dans une période difficile, le Royaume Uni étant confronté à la pire crise économique de ces 40 dernières années, alors que quatre Premiers ministres se sont succédés en six ans.

Le Royaume est aussi secoué par des dissensions internes, entre les suites du Brexit, les velléités d'indépendance et les tensions en Ecosse et en Irlande du Nord. Dans les ex-colonies britanniques restées des royaumes, les critiques se font aussi vives sur le passé colonialiste et les velléités républicaines se renforcent.

S'il était devenu beaucoup plus présent ces derniers mois, remplaçant souvent sa mère à la santé déclinante et de plus en plus frêle, c'est un tout autre défi qui attend désormais le roi, en tant que chef d'État de 15 pays, de la Nouvelle-Zélande aux Bahamas.

Durant son règne historique, Elizabeth II avait connu 15 Premiers ministres , qu'elle pouvait écouter et conseiller lors d'audiences privées généralement hebdomadaires sur lesquelles rien ne transpirait jamais. "Elle avait souvent cette petite lumière et ce sourire magnifique, qui (...) calmaient les nerfs de tellement de gens", a confié vendredi l'ancienne Première ministre Theresa May sur la BBC.

Après les funérailles, la reine sera inhumée en privé dans la chapelle du château de Windsor.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.