L’INDEX Arabie saoudite 2022 permet de mettre en relation les professionnels locaux et mondiaux

Des experts du commerce régional et mondial parlent des opportunités et des défis auxquels est confronté le marché saoudien (Photo fournie).
Des experts du commerce régional et mondial parlent des opportunités et des défis auxquels est confronté le marché saoudien (Photo fournie).
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Publié le Vendredi 09 septembre 2022

L’INDEX Arabie saoudite 2022 permet de mettre en relation les professionnels locaux et mondiaux

  • L'événement de trois jours a attiré environ 15 000 visiteurs
  • Plus de 250 distributeurs, fabricants, fournisseurs et exposants venus de plus de 20 pays y ont participé

RIYAD: L’INDEX Arabie saoudite a offert aux visiteurs et aux professionnels du commerce la possibilité de nouer des contacts avec des fabricants et des fournisseurs internationaux et locaux, de créer des relations B2B à long terme et de découvrir les dernières innovations en matière de décoration intérieure.

L'événement de trois jours, tenu au Centre international de conventions et d'expositions de Riyad du 6 au 8 septembre, a attiré environ 15 000 visiteurs.

Le Royaume, qui est l'un des marchés immobiliers à la croissance la plus rapide au monde, détient actuellement une part de marché de 1 500 milliards d’euros en projets planifiés, dont 10,7 milliards investis dans des projets de construction commerciale et résidentielle.

L'exposition couvrait les solutions innovantes du secteur, notamment dans les domaines de l'hôtellerie, des intérieurs, de la technologie, de l'éclairage, du bureau, des surfaces et des finitions, du mobilier d'extérieur et d'intérieur, et de l'art.

Les architectes d'intérieur, les architectes et les acheteurs ont été introduits à un éventail de produits et de services provenant de marques régionales et mondiales.

Plus de 250 distributeurs, fabricants, fournisseurs et exposants venus de plus de 20 pays, dont l'Arabie saoudite, l'Ouzbékistan, la Pologne, les Émirats arabes unis, la France, l'Australie, l'Inde, la Turquie et le Bahreïn, y ont participé.

Pour la première fois cette année, le salon a accueilli les INDEX Design Talks en association avec Geberit, au cours desquels des professionnels du monde entier ont discuté des obstacles et des dynamiques esthétiques, techniques, commerciales et stratégiques du secteur.

Federico Minucci, directeur du conseil immobilier, de l'hôtellerie, du tourisme et des loisirs au Moyen-Orient chez Egis, a prononcé le discours d'ouverture de la convention.

La Dr Soumaya al-Soliman, PDG de la Commission saoudienne d'architecture et de design, a parlé de l'avenir du secteur de l'architecture et du design.

Les discussions de groupe ont permis de faire la lumière sur l'approche du Royaume en matière de design moderne, sur l'intégration du design et de l'innovation dans le bien-être de luxe, sur la manière d'attirer et de retenir les bons talents en ce qui concerne le design, ainsi que sur les défis et les opportunités sur le marché saoudien.

Une présentation sur «L'essence d'un designer et l'héritage du design» a été faite par le fondateur et architecte de M3N Design + Architecture, Ma'an Bajnaid.

Ben Corrigan, fondateur et directeur général du groupe Bluehaus, a déclaré: «Chaque fois que nous faisons quelque chose d'un peu mieux et de plus détaillé, nous poussons un peu plus loin les limites de la créativité.»

Corrigan a indiqué que le groupe réalise des projets à Riyad depuis 2006 et que certains des travaux de meilleure qualité réalisés avaient été dans la ville.

«Le défi auquel nous sommes confrontés aujourd'hui est qu'il n'y a pas encore de maturité sur le marché pour ce niveau de cohérence permettant de fournir le meilleur à chaque fois», a-t-il souligné.

Sara Batterjee, fondatrice et directrice générale de Focal Buildings Solutions, a révélé: «J'aime voir cela comme une opportunité pour nous, dans le secteur de l'architecture d'intérieur, de nous spécialiser davantage, que ce soit dans le domaine commercial, résidentiel ou de l'hôtellerie.»

Le salon de l'hôtellerie, l'exposition de l'éclairage et de la technologie et l'exposition de l'infrastructure saoudienne ont été co-localisés avec l’INDEX Arabie saoudite, offrant ainsi aux professionnels du commerce une plate-forme de mise en réseau et d'approvisionnement pour leurs secteurs.

Reflétant la participation croissante du Royaume dans l'industrie du tourisme, The Hotel Show Saudi Arabia est le salon professionnel le plus important du pays, au cours duquel les acheteurs du secteur hôtelier et de l'accueil peuvent examiner de près les dernières technologies et trouver des fournisseurs clés du monde entier.

Scott Henshaw, responsable de la conception et de l'exécution des projets à la Red Sea Development Company, a déclaré à Arab News: «Le secteur du tourisme du Royaume connaît une montée en puissance très rapide. Nous avons commencé sous le Fonds d'investissement public en tant que bureau de gestion du développement en 2017, pour devenir une société de développement au printemps 2018.»

Henshaw a affirmé que le parcours avait été formidable jusqu'à présent, l'entreprise étant à la pointe de l'initiative en matière de tourisme régénérateur.

«Nous espérons ouvrir nos premiers hôtels à la fin du premier trimestre de l'année prochaine. Nous avons 18 projets d'hôtels, en cours de conception ou de construction», a-t-il signalé.

Henshaw a indiqué que 11 hôtels ouvriront leurs portes en 2024 sur leur île centrale, suivis d'une série d'hôtels supplémentaires d'ici 2030.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite recherche de nouvelles technologies de carburant pour décarboniser l'aviation

Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité du pétrole du ministère saoudien de l'Énergie. (Ministère de l'Énergie)
Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité du pétrole du ministère saoudien de l'Énergie. (Ministère de l'Énergie)
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  • Le directeur du programme de durabilité pétrolière du ministère saoudien de l'Énergie s'est entretenu avec Arab News 
  • «Aujourd'hui, nous avons l'occasion de contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique», dit-il

BAKOU: L'Arabie saoudite recherche de nouvelles technologies pour améliorer le rendement énergétique et décarboniser le secteur de l'aviation, a déclaré un porte-parole du programme de durabilité du pétrole dans un entretien accordé à Arab News.

Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité pétrolière du ministère saoudien de l'Énergie, s'est entretenu avec Arab News lors de la conférence des Nations unies sur le climat COP29 au sujet des efforts du Royaume pour améliorer la durabilité dans l'aviation.

«Aujourd'hui, nous avons l'occasion de contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique.»

«Le secteur de l'aviation contribue à 2% des émissions mondiales et les pays poursuivent des objectifs de développement durable. La demande de transport continue d'augmenter et les nations continuent de travailler pour relever le défi du climat.»

M. Altayyar a souligné que les discussions qui ont eu lieu lors de la COP29 ont illustré l'engagement collectif du ministère à s'attaquer aux problèmes urgents par le biais d'un dialogue sur les progrès réalisés dans le domaine des carburants pour l'aviation.

Il a également souligné les progrès réalisés par l'Arabie saoudite dans le secteur de l'aviation, qui s'alignent sur les objectifs de l'initiative Vision 2030.

«L'Arabie saoudite, en tant qu'acteur clé du paysage énergétique mondial, réalise des progrès significatifs et est pionnière dans la promotion de pratiques durables dans le secteur de l'aviation. Elle respecte les engagements de Vision 2030, qui définissent clairement un cadre ambitieux pour la diversification de son économie et la gestion de l'environnement.»

«Le Royaume recherche activement des technologies innovantes qui amélioreront le rendement énergétique et réduiront les émissions, en vue d'atteindre des objectifs mondiaux à long terme.»

«Ces initiatives soutiennent non seulement les objectifs climatiques mondiaux, mais font également du Royaume un leader dans le développement de solutions énergétiques équilibrées et plus propres», a déclaré M. Altayyar.

Par ailleurs, le ministère saoudien de l'Énergie a signé un programme exécutif de coopération dans le domaine des énergies renouvelables avec ses homologues de trois pays asiatiques: Azerbaïdjan, Kazakhstan et Ouzbékistan.

Ce programme met l'accent sur la formation de partenariats stratégiques afin d'explorer les interconnexions des réseaux électriques régionaux alimentés par des énergies renouvelables. Il vise également à renforcer l'efficacité des infrastructures énergétiques et à intégrer les projets d'énergie renouvelable dans les réseaux nationaux des pays participants.

En outre, le ministère de l'Énergie a assisté à la signature de deux accords stratégiques entre la société saoudienne ACWA Power et diverses entités pour faire avancer les initiatives en matière d'énergie renouvelable en Ouzbékistan et en Azerbaïdjan.

Le premier accord porte sur une collaboration avec le ministère ouzbek de l'Énergie pour développer des systèmes de stockage d'énergie par batterie d'une capacité allant jusqu'à 2 GWh, dans le but d'améliorer la stabilité du réseau.

Le second accord était un protocole d'entente avec la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise SOCAR et la société émiratie Masdar pour développer des projets d'énergie éolienne offshore dans la mer Caspienne d'une capacité maximale de 3,5 GW.

Dans le cadre du programme exécutif, le projet d'énergie éolienne Khyzi Absheron d'ACWA Power en Azerbaïdjan, d'une capacité de 240 MW, devrait être opérationnel d'ici au premier trimestre 2026.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Dernier jour de la COP29, bras de fer Nord-Sud sur la finance climatique

Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
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  • Les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier
  • Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi

BAKOU: La journée sera longue à Bakou: les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier entre pays riches et en développement à la conférence sur le changement climatique de l'ONU en Azerbaïdjan.

"Nous percevons des lueurs d'espoir", a résumé la négociatrice allemande Jennifer Morgan. "Mais des lueurs d'espoir ne suffisent pas, car il y a aussi des pilules empoisonnées".

Un journaliste de l'AFP a observé dans la soirée de jeudi de nombreuses allées et venues de ministres et diplomates entre les bureaux des délégations brésilienne, européenne, américaine, chinoise... et de la présidence azerbaïdjanaise du sommet. Un délégué européen confirme que les consultations de haut niveau se sont poursuivies jusque très tard dans la nuit.

Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi, au dernier moment.

Vendredi au petit-déjeuner, le négociateur d'un grand pays a indiqué à l'AFP que le texte était "en train d'être poli".

La question centrale, au "stade olympique" de Bakou, est de déterminer combien d'argent les pays développés, au nom de leur responsabilité historique dans le dérèglement climatique, accepteront de transférer aux pays en développement, pour les aider à affronter un climat plus destructeur et à investir dans les énergies bas carbone.

"Nous ne demandons qu'1% du PIB mondial. Est-ce trop demander pour sauver des vies?" demande Juan Carlos Monterrey Gomez, négociateur du Panama.

Depuis le début du sommet, le 11 novembre, des tempêtes ont tué des Philippines au Honduras, l'Espagne panse ses plaies après des inondations meurtrières, l'Equateur a déclaré l'urgence nationale à cause de la sécheresse et des incendies....

- "Au moins" 500 milliards -

L'arrière-plan inédit de cette 29e COP est une année 2024 qui sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée. Et, neuf ans après l'accord de Paris, l'humanité va encore brûler plus de pétrole, de gaz et de charbon que l'année passée.

Un projet d'accord publié jeudi matin a mécontenté tout le monde car, à la place de chiffres figuraient des "X", et parce qu'il ne tranchait pas entre deux visions très opposées.

L'heure est venue des chiffres, mais combien? "Au moins" 500 milliards de dollars par an de la part des pays développés d'ici 2030, demande la plus grande alliance de pays en développement. A comparer aux 116 milliards de finance climatique fournie en 2022.

Les Européens, premiers contributeurs mondiaux, répètent qu'ils veulent "continuer à montrer la voie": un terme soigneusement choisi, venu directement de l'accord de Paris, en signe de bonne volonté. Mais le resserrement budgétaire limite leur marge de manœuvre.

Les Américains se sont dits "profondément inquiets" du dernier texte. Le commissaire européen Wopke Hoekstra a dénoncé un travail "inacceptable".

"Pourrais-je vous demander, s'il vous plaît, de montrer du leadership?" a-t-il lancé au président de la COP29, le ministre Moukhtar Babaïev, ancien cadre de la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise.

Américains et Européens n'ont pas encore révélé combien ils étaient prêts à payer.

- La Chine refuse toute obligation -

"Ils tournent en rond dans leurs jeux géopolitiques", a déploré la ministre colombienne Susan Muhamad.

Les pays développés négocient en fait en parallèle davantage d'"ambition" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais s'opposent aux pays producteurs de pétrole comme l'Arabie saoudite. Le groupe arabe a explicitement prévenu qu'il n'accepterait aucun texte ciblant "les combustibles fossiles".

Ce qui fait désordre un an après la COP28 de Dubaï, qui a appelé à lancer la transition vers la sortie des combustibles fossiles.

En public, les pays donnent de la voix. Mais en coulisses, Chinois, Occidentaux, Etats insulaires... Tous se parlent encore.

Le ministre irlandais Eamon Ryan confie à l'AFP qu'"il y a de l'espace pour un accord".

La Chine, clé pour trouver l'équilibre entre Occidentaux et Sud, a appelé "toutes les parties à se retrouver à mi-chemin".

Pékin a toutefois tracé une ligne rouge: elle ne veut aucune obligation financière. Pas question de renégocier la règle onusienne de 1992 qui stipule que la responsabilité de la finance climatique incombe aux pays développés.

Les délégués se préparent déjà à une prolongation samedi. Une tradition des COP.


Le Saudi French Business Council collabore avec CCI France UAE pour accueillir une délégation française

Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
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  • Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS
  • Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires

RIYAD: Le Conseil d'affaires franco-saoudien collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française.

Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS.

Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires.