France: Le magazine Inspir’ dédie son hors-série à l’Arabie saoudite

«Partenariat historique et stratégique» entre la France et l’Arabie saoudite, tel est le sujet mis en lumière par Inspir’, dans son hors-série de ce mois de septembre (Photo, Inspir').
«Partenariat historique et stratégique» entre la France et l’Arabie saoudite, tel est le sujet mis en lumière par Inspir’, dans son hors-série de ce mois de septembre (Photo, Inspir').
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Publié le Jeudi 08 septembre 2022

France: Le magazine Inspir’ dédie son hors-série à l’Arabie saoudite

  • Ludovic Pouille et Fahad M. al-Ruwaily ouvrent le bal de nombreuses interviews qui mettent en exergue les relations diplomatiques, économiques et culturelles entre les deux pays
  • Le magazine s'intéresse aux relations culturelles qui unissent les deux pays, notamment avec une section «Tourisme: une destination phare»

PARIS: «Partenariat historique et stratégique» entre la France et l’Arabie saoudite, tel est le sujet mis en lumière par Inspir’, dans son hors-série de ce mois de septembre.

En effet, le magazine du Mouvement des entreprises de France (Medef Paris) a consacré un numéro spécial à l'Arabie saoudite et revient notamment sur les relations historiques, économiques et sociales qu’entretiennent les deux pays, en faisant écho à la voix de plusieurs personnalités importantes des deux nations.

Ludovic Pouille, ambassadeur de France en Arabie saoudite, et Fahad M. al-Ruwaily, ambassadeur d’Arabie saoudite en France, ouvrent le bal de nombreuses interviews qui mettent en exergue les relations diplomatiques, économiques et culturelles entre les deux pays.

Ce numéro spécial donne également la parole a Amelia Lakrafi, députée REN de la 10ème circonscription des Français établis hors de France, pour qui « la présence plus nombreuse des Français dans le royaume est un signe, supplémentaire, de la coopération accrue entre Paris et Riyad durant les dernières décennies ». Selon Lakrafi, entre 2005 et 2017 il y a eu une augmentation régulière du nombre de Français enregistrés sur les registres consulaires, ainsi qu'une hausse progressive de la part des binationaux. 

Dans une partie intitulée, «Une puissance économique de premier plan», plusieurs personnalités économiques évoquent les relations économiques entre les deux pays ainsi que la place stratégique qu’occupe l’Arabie saoudite, notamment, dans l'échiquier mondial.

Dans ce sens, la parole est donnée à Laurent Estrade, chef du service économique de l’ambassade de France; Mohammed ben Laden, président du Conseil d’affaires franco-saoudien; Abdeljabbar ben Salem, directeur exécutif de RATP Dev dans la région MENA; ou encore Turki Alshehri, président-directeur général d’ENGIE Arabie saoudite, ainsi qu’à d’autres personnalités imminentes.

La troisième partie du magazine se penche sur les défis et les opportunités économiques qui s’annoncent pour les deux pays. Intitulée «Des marchés émergents à conquérir», cette section donne la parole à des acteurs économiques tels que Vincent Reina, président de la Chambre de commerce franco-arabe; Geraud Mayer, président-directeur général d’Assystem Radicon; Bachar Sabbagh, directeur de Chalhoub Group; ou encore Jean-Philippe Bonnet, président des CCEF Arabie saoudite.

Enfin, le magazine s'intéresse aux relations culturelles qui unissent les deux pays, notamment avec une section «Tourisme: une destination phare». Cette partie qui met en évidence le potentiel touristique et culturel de l’Arabie saoudite donne la parole à des personnalités comme Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe, qui évoque particulièrement le potentiel touristique de la région AlUla ‒ lieu incontournable du patrimoine de l'humanité ‒, ou encore Essam Akhonbay, vice-président Marketing et Product Management de Saudi Airlines.

Tourisme

Interrogée dans cet hors série sur «la volonté réformatrice du royaume» Amélia Lakrafi, députée de la 10' circonscription des Français établis à l’étranger, souhaite que la France soutienne et accompagne l'ouverture du Royaume au tourisme. 

En effet, le patrimoine culturel de l'Arabie saoudite recèle des trésors à faire connaitre aux visiteurs extérieurs. «J'ai eu la chance inouïe de pouvoir me rendre à AlUla où la France a joué une part active dans le développement de cette cité et son ouverture à l'activité touristique» s’est réjouie la députée ; insistant sur le rôle du groupe d'amitié France-Arabie saoudite qui devrait, d’après la responsable politique, appuyer cette ouverture.

Le projet AlUla sur lequel travaillent à pied d’œuvre plusieurs entreprises française prévoit la création, sur un site de la taille de la Belgique, d’un complexe archéologique, culturel et touristique, aux allures de musée vivant. 

Un investissement d’ampleur qui ambitionne de faire de cette cité la capitale culturelle du Royaume.

 


Quatre journalistes tués à Gaza, le nombre de morts parmi les professionnels des médias dépasse cent

Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat. (Photo AFP)
Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat. (Photo AFP)
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  • Cent quatre journalistes palestiniens, ainsi que deux journalistes israéliens et trois libanais, auraient été tués depuis le début du conflit
  • Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui exige un cessez-le-feu immédiat

LONDRES: L’Autorité des médias de Gaza a déclaré jeudi que quatre journalistes avaient été tués lors d’une frappe aérienne israélienne, ce qui porte à plus de cent le nombre total de journalistes tués dans le conflit.

Selon l’agence Anadolu, les victimes sont Hail al-Najjar, éditeur vidéo à Al-Aqsa Media Network, Mahmoud Jahjouh, photojournaliste pour le site Palestine Post, Moath Moustafa al-Ghefari, photojournaliste pour le site Kanaan Land et pour la Palestinian Media Foundation, et Amina Mahmoud Hameed, présentatrice de programmes et rédactrice dans plusieurs organes de presse.

Le Bureau de presse de Gaza a indiqué que les quatre journalistes avaient été tués lors d’une frappe aérienne israélienne, mais il n’a pas fourni de détails supplémentaires sur les circonstances de leur mort.

Au total, cent quatre journalistes palestiniens, deux israéliens et trois libanais ont été tués depuis le début du conflit, le 7 octobre.

Ces dernières pertes s’ajoutent au lourd tribut déjà payé par les professionnels des médias. Selon le Comité pour la protection des journalistes, le conflit de Gaza constitue le conflit le plus meurtrier pour les journalistes et les professionnels des médias depuis que l’organisation a commencé à tenir des registres.

Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui exige un cessez-le-feu immédiat.

Jeudi, l’Afrique du Sud, qui a porté plainte contre Israël pour génocide devant la Cour internationale de justice, a demandé à cette dernière d’ordonner à Israël de mettre fin à son assaut contre Rafah.

Selon les autorités médicales de Gaza, plus de 35 200 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 79 200 ont été blessés depuis le début du mois d’octobre, lorsqu’Israël a lancé son offensive, répondant à une attaque du Hamas.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël: l'armée annonce avoir trouvé et rapatrié les corps de trois otages de Gaza

Ricarda Louk est assise devant une pancarte représentant sa fille disparue Shani Louk, le 17 octobre 2023, à Tel Aviv. L'armée israélienne a déclaré le 17 mai 2024 avoir retrouvé les corps de trois otages israéliens à Gaza, dont Louk. (AP)
Ricarda Louk est assise devant une pancarte représentant sa fille disparue Shani Louk, le 17 octobre 2023, à Tel Aviv. L'armée israélienne a déclaré le 17 mai 2024 avoir retrouvé les corps de trois otages israéliens à Gaza, dont Louk. (AP)
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  • L'armée israélienne a récupéré «les corps de nos otages Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter, pris en otage durant le massacre commis par le Hamas le 7 octobre », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari
  • Sur les 252 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 125 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée israélienne

JÉRUSALEM: L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir découvert dans la bande de Gaza les corps de trois otages israéliens enlevés lors de l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre en Israël et les avoir rapatriés.

L'armée a récupéré "les corps de nos otages Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter, pris en otage durant le massacre commis par le Hamas le 7 octobre", a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée, ajoutant qu'ils avaient été "brutalement assassinés" par le Hamas en tentant de fuir le festival de musique Nova et "leur corps emmenés" à Gaza.

Selon l'amiral Hagari, les corps des otages ont été récupérés "durant une opération conjointe entre l'armée et l'agence de renseignements" sur la base de renseignements obtenus notamment "lors d'interrogatoire de terroristes arrêtés dans la bande de Gaza" et ont été identifiés à l'institut national de Médecine légale israélien.

Germano-Israélienne de 22 ans, Shani Louk était apparue dans une vidéo sur les réseaux sociaux, allongée sur le ventre, apparemment inconsciente et à moitié dénudée, à l'arrière d'un pick-up dans la bande de Gaza.

Amit Buskila était âgée de 27 ans et Itzhak Gelerenter de 56 ans lors de l'attaque.

"Le retour de leurs corps est un rappel douloureux et brutal que nous devons rapidement ramener tous nos frères et soeurs de leur cruelle captivité", les vivants et les morts, a réagi le Forum des familles d'otages, principale association de proches.

Sur les 252 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 125 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée israélienne.

L'attaque surprise menée depuis la bande de Gaza par des commandos du Hamas dans le sud israélien a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens. Plus de 360 personnes ont été tuées sur le seul site du festival de musique Nova, organisé dans le sud d'Israël, tout près de la frontière avec la bande de Gaza.

En riposte, Israël a lancé une offensive tous azimuts sur la bande de Gaza, qui a déjà fait plus de 35.000 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a adressé ses condoléances aux familles. "Cette perte terrible brise le coeur", nous "pleurons avec les familles", a assuré M. Netanyahu, promettant de ramener "tous les otages, les vivants et les morts".

 

 


Tunisie: l'ONU dénonce «l'intimidation et le harcèlement» des avocats

Ces arrestations ont suscité des condamnations de la part de la société civile tunisienne et ont déclenché une réaction internationale. (Dossier/AFP)
Ces arrestations ont suscité des condamnations de la part de la société civile tunisienne et ont déclenché une réaction internationale. (Dossier/AFP)
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  • «L'Etat de droit doit être respecté et les personnes détenues arbitrairement, y compris pour avoir défendu les droits des migrants et lutté contre la discrimination raciale, doivent être libérées», exige le Haut-Commissariat
  • Mme Shamdasani a indiqué que le Haut-Commissariat était «très préoccupé par le fait que des migrants sont de plus en plus souvent pris pour cible»

GENEVE: Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a dénoncé vendredi "l'intimidation et le harcèlement" dont sont victimes en Tunisie des avocats et membres des médias critiques du gouvernement et de ses politiques migratoires.

Les perquisitions contre l'Ordre des avocats dans ce pays "portent atteinte à l'Etat de droit et violent les normes internationales relatives à la protection de l'indépendance et de la fonction des avocats. De tels actes constituent des formes d'intimidation et de harcèlement", a dénoncé Ravina Shamdasani, la porte-parole du Haut-Commissariat à Genève, lors d'un point de presse.

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, "exhorte les autorités à respecter et à sauvegarder les libertés d'expression, d'association et de rassemblement pacifique, qui sont garanties par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel la Tunisie est partie", a souligné Mme Shamdasani.

"L'Etat de droit doit être respecté et les personnes détenues arbitrairement, y compris pour avoir défendu les droits des migrants et lutté contre la discrimination raciale, doivent être libérées", exige encore le Haut-Commissariat, ajoutant que "les droits humains de tous les migrants doivent être protégés et les discours de haine xénophobe doivent cesser".

Mme Shamdasani a indiqué que le Haut-Commissariat était "très préoccupé par le fait que des migrants, pour la plupart originaires du sud du Sahara, ainsi que les personnes et les organisations qui leur viennent en aide, en Tunisie, sont de plus en plus souvent pris pour cible".

Et elle a dénoncé "une augmentation de l'utilisation d'une rhétorique déshumanisante et raciste à l'encontre des migrants noirs et des Tunisiens noirs".

Le président tunisien Kais Saied, qui concentre tous les pouvoirs depuis juillet 2021, s'est insurgé jeudi contre les critiques occidentales, défendant la légalité de ces mesures.