RIYAD: MBC Studios a commencé la production de la série fantastique saoudienne «Rise of the Witches» (L'ascension des sorcières) avec un casting et une équipe entièrement saoudienne.
La division de production haut de gamme du groupe MBC a révélé qu'elle produisait la série basée sur un roman de l'auteur saoudien Osama al-Mouslim. La série se déroule dans l'Arabie antique et raconte l'histoire d'une guerre épique entre deux assemblées de sorcières rivales.
L'une des principales actrices saoudiennes de la série est Ida al-Kousay, qui a travaillé dans des longs métrages, des séries et au théâtre.
Dans une interview accordée à Arab News, elle a parlé de son parcours dans le monde du cinéma, qui a débuté en 2019, et de son travail actuel.
Al-Kousay a étudié la psychologie clinique à l'université Roi Saoud de Riyad, puis a obtenu un diplôme en double spécialisation, marketing et langue des signes américaine à l'université Emerson.
EN BREF
- Ida al-Kousay a été nommée meilleure actrice pour son premier long métrage, Jounoon (Folie), sorti le 27 octobre au Festival du film de Londres 2021.
- Elle fait partie d'une poignée d'actrices saoudiennes qui ont suivi une formation de cascadeuse, car elle estime que cela accroit sa liste de références.
- L'actrice croit que l'industrie cinématographique a un grand avenir dans le Royaume et que davantage de personnes devraient envisager une carrière d'acteur.
«J'ai toujours été obsédée par la langue des signes. La culture de la langue des signes, comment être convenable, comment être gentille, m'ont beaucoup aidé dans mon travail d'actrice parce que vous apprenez à vous exprimer non seulement avec des mots mais aussi avec le langage du corps, avec vos yeux, avec vos expressions faciales», a expliqué Al-Kousay.
Ida al-Kousay a été nommée meilleure actrice pour son premier long métrage, Jounoon (Folie), sorti le 27 octobre au Festival du film de Londres 2021.
En parlant de son personnage, Al-Kousay a indiqué: «Lorsque vous tournez des films d'horreur, vous devez entrer dans la mentalité du personnage. Je joue le personnage de Jiji, une fashionista, et j'ai vécu son personnage. Je suis entrée dans l'état émotionnel et mental de Jiji. Je ne connaissais pas la bonne façon, en tant qu'actrice, de quitter le personnage lorsque le réalisateur disait “Coupez”.»
Elle a ajouté: «Ils disent “Coupez”, mais pour moi, je joue toujours mon rôle et je passe par une expérience extrêmement traumatique. Donc au moment où ils disaient “Coupez”, je ne pouvais pas m’arrêter. J’y était toujours, vivant le traumatisme. Mais c’est une bonne chose, j’ai remporté un prix à cause de cela.»
Al-Kousay fait partie d'une poignée d'actrices saoudiennes qui ont suivi une formation de cascadeuse, car elle estime que cela accroitre sa liste de références.
«Il n'est pas facile d'apprendre tous les mouvements de combat avec des épées et des lances, mais c'est tellement agréable et valorisant. Ceci demande beaucoup d'efforts physiques pour lesquels je ne suis pas toujours prête, mais cela me met à l'épreuve, et je sens que je veux franchir cette étape afin de progresser dans le monde des cascades», a-t-elle souligné.
«Tout le monde n’est pas préparé à jouer des rôles comportant beaucoup de mouvements physiques et de combats, mais moi, je veux avoir ça», a-t-elle mentionné.
Al-Kousay estime que l'industrie cinématographique a un grand avenir dans le Royaume et que davantage de personnes devraient envisager une carrière d'acteur.
«L'industrie cinématographique s'épanouit, et je suis extrêmement heureuse de tout ce qui se passe actuellement en Arabie saoudite. C'est magnifique parce que j'ai l'impression qu'en ce moment, nous sommes en train de créer l'histoire», a-t-elle soutenu.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com