La ferme de plantes Al-Ula dévoile les racines historiques de cette ancienne région

La région abrite des plantes parmi les plus anciennes du Royaume, notamment des palmiers et des agrumes, des palmiers barni et helwa, des citrons doux, des citrons verts et des moringa (Photo, Huda Bashatah).
La région abrite des plantes parmi les plus anciennes du Royaume, notamment des palmiers et des agrumes, des palmiers barni et helwa, des citrons doux, des citrons verts et des moringa (Photo, Huda Bashatah).
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Publié le Mercredi 04 novembre 2020

La ferme de plantes Al-Ula dévoile les racines historiques de cette ancienne région

  • L'initiative Al-Ula Green a pour but de distribuer des semences et de favoriser la culture des arbres
  • La ville accueille certaines des plus anciennes plantes du Royaume, notamment les palmiers et les agrumes

DJEDDAH: A entendre le nom d'Al-Ula, la plupart des visiteurs pensent aux vestiges des anciennes civilisations.

Toutefois, la ville présente également d'autres origines historiques, puisqu'elle accueille certaines des plus anciennes plantes du Royaume, notamment les palmiers et les agrumes, les palmiers barni et helwa, les citrons doux, les citrons verts (également appelés citrons Ben Zuhair) et les moringa.

Hamed Al-Shuwaikan, propriétaire de la ferme Al-Ula Fresh Farm où sont cultivées de nombreuses plantes, explique à Arab News que « les oranges d'Al-Ula proviennent principalement de Haïfa et de Yafa en Palestine et poussent à Al-Ula depuis plus de 50 ans ».

Les citrons doux ont été distribués à Médine, La Mecque et Djeddah depuis plus de 70 ans, ajoute-t-il. « Avant la fondation du Royaume et avant que les importations n'existent, les orangers constituaient la principale culture d'arbres fruitiers ».

« C'est le fruit le plus ancien d'Al-Ula et il a un goût très sucré. On ne peut le trouver qu'à Al-Ula, à Jouf, et parfois à Yanbu Al-Nakhal parce qu'il a été planté près des sources d'eau », précise-t-il.

Dans la région, une autre plante est l'arbre du henné. Il se distingue par la beauté de ses fleurs et son parfum. Ses feuilles sont coupées et broyées pour produire la teinture du henné.

La ferme Al-Ula Fresh a stimulé l'initiative Al-Ula Green, qui prévoit de distribuer des semences et d'encourager la culture d'arbres conformément au plan de réforme Vision 2030 de l'Arabie saoudite visant à lutter contre la désertification.

 « Les visiteurs sèment des graines dans la ferme et inscrivent leur nom sur des bâtonnets artisanaux qu'ils installent là où se trouvent leurs plantes. Nous entretenons et arrosons les plantes et c'est un beau souvenir pour les visiteurs », affirme M. Al-Shuwaikan.

« Nous recevons également des étudiants à la ferme pour les sensibiliser à l'importance de la végétation ».

La gestion de la ferme est confiée à sa fille Ula - qui porte le nom de la ville. Elle tient à faire découvrir aux visiteurs la diversité des plantes qui proviennent de différentes régions du monde. « Nous souhaitons montrer au monde entier que l'environnement d'Al-Ula est fertile et attrayant à tous les égards - fermes, déserts et zones montagneuses », explique-t-elle à Arabnews.

« Nous voulons leur montrer les plantes que nous avons ramenées de l'étranger et leur expliquer que des semis provenant de l'extérieur de l'Asie, comme les mangues africaines et égyptiennes et la goyave américaine, peuvent être plantés avec succès à Al-Ula même si le sol, le climat et l'eau sont de nature différente ». Selon elle, la culture des plantes peut être rentable. « Nous voulons montrer aux visiteurs qu'Al-Ula est riche sur le plan agricole et que d'autres types de ressources ne sont plus nécessaires. Nous pouvons cultiver nos plantes en dépensant le moins possible ».

Les visiteurs peuvent ainsi apprécier la vie à la ferme, cueillir des fruits et les manger frais, ou encore cultiver leurs propres plantes. Au centre de créativité, on explique par ailleurs comment planter des dattes et les conserver, et comment fabriquer des paniers traditionnels et des éventails à main à partir de feuilles de palmier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com