NEW YORK: Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté mercredi à l'unanimité en faveur d'une résolution visant à renouveler le mandat de la Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul) pour une autre année.
L'ordre du jour provisoire était la situation au Moyen-Orient, le conseil examinant un projet de résolution présenté par la France pour le renouvellement du mandat. Le vote unanime en faveur de la résolution 2650 du Conseil de sécurité de l’ONU a eu lieu après un mois de négociations.
Les États-Unis se sont félicités du renouvellement du mandat de la Finul et ont remercié la France pour son «engagement constructif».
La Finul peut désormais agir au Liban jusqu'au 31 août 2023, en conservant son mandat et sa mission de base, comme indiqué récemment dans la résolution 2591 du 30 août 2021.
Les États-Unis se sont dits reconnaissants du soutien logistique de la communauté internationale au Liban et à son armée.
Ils ont déclaré que la résolution garantirait le fait que la Finul pourra agir de manière indépendante et mener des «patrouilles annoncées et non annoncées», rappelant que «les soldats de la paix de la Finul sont de plus en plus souvent empêchés de mener à bien leur mission».
Les États-Unis se sont dits préoccupés par les blocages de l'accès à la Finul par un groupe appelé Green Without Borders, qui «aggravait les tensions dans la région».
Il semble, selon les États-Unis, que ce «soi-disant groupe environnemental agit au nom du Hezbollah».
Le représentant de Washington a affirmé qu'il était vital de s'assurer que les soldats de la paix de la Finul puissent se déplacer librement pour limiter les risques pour les équipes et le matériel de l'ONU.
Les Émirats arabes unis ont déclaré qu'ils «se félicitaient de ce renouvellement, opéré à la demande du gouvernement libanais».
Le représentant émirati a indiqué que la Finul jouait un «rôle vital» dans le soutien au Liban, et a remercié les pays qui y ont apporté leur contribution en militaires et en policiers.
Au cours des négociations prolongées autour du mandat de la Finul, les EAU et le Royaume-Uni ont affirmé qu'un langage plus ferme était nécessaire pour condamner la présence d'armes échappant au contrôle de l'État libanais, en particulier dans le sud du pays.
Après le vote, les EAU ont déclaré qu'ils «se félicitaient particulièrement du ton plus ferme» en ce qui concerne la condamnation de la possession d'armes par des groupes armés échappant au contrôle de l'État».
Ils ont ajouté que la possession d'armement par ces groupes représentait une menace majeure pour la souveraineté du Liban, et qu'il était «d’une importance vitale» pour la Finul de mener ses opérations pour réduire ces menaces et renforcer l'indépendance et l'intégrité territoriale du pays.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com