L'AIEA en route pour l'Ukraine, contre-offensive dans le sud

La centrale de Zaporijjia, qui compte six réacteurs ukrainiens, est occupée par les troupes russes peu de temps après le lancement de l'invasion de Moscou le 24 février. (Photo, AFP)
La centrale de Zaporijjia, qui compte six réacteurs ukrainiens, est occupée par les troupes russes peu de temps après le lancement de l'invasion de Moscou le 24 février. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 29 août 2022

L'AIEA en route pour l'Ukraine, contre-offensive dans le sud

La centrale de Zaporijjia, qui compte six réacteurs ukrainiens, est occupée par les troupes russes peu de temps après le lancement de l'invasion de Moscou le 24 février. (Photo, AFP)
  • «Le jour est venu, la mission de l'AIEA vers Zaporijjia est désormais en route. Nous devons protéger la sécurité de l'Ukraine et de la plus grande centrale d'Europe», a écrit Rafael Grossi
  • Les ministres européens des Affaires étrangères vont étudier la suspension d'un accord de 2007 prévoyant des facilités de délivrance de visas de court séjour aux ressortissants russes

KIEV: Des responsables et médias ukrainiens ont annoncé lundi qu'une contre-offensive était lancée pour reprendre la ville de Kherson aux forces russes dans le sud du pays, au moment où plus au nord une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) était attendue pour sécuriser la centrale de Zaporojjia, au centre de toutes les tensions.

"Les forces armées ukrainiennes ont lancé leur offensive dans plusieurs zones dans le sud. Nous demandons aux résidents de Kherson de suivre les consignes de sécurité : rester près des abris et loin des positions russes", a écrit le chef de l'administration régionale Yaroslav Yanuchevytch sur Telegram.

"Nous croyons dans l'armée ukrainienne!", a-t-il conclu.

"Aujourd'hui, il y a eu de puissantes attaques d'artillerie sur les positions ennemies (...) sur l'ensemble du territoire de la région occupée de Kherson. C'est l'annonce de ce que nous attendions depuis le printemps: c'est le début de la fin de l'occupation de la région de Kherson", a annoncé à la télévision ukrainienne Serguiï Khlan, député local et conseiller du gouverneur régional.

Il a assuré que les forces ukrainiennes avaient "l'avantage" sur le front Sud après des frappes répétées ces dernières semaines sur des ponts et un barrage sur le fleuve Dniepr, destinées à gêner la logistique de l'armée russe.

Des médias ukrainiens avaient plus tôt cité la porte-parole du commandement "Sud" de l'armée ukrainienne, Natalia Goumeniouk, affirmant que les forces de Kiev attaquaient "dans de nombreuses directions" sur ce front, visant à repousser les forces russes sur la rive gauche du Dniepr.

Le groupement militaire ukrainien "Kakhovka" a lui assuré sur Facebook observer la retraite d'une unité de combattants séparatistes prorusses de leurs positions dans la région.

Ces affirmations étaient invérifiables de source indépendante.

«Kherson est ukrainienne»

"Kherson est ukrainienne. Notre Kherson est debout", a lancé le chef de cabinet du président ukrainien, Andriy Yermak, sur Twitter.

Les troupes russes s'étaient emparées dès le début de l'invasion de l'Ukraine de Kherson, ville de 280.000 habitants située sur le Dniepr dans une région stratégique aux portes de la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en mars 2014.

Depuis plusieurs semaines, les forces ukrainiennes disaient préparer une contre-offensive pour reprendre Kherson, mais n'avaient jusqu'à présent rapporté que la conquête de dizaines de villages.

Cette contre-offensive survient au moment où l'AIEA a annoncé envoyer une mission vers la centrale nucléaire de Zaporijjia, où elle doit arriver dans les prochains jours après des semaines de bombardements et des craintes d'accident majeur.

Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, conduit lui-même cette mission, d'au moins une dizaine de personnes, pour l'inspection de la centrale occupée par l'armée russe sur la ligne de front.

"Le jour est venu, la mission de l'AIEA vers Zaporijjia est désormais en route. Nous devons protéger la sécurité de l'Ukraine et de la plus grande centrale d'Europe", a-t-il écrit sur Twitter, précisant que la mission arriverait sur place "plus tard cette semaine".

M. Grossi réclamait depuis plusieurs mois de pouvoir se rendre sur les lieux, avertissant du "risque réel de catastrophe nucléaire".

"Cette mission sera la plus dure de l'histoire de l'AIEA en raison de l'activité de combat menée par la Russie sur le terrain", a estimé lundi le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba en déplacement à Stockholm.

Accusée par Kiev d'avoir positionné des pièces d'artillerie sur le territoire de la centrale pour pilonner ses positions, et de chercher à poser des obstacles "artificiellement" à la mission de l'AIEA, la Russie a affirmé se féliciter de la prochaine inspection.

"Nous attendions cette mission depuis longtemps. Nous considérons qu'elle est nécessaire", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, appelant à "faire pression sur la partie ukrainienne pour qu'elle cesse de mettre en danger le continent européen en bombardant la centrale".

L'opérateur ukrainien Energoatom a néanmoins affirmé que les forces russes, "se préparant à l'arrivée de la mission de l'AIEA, mettent la pression sur le personnel de la centrale pour les empêcher de révéler des preuves des crimes de l'occupant".

«Souveraineté ukrainienne»

Dans une déclaration lundi, les pays du G7, "profondément préoccupés" par les risques d'accident nucléaire à Zaporijjia, ont demandé la garantie de l'accès "en toute liberté" du personnel de l'AIEA à la centrale.

"La souveraineté ukrainienne sur cette centrale ne doit pas être contestée", a lui aussi souligné le président français Emmanuel Macron.

"L'infrastructure de la centrale a été endommagée et il existe des risques de fuite d'hydrogène et de pulvérisation de substances radioactives", avait alerté samedi Energoatom.

Par ailleurs, selon l'opérateur "10 habitants ont été blessés", dont quatre employés de la centrale, dans des bombardements au cours des dernières 24 heures à Energodar, localité dont dépend la centrale.

La centrale de Zaporijjia, où sont situés six des 15 réacteurs ukrainiens, a été prise par les troupes russes début mars, peu après le lancement de l'invasion le 24 février.

Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de bombarder les abords complexe, au bord du fleuve Dniepr, et de mettre le site en péril.

Le ministère russe de la Défense a encore affirmé lundi qu'un drone armé ukrainien avait été abattu au-dessus de la centrale, et que les forces ukrainiennes avaient tiré huit obus sur des zones résidentielles d'Energodar, dont deux à proximité de la centrale, faisant des blessés.

Kiev accuse en retour les forces russes de mettre en péril elles-mêmes les installations nucléaires.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé lundi des sanctions contre le groupe russe Rosatom pour le "chantage aux radiations" exercé par Moscou, lors d'une intervention vidéo lors d'un conférence en Norvège.

La mairie de Zaporijjia a indiqué distribuer depuis le 23 août des comprimés d'iode aux habitants dans un rayon de 50 km autour de la centrale, à prendre en cas d'alerte aux radiations.

Les habitants, lundi, s'y préparaient au pire. "Vous savez, on a connu l'accident de Tchernobyl, la menace était déjà très grande, mais on a survécu, Dieu merci. Aujourd'hui, la menace est totale, à 100%", disait Kateryna, une retraitée.

Les visas en question 

Après l'adoption de sanctions économiques et personnelles contre les membres du régime russe, les ministres européens des Affaires étrangères, qui doivent se réunir mardi et mercredi à Prague, vont étudier la suspension d'un accord de 2007 prévoyant des facilités de délivrance de visas de court séjour aux ressortissants russes, a indiqué lundi à l'AFP un diplomate européen.

Les bombardements russes n'ont pas cessé sur la ligne de front qui s'étend du nord au sud.

Les autorités locales évoquent notamment des frappes dans les régions de Kharkiv (nord-est), Mykolaïev (sud) où elles ont fait deux morts et cinq blessés, et Dniepropetrovsk (centre), où elles ont fait un mort.

Dans son allocution quotidienne, M. Zelensky a dit vouloir reprendre "toutes les régions sous occupation russe", y compris la Crimée, annexée par la Russie en 2014.

Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin accueillera une nouvelle fois le 8 septembre en Allemagne ses homologues des pays alliés pour organiser le soutien occidental aux capacités militaires ukrainiennes.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.