Dans une semaine, le parlement libanais se transformera en organe électoral qui devrait élire un nouveau président d'ici le 31 octobre pour remplacer Michel Aoun, dont le mandat s'achève le même jour. Légalement, la vie législative est suspendue jusqu'à ce qu'un nouveau président soit élu. Cependant, dans la pratique, le climat politique ne suggère guère qu'il soit possible d'arriver au bout du processus avant la date limite. En effet, cette perspective est considérée comme presque inévitable, une tradition des alliances au pouvoir faisant loi.
Il y a un consensus politique pour laisser un vide présidentiel au Liban parce que tous les candidats et leurs partisans n'ont aucune considération pour ce qui est arrivé au pays, qui a été escroqué pendant trois décennies et dont le peuple a été humilié, comme le démontre la Banque mondiale. Ils ont ignoré les exigences de la révolution du 17 octobre qui cherchait à récupérer l'État kidnappé, à rétablir la constitution et à amener au pouvoir un président qui ressemble aux citoyens?
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